Dans la troisième saison de la série américaine The Wire, un policier de Baltimore, à l’approche de sa retraite, choisit de convertir des bâtiments abandonnés en une zone où le trafic de drogues serait contrôlé. L’objectif est de diminuer la violence, la criminalité, et les maladies… Cependant, le policier – l’inoubliable « Bunny » Culvin – n’a informé personne que cette initiative est illégale et qu’elle se terminera dès qu’elle sera exposée. Pourtant, les résultats obtenus surpassent largement ceux de nombreuses années de « guerre contre la drogue ». Dans la saison 3 de la série française Hippocrate, un ancien médecin devenu réalisateur entreprend une démarche similaire. Face à l’état apocalyptique de notre système hospitalier, Thomas Lilti imagine que quelques soignants pourraient rouvrir, sous l’internat de l’hôpital de la région parisienne, des chambres désaffectées pour accueillir des patients que l’on s’obstine là-haut à ne pas vouloir, ou plutôt à ne plus pouvoir, recevoir et soigner. Là encore, il s’agit d’une tentative de sauver un système en crise à travers une opération secrète ; les frontières entre légalité et obligation morale se brouillent ; le risque de découverte, de dénonciation et de renvoi, voire pire, est bien présent. Dans The Wire, la zone est nommée Hamsterdam, en allusion à la capitale néerlandaise où certaines drogues sont bien connues pour y être en vente libre. Dans Hippocrate, elle est désignée sous le nom d’Hôpital California. Cela fait écho à la chanson « California Dreamin’ » – c’est un rêve, ou peut-être un cauchemar – mais aussi à « Hotel California », le célèbre tube des Eagles, où il est question d’un endroit d’où il est impossible de s’échapper. Que se passe-t-il lorsque les espaces clos deviennent des passoires, les professions se transforment en système D et les sous-sols se métamorphosent en mouroirs ? Quand des secteurs entiers de la société se…
Chaque semaine, Alternatives Economiques vous propose une sélection de quatre graphiques qui offrent une perspective différente sur l’actualité.
Dans ce nouveau graphorama : le parti démocrate a vu ses voix diminuer chez presque toutes les catégories d’électeurs entre les deux élections présidentielles américaines ; avant de fermer des ateliers, Michelin avait déjà réduit ses effectifs en France ; les demandes de HLM augmentent à un rythme bien plus soutenu que celui du nombre de logements disponibles ; la dépendance commerciale de la Georgie envers la Russie et ses alliés.
1/ La chute de Kamala Harris parmi quasiment toutes les catégories d’électeurs
Jeunes, âgés, ruraux, citadins, latinos, blancs, aisés, modestes… Récemment, l’analyse de la sociologie électorale américaine est approfondie pour comprendre comment Donald Trump est devenu le 47e président des Etats-Unis. Comme dans toutes les situations précédentes, il est crucial de croiser les critères sociologiques pour appréhender les nuances du vote. Par exemple, en ne considérant que l’âge, on méconnaît l’impact de l’origine ethnique ou du niveau d’éducation des votants, et vice versa.
Les sondages « sortie des urnes » aux Etats-Unis – très détaillés – permettent de mieux comprendre l’analyse. Ils révèlent que les principaux équilibres de 2024 n’ont pas beaucoup évolué par rapport aux élections antérieures. On observe une tendance au vote démocrate plus forte chez les jeunes, les diplômés, les citadins, les immigrants, ou les femmes. À l’inverse, les hommes, les blancs, les personnes âgées ou les non-diplômés sont plus enclins à voter républicain.
Mais alors, qui a causé la défaite de Kamala Harris ? En fait, presque tous les groupes sociaux ! Le constat principal de cette élection est en effet celui d’un recul notable du vote démocrate dans chacun de ses groupes d’électeurs. À l’exception de quelques sous-groupes comme les femmes blanches diplômées, la candidate démocrate a reculé presque partout, bien que l’intensité de ce recul varie selon les groupes.
