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<p>Les réalisateurs de “Monsieur Aznavour”, Grand Corps Malade et Mehdi Idir, sont les invités de Mouloud Achour. Leur biopic événement avec Tahar Rahim vient de sortir au cinéma. Ils racontent leurs anecdotes de tournage, leur rencontre avec Charles Aznavour et dévoilent leurs projets à venir. Le biopic “Monsieur Aznavour”  “Monsieur Aznavour”, sorti en salles le 23 octobre, met en scène Tahar Rahim dans le rôle du “Frank Sinatra français”. Réalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir, ce biopic est le troisième film sur lequel le duo collabore. Il s’agit d’un projet long, le plus ambitieux et le plus risqué de leur carrière : “C’était cool parce qu’on était entre potes : Jean-Rachid Kellouche, Tahar Rahim, Grand Corps Malade… C’était une histoire d’amis” explique Mehdi Idir.  Ce long-métrage a été réalisé avec l’approbation de la famille de Charles Aznavour. Jean-Rachid Kallouche, le producteur, est d’ailleurs marié à Katia Aznavour, fille du chanteur disparu. “Plus on avance dans le film, plus Tahar ressemble à Charles. Donc sa famille est particulièrement émue vers la fin.” Peu avant sa mort en 2018, Charles Aznavour a également donné son feu vert : “Il nous avait laissé une totale liberté sur le principe, mais il voulait qu’on parle des années avant le succès.”  Une amitié fusionnelle  Cela fait des années que Grand Corps Malade et Mehdi Idir travaillent ensemble. Il y avait eu “Patients” en 2017, suivi de “La Vie scolaire” en 2019 et “Monsieur Aznavour” en 2024. Trois films personnels qui ont su refléter la sensibilité du duo. Quand on leur demande s’ils peuvent concevoir de travailler séparément, ils ne semblent pas perturbés par l’idée : “Oui, on est un couple libre” plaisantent-ils.  Et des projets personnels, il y en a plusieurs en préparation. Mehdi Idir a dévoilé en exclusivité qu’il travaillait sur une adaptation de “La Vie scolaire” en série. De son côté, Grand Corps Malade sort d’une période de travail intense. En parallèle du film, il a également sorti deux albums dont un avec Ben Mazué et Gaël Faye, ainsi qu’une tournée. Il travaille actuellement sur de nouveaux morceaux : “Cette année je vais voyager avec ma famille, puis je vais écrire de mon côté. Là j’ai envie de prendre le temps de faire un projet à la fois.” L’interview de Grand Corps Malade et Mehdi Idir est disponible en replay sur myCANAL.</p> <p>L’article Grand Corps Malade et Mehdi Idir : “Charles Aznavour est un symbole de la culture française dans le monde” est apparu en premier sur Clique.tv.</p>

CULTURE

Grand Corps Malade et Mehdi Idir : “Charles Aznavour est un symbole de la culture française dans le monde”

Les réalisateurs de “Monsieur Aznavour”, Grand Corps Malade et Mehdi Idir, sont les invités de Mouloud Achour. Leur biopic événement avec Tahar Rahim vient de sortir au cinéma. Ils racontent leurs anecdotes de tournage, leur rencontre avec Charles Aznavour et dévoilent leurs projets à venir. Le biopic “Monsieur Aznavour”  “Monsieur Aznavour”, sorti en salles le 23 octobre, met en scène Tahar Rahim dans le rôle du “Frank Sinatra français”. Réalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir, ce biopic est le troisième film sur lequel le duo collabore. Il s’agit d’un projet long, le plus ambitieux et le plus risqué de leur carrière : “C’était cool parce qu’on était entre potes : Jean-Rachid Kellouche, Tahar Rahim, Grand Corps Malade… C’était une histoire d’amis” explique Mehdi Idir.  Ce long-métrage a été réalisé avec l’approbation de la famille de Charles Aznavour. Jean-Rachid Kallouche, le producteur, est d’ailleurs marié à Katia Aznavour, fille du chanteur disparu. “Plus on avance dans le film, plus Tahar ressemble à Charles. Donc sa famille est particulièrement émue vers la fin.” Peu avant sa mort en 2018, Charles Aznavour a également donné son feu vert : “Il nous avait laissé une totale liberté sur le principe, mais il voulait qu’on parle des années avant le succès.”  Une amitié fusionnelle  Cela fait des années que Grand Corps Malade et Mehdi Idir travaillent ensemble. Il y avait eu “Patients” en 2017, suivi de “La Vie scolaire” en 2019 et “Monsieur Aznavour” en 2024. Trois films personnels qui ont su refléter la sensibilité du duo. Quand on leur demande s’ils peuvent concevoir de travailler séparément, ils ne semblent pas perturbés par l’idée : “Oui, on est un couple libre” plaisantent-ils.  Et des projets personnels, il y en a plusieurs en préparation. Mehdi Idir a dévoilé en exclusivité qu’il travaillait sur une adaptation de “La Vie scolaire” en série. De son côté, Grand Corps Malade sort d’une période de travail intense. En parallèle du film, il a également sorti deux albums dont un avec Ben Mazué et Gaël Faye, ainsi qu’une tournée. Il travaille actuellement sur de nouveaux morceaux : “Cette année je vais voyager avec ma famille, puis je vais écrire de mon côté. Là j’ai envie de prendre le temps de faire un projet à la fois.” L’interview de Grand Corps Malade et Mehdi Idir est disponible en replay sur myCANAL.

