Législatives: Ce SMS agacé de Ferrand qui ne voit pas assez Macron sur les affiches
Reuters – montage Le HuffPostRichard Ferrand est agacé par l’absence d’Emmanuel Macron sur les affiches des candidats LREM aux législatives. POLITIQUE – Prière d’afficher le visage du chef sur vos affiches. Voici, en creux, le message délivré ce jeudi 12 mai par Richard Ferrand à l’ensemble des candidats de la majorité présidentielle aux élections législatives. Dans un message envoyé sur Telegram, révélé par une journaliste de Mediapart et que Le HuffPost a également pu obtenir, le président de l’Assemblée nationale exprime son ”étonnement” après avoir constaté “sur les réseaux sociaux que de nombreux candidats omettent de faire figurer le visage et/ou le nom du président de la République sur leurs affiches de campagne”. Or, selon lui, il s’agit d’une faute qui pourrait coûter des sièges au camp macroniste. “Il est essentiel que nos candidatures soient identifiées comme celles qui se situent en soutien du président de la République et de la majorité présidentielle. C’est une question d’efficacité électorale évidente”, écrit l’élu breton, comme vous pouvez le voir ci-dessous. @LeHuffPostRichard Ferrand a adressé un message courroucé aux candidats de la majorité pour les législatives. “Omettre cette identification est à cet égard une erreur qui peut mettre en péril chaque candidature et donc la constitution d’une majorité solide”, poursuit Richard Ferrand, invitant les candidats estampillés LREM, mais également Horizons ou MoDem, à “corriger le tir”. Une méthode qui n’est pas nouvelle, mais qui n’arrange pas la réputation des députés macronistes, souvent accusés par leurs détracteurs de n’être que des relais de la parole présidentielle. Dans ce même esprit, et pour s’assurer le moins de frondeurs possibles, les candidats doivent également signer une charte d’engagements, comme le révèle l’AFP ce jeudi. Elle comprend douze points, sur l’exemplarité, la laïcité, le “dépassement politique” et, bien sûr… le soutien à Emmanuel Macron. Envoyé le même jour, l’avertissement…