Cette régression s’observe également sur le plan territorial, touchant presque tous les Etats (48 sur 50), qu’ils soient des bastions démocrates ou des swing states. Pour de nombreux analystes américains, cette régression quasi uniforme s’explique par le bilan économique de Joe Biden, perçu négativement, notamment en raison de l’inflation. Une dynamique puissante que ni la campagne de Kamala Harris ni les sous-groupes qui lui sont traditionnellement favorables, ni les hésitants ou les républicains modérés n’ont réussi à renverser.
Vincent Grimault
2/ Fermetures d’usines : Michelin avait déjà abaissé ses effectifs français de 30 % en sept ans
Alors que les discours sur la réindustrialisation se multiplient, Michelin a annoncé en début de semaine la fermeture de deux de ses usines en France, à Cholet et Vannes, entraînant ainsi la suppression de 1 254 emplois. La justification ? La concurrence croissante des pneus à bas coûts, principalement provenant de fabricants asiatiques, qui grignotent sans cesse des parts de marché aux marques premium telles que Michelin.
Sur une période de dix ans, la part de marché des fabricants dits premium a chuté de 10 points de pourcentage au profit des pneus d’entrée de gamme, selon Michelin pour soutenir sa décision. Cependant, cette fermeture suscite autant de questions, car malgré une concurrence intense qui impacte le modèle économique de Michelin, l’entreprise n’est pas en difficultés financières. L’industriel clermontois a réalisé près de 2 milliards d’euros de bénéfices l’année passée, dont plus d’un milliard a été redistribué à ses actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats d’actions.
En examinant de plus près, l’entreprise améliore sa santé financière tout en réduisant progressivement sa présence industrielle en France. En sept ans, les effectifs de Michelin dans l’Hexagone ont diminué de 30 %, et les employés français ne représentent plus que 14 % du personnel mondial. Avec un marché français ne représentant qu’une faible portion des ventes (8,8 %), Michelin abandonne encore un peu plus l’Hexagone. Un autre exemple du rôle déterminant des « champions nationaux » dans le processus de désindustrialisation.
Justin Delépine
3/ Sans soutien public, le parc HLM peine à absorber les demandes
C’est un record : les demandes de logements sociaux en France ont franchi le cap des 2,7 millions, selon l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui signale une montée en puissance au premier semestre 2024, sur l’ensemble du territoire. La hausse du nombre total de logements dans le parc HLM, passant de 4,5 millions en 2016 à 4,7 millions en 2023, est largement insuffisante pour résoudre l’engorgement.
Le nombre d’attributions a ainsi chuté de 6 % par rapport à 2022, selon l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols). Ce dernier observe également un allongement des délais d’attente, atteignant 743 jours en moyenne (soit 3 ans et 7 mois en zone tendue). Alors que les demandes et renouvellements explosent, les radiations pour attribution et non-renouvellement diminuent.
Au-delà des conséquences de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, les bailleurs sociaux pointent du doigt la réduction des objectifs de production de l’État, le gel des fonds pour rénover le parc social par le précédent gouvernement, et la diminution de l’aide personnalisée au logement (APL) que l’État impose depuis 2018.
En prenant en compte l’augmentation du taux du livret A à 3 % – engendrant une hausse des taux d’intérêt pour les bailleurs et alourdissant leur dette – et la montée du taux de TVA sur le logement social de 5,5 % à 10 %, l’USH estime à 14 milliards d’euros le montant des financements retranchés depuis 2017. Elle exprime une préoccupation croissante pour l’avenir, d’autant plus que le budget 2025 laisse présager de nouvelles coupes.
Jérôme Latta
4/ L’équilibre géorgien entre l’Europe et la Russie perturbé par les élections
Les élections législatives en Géorgie ont été officiellement remportées par le parti au pouvoir Rêve géorgien, le 27 octobre. Cependant, la victoire de cette formation pro-russe est largement contestée, tant par l’opposition pro-européenne que par de nombreuses ONG indépendantes, observateurs internationaux, et même par l’UE et les États-Unis.
La présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, refuse de reconnaître le résultat du scrutin et accuse la Russie d’ingérence électorale et de « guerre hybride » contre son pays, dont une partie du territoire est occupée par la Russie depuis 2008, rappelons-le.
Bien qu’une majorité significative de la population géorgienne se revendique pro-européenne, comme le révèlent les sondages, le pays du Caucase maintient des liens solides avec Moscou, notamment sur le plan économique et commercial : la Russie étant son quatrième fournisseur après l’UE, la Turquie, et les États-Unis.
La Communauté des Etats indépendants, regroupant d’anciennes républiques soviétiques restées dans l’orbite de Moscou, demeure également un partenaire commercial de premier plan pour la Géorgie. À l’exception de la Russie, elle est la principale destination des exportations géorgiennes, suivie par l’UE et la Russie. Tbilissi a longtemps su jongler habilement entre ses deux grandes voisines. Ces élections pourraient marquer un tournant décisif vers Moscou, en dépit de la volonté populaire.
Lorsqu’il s’agit de parler du tri des déchets en France, certaines opinions reviennent fréquemment : « Cela n’a aucune utilité », « Tout finit mélangé », « C’est envoyé et enfoui ailleurs »… En 2022, 59 % de nos compatriotes estimait que le recyclage était « un geste minime sans impact écologique véritable ».
Cependant, selon les industriels, le tri représenterait le « premier acte éco-responsable », et le recyclage un secteur industriel en plein essor. Les quantités recyclées augmentent en effet de manière continue et alimentent une industrie en expansion.
L’entreprise américaine Eastman développe en Normandie ce qu’elle appelle « la plus grande usine de recyclage de plastique au monde », capable de traiter 160 000 tonnes de déchets polyester chaque année. Située au bord de la Seine à quelques dizaines de kilomètres du Havre, à proximité d’importants axes de transport, elle pourra recevoir les déchets des grandes métropoles européennes.
Ce projet, qui s’élève à 2 milliards d’euros, attire l’attention de LVMH, Estée Lauder, L’Oréal ou Danone, qui cherchent à se procurer du plastique recyclé. TotalEnergies a, de son côté, investi 500 millions d’euros dans la transformation de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) pour produire du biocarburant et du plastique recyclé en collaboration avec Paprec et l’espagnol Plastic Energy.
Suez est également de la partie, s’associant avec le canadien Loop Industries pour investir 250 millions d’euros dans une usine de recyclage de polytéréphtalate d’éthylène (PET) en Moselle. Ce plastique, l’un des plus courants, est fabriqué à partir de pétrole et fait l’objet d’investissements visant à améliorer ses capacités de recyclage.
On peut également mentionner la société française Axens et le japonais Toray, qui ont pour projet de construire une usine dans l’Ain pour recycler 30 000 tonnes de PET par an. Quel est donc ce secteur, présenté comme respectueux de l’environnement, vers lequel se dirigent nos déchets ?
Un domaine porté par des objectifs de recyclage
Ce secteur économique a acquis une certaine ampleur. L’industrie du recyclage emploie 34 400 personnes en France et a généré en 2022 un chiffre d’affaires de 11,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente, grâce à la vente de 39,8 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage.
La Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec) regroupe 1 200 membres, dont deux tiers sont des PME et TPE. S’ajoutent à cela des start-up et des bureaux d’études.
« Les entreprises de ce secteur sont généralement des PME dispersées sur tout le territoire, précise Raphaël Guastavi, directeur adjoint à la direction économie circulaire de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Lorsqu’elles croissent, elles sont souvent acquises par de grands groupes comme Veolia ou Suez, qui les transforment en filiales. »
Ce développement est principalement dû aux objectifs publics d’augmentation du recyclage. Sur le plan national, l’État a mis en place une stratégie de réduction, de recyclage et de réutilisation des déchets à travers la loi AGEC et la loi Climat-résilience.