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Polémiques après la condamnation de Nicolas Bedos: ce que dit réellement le jugement

INVESTIGATIONS

Polémiques après la condamnation de Nicolas Bedos: ce que dit réellement le jugement

Depuis que le cinéaste a été condamné à un an de prison pour agressions sexuelles, son avocate et de nombreux éditorialistes s’insurgent et dénoncent, à coups de raccourcis, une peine exceptionnellement sévère. Mediapart révèle les éléments du jugement.

Melvin Boomer et Léo Urban : Du MMA au parkour, en passant par l’acting et l’escalade

CULTURE

Melvin Boomer et Léo Urban : Du MMA au parkour, en passant par l’acting et l’escalade

L’acteur Melvin Boomer et Léo Urban, le Tarzan Français, sont les invités de Pauline Clavière sur Clique. Ils racontent leurs études communes et leur succès récent, mais aussi les spécificités de leurs métiers d’acteur et de créateur de contenu. Melvin Boomer à l’affiche d’une série évènement “La Cage”, la nouvelle série de Franck Gastambide, sera disponible le 8 novembre sur Netflix. Taylor, le personnage principal est un jeune amateur de MMA qui rêve de devenir champion et, au gré de ses rencontres, se rapproche peu à peu de son rêve. “Cet esprit combatif me parle : Taylor est un grand dyslexique qui n’a pas forcément trouvé sa voie dans les études mais a trouvé sa voie dans le MMA” décrit Melvin Boomer. Lui-même dyslexique et dysorthographique, l’acteur s’est reconnu dans son personnage. Le métier d’acteur est arrivé à Melvin Boomer un peu par hasard. Avant de se retrouver sur les plateaux de tournage, il était danseur depuis l’âge de 12 ans. “Ce qui m’a plu dans la danse, c’est cette mentalité à ne rien lâcher et se donner à fond, qu’on retrouve aussi dans la boxe.” Le monde du MMA n’est pourtant pas si étranger à Melvin Boomer, puisque son père Jean-Phael Promeneur est champion de MMA et de jiu-jitsu brésilien. Même si l’acteur n’a jamais été combattant, il a longtemps suivi son père dans des compétitions à travers l’Europe. “Ça a été un gros travail de préparation. On l’a fait un peu à la Rocky, on s’est exilés en Italie pour s’entraîner” se souvient l’acteur. Son père lui a fait savoir qu’il était très fier de sa prestation dans la série.  Léo Urban, celui qui voulait redevenir Homme Melvin Boomer est rejoint en deuxième partie d’émission par Léo Urban. Le YouTubeur, surnommé le “Tarzan Français”, vient présenter son livre “Humanimal” sorti le 2 octobre aux éditions Grasset. Dans son ouvrage, il amène son lecteur à se questionner sur sa place dans la nature et sur ses racines communes avec les animaux. Connu pour avoir escaladé de grands monuments français comme la Tour Eiffel ou la Tour Montparnasse, le YouTubeur est en quête constante de dépassement de soi. Lors de ces fameuses montées, il se remet en phase avec sa nature profonde : “Je pense que je souhaite plus me rapprocher de mon humanité plutôt que de devenir un singe.”   À ses yeux, l’humain doit réfléchir à sa place dans le monde. Une révolution dans notre rapport à la terre et ce qui nous entoure semble s’imposer. “Le dérèglement climatique vient de nous qui sommes les vrais déréglés. Depuis deux siècles, on s’est complètement perdus en tant qu’espèce.” Pour lui, il faut se reconnecter à nos racines : “Le monde est magique, on vit dans un paradis mais on n’a plus conscience de tout ça, on est dans notre bulle et toute cette technologie et cette manière de vivre nous coupe de cette magie.” Si cette vision l’accompagne depuis son plus jeune âge, Léo Urban décide de la partager dans son roman. Une découverte pour les lecteurs qui pourront tenter de se reconnecter à la nature. “La Cage”, avec Melvin Boomer, sort sur Netflix le 8 novembre et le livre de Léo Urban “Humanimal” est disponible en librairie. L’interview de Melvin Boomer et Léo Urban est disponible en replay sur myCANAL.

