De NRJ à Legend : Guillaume Pley, le buzz ou rien
Je ne suis “que” sage-femme, j’adore mon métier, pourtant, il m’a tant coûté – BLOG
SAGES-FEMMES – Je suis sage-femme parce que dans les années 2000 (j’oublie sans cesse la date), j’ai réussi un concours à l’issue duquel j’ai pu choisir entre devenir médecin, dentiste, ou sage-femme. J’ai choisi sage-femme. Je vous avoue que je ne saurais trop l’expliquer. Parce qu’un jour, durant l’année, les étudiants sages-femmes sont venus présenter ce métier mal connu, atypique. Je me rappelle un grand gaillard de presque 2 mètres qui s’appelait Charlie, d’une blonde longiligne dont j’ai cherché le prénom toute la nuit qui me revient à l’instant, Perrine, elle s’appelait Perrine. Il y en avait tant d’autres, Hamance je crois, Ma-So, Christine… «Ce métier, je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai.» Ils avaient l’air heureux, ça avait l’air d’être un chouette métier. Le jour du choix, c’était assez évident pour moi sans vraiment savoir vous expliquer pourquoi. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Publicité 4 années d’étude intenses S’en sont suivies des années intenses. Difficiles. Très. 4 années de cours, de stages dans les différentes structures de la région, des années pendant lesquelles on apprend la théorie, on accumule les heures de pratique (quand d’autres filières font le même nombre d’heures en une année supplémentaires). Des belles années. Des années où j’ai souvent pleuré en allant en garde, où je suis allée en cours avec mon pantalon à l’envers, mais où je me suis fait des amies pour la vie, et où j’ai trouvé ma place dans ce métier. Ce métier, je l’ai aimé, je l’aime, et je l’aimerai. Mais les années qui s’écoulent…
Les sages-femmes se disent “ignorées” par le Ségur de la Santé
gorodenkoff via Getty ImagesLes sages-femmes sont particulièrement insatisfaites du Ségur de la santé. SANTE – “Les grandes ignorées du Ségur de la santé”. Les sages-femmes ont du mal à digérer les conclusions du Ségur de la Santé. Dans une lettre ouverte publiée ce vendredi 17 juillet, la profession fait part de sa déception et estime être frappée “d’invisibilité”, en tant que personnel médical. “Profession médicale sous un statut hybride dans la fonction publique hospitalière, les sages-femmes auront été les grandes ignorées du Ségur de la santé. Non citées dans la revalorisation des professionnels paramédicaux et des médecins, elles sont encore victimes d’un statut qui ne leur reconnaît pas la pleine légitimité du statut médical”, déplore l’Ordre des sages-femmes. De fait estime cette profession “désabusée” et “insatisfaite”, les syndicats professionnels n’ayant pas été conviés au pilier 1 du Ségur qui se penchait sur la transformation et la revalorisation des métiers de soignants, les sages-femmes “ne se voient proposer aucune perspective, niant leur engagement dans la crise mais également le rôle fondamental qu’elles occupent au quotidien”. Leur revalorisation salariale a été ainsi “calquée” sur celle des professions paramédicales et non-médicales. L’Ordre qui rappelle que l’ensemble de la profession a été mobilisée pendant la crise sanitaire laisse également entendre que cet oubli est récurrent: “Les sages-femmes libérales, après avoir été oubliées dans le premier arrêté sur la distribution de masques, ont continué à travailler afin de garantir la sécurité des femmes et des nouveau-nés”. “Lasses d’être exclues”, et de voir le “caractère médical de leur profession ignoré” les sages-femmes demandent l’ouverture rapide de discussions avec les pouvoirs publics pour “aborder les évolutions attendues”. “L’hôpital et les politiques de santé doivent se réinventer et les sages-femmes sont lasses d’en être exclues (…) L’invisibilité de la profession doit prendre fin avec la pleine et entière reconnaissance…
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