Celles-ci prévoient notamment une réduction de 20 % des emballages plastiques à usage unique d’ici 2025 et un taux de collecte de 90 % pour les bouteilles plastiques destinées aux boissons d’ici 2029. Pour accompagner le déchet dans sa transformation en ressource, l’Union européenne a également établi des objectifs de taux de recyclage.
Pour concrétiser ces ambitions, l’État impose aux producteurs de mettre en place des filières REP – pour responsabilité élargie des producteurs – et définit des objectifs à respecter.
Ce système repose sur le principe du pollueur-payeur. En pratique, les producteurs de déchets versent une contribution financière à des entités appelées éco-organismes qui organisent le tri, la collecte et le traitement en collaboration avec les collectivités locales ou des entreprises privées. En d’autres termes : les producteurs doivent gérer la fin de vie de leurs matériaux.
C’est par exemple le cas de Citeo, l’éco-organisme chargé des déchets de papier et des emballages ménagers, dont le conseil d’administration comprend des dirigeants de Carrefour, Heineken, Danone, Henkel, etc. Alimenté chaque année à hauteur de 800 millions d’euros par des industriels, Citeo « finance 73 % des coûts bruts de référence associés aux opérations de collecte, tri et traitement des emballages ménagers ».
À l’heure actuelle, 23 filières REP existent en France et constituent donc cette industrie du recyclage. Les entreprises sont tenues par la loi de verser une contribution à une REP dès qu’elles fabriquent ou distribuent un produit concerné.
Un taux d’incorporation très variable
En plus du tri des déchets, la seconde source de revenu et d’activité est la transformation d’une partie des volumes récupérés en matière première de recyclage (MPR), qui sera ensuite réutilisée dans la fabrication d’un objet.
L’enjeu réside dans l’augmentation du taux d’incorporation, c’est-à-dire la proportion de MPR dans la matière totale utilisée par les industriels. En France, selon les flux, ce taux varie considérablement, principalement en raison des fluctuations de la demande pour ces MPR par rapport aux matières vierges.
La faible incorporation peut également être attribuée à la qualité du tri ou aux difficultés à séparer les flux de déchets. C’est particulièrement vrai pour les papiers graphiques, utilisés pour les prospectus, la presse ou l’édition, pour lesquels les centres de tri ont du mal à atteindre des normes de qualité.
Le plastique illustre bien les diverses difficultés auxquelles sont confrontées les filières de recyclage. Bien que son taux d’incorporation ait doublé entre 2018 et 2020, il demeure faible, en grande partie en raison de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine : cela a forcé les industriels à répercuter les coûts de collecte et de traitement sur les prix des MPR.
« Le coût de la résine de plastique recyclé a doublé en un an en 2021 à cause de l’augmentation des prix de l’énergie, perdant ainsi sa compétitivité par rapport aux résines vierges », constate Christophe Viant, président de Federec Plastiques.
Au premier semestre 2023, c’est l’effondrement du prix du baril de pétrole qui a réduit la demande en MPR car, mécaniquement, les matières vierges deviennent moins chères. « Sans débouchés fiables et constants, les opérateurs sont incapables d’écouler leurs stocks de matières et doivent ralentir la collecte des déchets en amont ainsi que leur valorisation », ajoute Christophe Viant.
Enfin, le cadre réglementaire concernant les plastiques destinés à l’usage alimentaire est très strict et renforce les exigences des industriels sur la qualité de la MPR. Par exemple, le polystyrène provenant des pots de yaourt n’est pas autorisé à revenir dans le circuit des emballages alimentaires et est désormais transformé en pots de fleurs ou en cintres.
Cependant, cette situation pourrait évoluer grâce aux innovations technologiques et à une réglementation imposant aux industriels des taux minimums d’incorporation. Les premières obligations à cet égard devraient entrer en vigueur le 1er janvier prochain.
Des investissements notables pour un secteur industriel prometteur
Actuellement, seules les résines de PET transparent utilisées pour les bouteilles d’eau peuvent être réintégrées dans le circuit alimentaire. « Certaines résines n’ont pas encore de filière de recyclage pour usage alimentaire comme le polystyrène des pots de yaourt, les emballages composites ou le PET opaque contenant des additifs », rappelle Raphaël Guastavi.