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Reda Kateb : “Je n’ai pas rencontré Audiard avant qu’il me donne mon rôle dans ‘Un Prophète’”

CULTURE

Reda Kateb : “Je n’ai pas rencontré Audiard avant qu’il me donne mon rôle dans ‘Un Prophète’”

Reda Kateb est venu présenter “Sur un fil”, son premier film en tant que réalisateur, sur le plateau de Clique. L’acteur explique pourquoi son long-métrage est une œuvre engagée et revient sur son rôle dans “Un Prophète”, son enfance aux côtés de Kery James et sa relation amicale avec Tahar Rahim. “Sur un fil”, son premier film Après 16 ans de carrière en tant qu’acteur, Reda Kateb a décidé de passer à la réalisation. “Sur un fil”, avec Aloïse Sauvage et Philippe Rebbot, sort en salle le 30 octobre. C’est l’histoire d’une clown professionnelle qui travaille auprès d’enfants dans un hôpital : “Avec un petit garçon malade, ils vont devenir indispensables l’un à l’autre” décrit son metteur en scène. Au fil du film, elle va créer des liens très étroits avec cet environnement qu’elle ne connaît au départ. Pour son premier long-métrage, Reda Kateb a choisi d’aborder un milieu qu’il voit depuis toujours, puisque sa mère était infirmière : “elle me racontait que c’était important pour elle d’écouter ses patients.” Aujourd’hui, les enfants malades sont de plus en plus pris en compte dans les hôpitaux et le réalisateur voulait dépeindre cette évolution. “La découverte de ce métier de clown à l’hôpital m’a donné envie de faire ce long-métrage.” Un début de carrière immédiatement sous les projecteurs Son premier rôle à la télévision, il le doit à la série “Engrenages” en 2008. Face à Mouloud Achour, il raconte l’anecdote de son casting plein de rebondissements. Le futur metteur en scène arrive en retard car il faisait le clown pour l’anniversaire d’une petite fille. Après négociation, la directrice du casting accepte de le recevoir et durant sa prestation, Reda Kateb se met à rapper : “Je peux aussi vous faire un morceau de NTM !” Face à la caméra, il entame “Touche pas à ma musique” et finit par décrocher le rôle qui le lancera en tant qu’acteur. Dans la foulée, il est embauché pour jouer dans le film “Un Prophète” de Jacques Audiard aux côtés de Tahar Rahim : “On avait déjà joués tous les deux dans une série CANAL.” C’est comme ça que le réalisateur est tombé sur le profil de Reda Kateb. “Je ne l’ai même pas rencontré avant qu’il me donne le rôle.” C’est sur ce film qu’il rencontre le futur interprète de Charles Aznavour. Depuis, ils n’ont plus rejoué ensemble, mais ils restent très proches, au point qu’il le qualifie de “frère de route.” Au cours de sa carrière, Reda Kateb a également tourné sous la caméra de La Rumeur, groupe de rap mythique devenu duo de réalisateurs, pour le film “Les Derniers Parisiens” en 2016. Il les connaissait déjà à la fin des années 1990, époque à laquelle ils ont enregistré une mixtape ensemble. Depuis, il est resté très proche d’eux : “Nous avons des liens fraternels qui tiennent sur la durée.”  Sa passion pour le métier d’acteur, il la tient de son père, lui-même comédien, notamment dans “Les Aventures de Rabbi Jacob”. “Il m’emmenait en tournée partout avec lui quand j’étais petit.” Inspiré par son paternel, la transmission semble être le moteur de Reda Kateb qui sort son premier film sur des enfants malades. L’interview de Reda Kateb est disponible en replay sur myCANAL.

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