On a voulu manger comme Louis XIV au château de Vaux-le-Vicomte
TOUTES LES PHOTOS SONT DE THIBAULT HOLLEBECQ Tourtes, volailles en sauce, gâteaux surmontés de crème… Lorsqu’on pense au dîner d’un roi, on imagine aisément un faste buffet rempli de victuailles plus appétissantes les unes que les autres. Jusqu’au 6 novembre prochain, le château de Vaux-le-Vicomte ouvre ses cuisines pour une reconstitution vivante des banquets de l’époque de Louis XIV et Fouquet. C’est donc avec le ventre vide que l’équipe de VICE s’y est rendue, espérant se mettre à table pour l’occasion. Publicité À l’époque du Roi Soleil, le maître d’hôtel qui dirige les cuisines du château de Vaux-le-Vicomte n’est autre que François Vatel, tristement célèbre pour son suicide en cuisine. C’est aussi à lui que l’on doit nos interminables repas français. Avant que Vatel ne s’y attelle, les nobles ne prenaient pas le temps de déguster. « On avale, on ne goûte plus », constatait la baronne d’Oberkirch, dans son ouvrage Mémoires sur la cour de Louis XIV et la société française avant 1789. Les gastronomes de l’époque déplorent une nouvelle tendance qui consiste à rester à table le moins longtemps possible et à ne plus prendre le temps de manger. Pour lutter contre cet empressement, certains subterfuges sont mis en place pour garder les invités le plus longtemps possible occupés. La technique la plus célèbre étant de demander à un convive de raconter une histoire à rebondissements mais de ne rien révéler avant la fin du service. Certains prennent également soin de placer auprès de chaque femme l’homme qui lui plaît pour les faire s’attarder. À Vaux-le-Vicomte, tout se joue dans les sous-sols du château. Les cuisiniers doivent se frayer un passage entre les escaliers étroits, armés de victuailles et de plats qu’il vaut mieux éviter de renverser au vu de leur prix. La quantité ne suffit pas pour…
Avec les derniers héritiers des anciennes dynasties royales
George et sa nouvelle épouse Victoria mènent une vie relativement normale. Ils aiment aller au cinéma, faire de la plongée sous-marine, découvrir de nouveaux restaurants et promener leur chien dans les parcs de Moscou, où ils ont emménagé il y a trois ans. George est à la tête d’une société basée à Bruxelles qui conseille les entreprises sur les réglementations européennes, tandis que Victoria, avec sa formation en droit international, supervise une banque alimentaire fondée par le couple. Pendant son temps libre, elle écrit et publie des livres, « uniquement pour le plaisir ». Ils sont évidemment privilégiés et jouissent de ce que l’on pourrait appeler un style de vie « mondain ». Ils tiennent toutefois à montrer qu’ils ont les pieds sur terre, qu’ils parlent de manière informelle et qu’ils sont deux jeunes mariés comme les autres. Mais leur histoire ne s’arrête pas là. « Ma belle-mère, la grande-duchesse [Maria Romanova], raconte volontiers comment le tsar Nicolas aimait son thé », explique Victoria, épouse de l’héritier de la dynastie royale dormante de Russie, l’ancienne maison Romanov. L’arrière-grand-père de George était le grand-duc Kirill Vladimirovitch, cousin germain du dernier monarque de Russie, Nicolas II. Il est un descendant direct du prédécesseur de Nicolas, l’impitoyable réformateur anti-libéral Alexandre III. Si les membres de l’aristocratie russe n’avaient pas été éliminés au XXe siècle, George serait aujourd’hui le tsar. « La famille évoque ce passé de manière très personnelle », nous confie par téléphone Victoria, qui a épousé George lors d’une somptueuse cérémonie à Saint-Pétersbourg en octobre dernier. « Pour eux, ce n’est pas encore de l’histoire ancienne. En fait, c’est une question de chance si cette branche de la famille est encore en vie », dit-elle, affirmant qu’un bolchevik sympathisant de Saint-Pétersbourg les a aidés à fuir le pays. Le grand-duc George Mikhaïlovitch Romanov et Victoria Romanovna Bettarini, de leur nom complet,…
La royauté britannique admet devoir “faire plus” en termes de diversité de ses employés
NIKLAS HALLE’N via AFPLe Buckingham Palace le 17 avril 2021. DIVERSITÉ – Le palais de Buckingham a admis ce jeudi 24 juin devoir “faire davantage” pour favoriser la diversité au sein du personnel employé par la famille royale britannique, publiant pour la première fois des statistiques à ce sujet rendu brûlant par les récentes accusations de racisme. Cette publication intervient en pleine remise en question pour la famille royale britannique après les propos dévastateurs du prince Harry et de son épouse Meghan Markle, qui se sont mis en retrait de la monarchie et se sont installés en Californie. Le palais de Buckingham a révélé dans son bilan financier annuel pour 2020-2021 que la proportion de ses employés issus de minorités ethniques n’était que de 8,5%, avec un objectif de 10% pour 2022. Au Royaume-Uni, environ 13% de la population est issue d’une minorité ethnique, selon les données du dernier recensement, en 2011. “Nous ne sommes pas au niveau où nous voudrions être, malgré nos efforts”, a expliqué une source au sein du palais à l’agence de presse PA. “Nous reconnaissons que nous devons faire davantage”. Cette source a qualifié d’”étape importante” la publication de ces chiffres, qui étaient auparavant réservés à un usage interne. Elle a expliqué qu’en agissant ainsi, le palais s’attend à “rendre des comptes sur les progrès que nous avons réalisés. Et si nous ne faisons pas de progrès, nous devrons expliquer pourquoi”. Des accusations prises “très au sérieux” Dans une interview donnée en mars à Oprah Winfrey, et visionnée par quelque 50 millions de personnes dans le monde, Harry, un des petit-fils de la reine Elizabeth II, et son épouse métisse Meghan, avaient raconté qu’un membre non nommé de la famille royale s’était inquiété de la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie avant sa naissance….
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