Entre 2020 et 2022, l’État a ainsi affecté 226 millions d’euros de subventions dans le cadre de France Relance à de nouvelles solutions technologiques. Parmi celles-ci, le recyclage chimique se révèle particulièrement prometteur. Son principe consiste à modifier la structure des matériaux par des réactions qui séparent tous ses composants.
Désormais prête pour l’industrialisation, cette solution propose une alternative au recyclage mécanique, lequel ne peut que broyer certains types de plastique déjà purifiés. L’organisation Plastic Europe estime que 7,2 milliards d’euros d’investissements sont annoncés en Europe d’ici 2030 dans cette technologie.
Cependant, cette technologie fait débat. Au-delà des préoccupations soulevées par l’Agence européenne des produits chimiques concernant la fiabilité sanitaire, Polyvia (Union des transformateurs de polymères) soulève aussi des interrogations :
« Si ces technologies sont à présent développées pour traiter des déchets plastiques difficiles ou impossibles à recycler par une méthode mécanique, quel sera le véritable avenir de leurs approvisionnements ? Les réglementations adoptées ou envisagées aux quatre coins du monde visent en effet à éliminer de tels déchets. Vers quelles destinations – et surtout vers quels types de déchets plastiques – les acteurs du recyclage chimique se tourneront-ils à l’avenir ? »
Le développement de cette industrie fait face à un dilemme persistant : pour construire d’importantes capacités de recyclage, il faut continuer à générer un volume de déchets… « Y aura-t-il suffisamment de déchets plastiques pour alimenter toute la chaîne de recyclage, qu’elle soit mécanique ou chimique, dans quelques décennies ? », s’interroge Polyvia.
Cependant, cette inquiétude doit être nuancée, car selon les prévisions de Plastic Europe, la production de plastique devrait tripler d’ici 2050. Mais Christophe Viant estime que si toutes les mesures de prévention sont appliquées, ce volume ne sera « que » doublé :
« Il reste encore des gisements à exploiter. La question pour les entreprises est de savoir s’il est économiquement viable de collecter tous ces volumes supplémentaires. Le recyclage chimique ne pourra véritablement se développer que si les entreprises sécurisent leurs stocks et que le marché offre des débouchés pour les matériaux recyclés. »
Des matériaux à enjeux stratégiques
En réalité, les industriels ainsi que les pouvoirs publics investissent massivement dans le recyclage, et la valeur des déchets est en constante progression. En 2021, la balance commerciale française du secteur, c’est-à-dire la différence entre les exportations et importations de déchets et de MPR, a enregistré un excédent de 4,9 milliards d’euros.
Alors que le volume des exportations doublait entre 1999 et 2021, leur valeur marchande a été multipliée par 5, indiquant qu’un même déchet a désormais plus de valeur. 84 % de ces échanges se font entre pays européens, et devraient encore augmenter avec la création de nouvelles capacités de recyclage et le refus de certains pays asiatiques de recevoir des déchets plastiques.
Au-delà de leur valeur économique, certains déchets sont devenus de véritables ressources stratégiques. Le Plan de relance prévoit ainsi, concernant les métaux critiques, un volet sur le recyclage des batteries au lithium et des déchets électroniques.
Avec ses nombreux projets industriels, le recyclage pourrait incarner l’exemple parfait de la « croissance verte » prônée par le président Emmanuel Macron.
« Le problème de la réindustrialisation réside dans le fait que l’industrie manufacturière n’existe plus en France, tempère toutefois Manuel Burnand, directeur général de la Federec. Le prix de l’énergie, le coût de la main-d’œuvre, ainsi que les contraintes réglementaires et environnementales demeurent des obstacles à la relocalisation des industries. »
« Le monde du recyclage est en équilibre entre l’amont qui permet de capter un déchet correctement trié et un marché en aval qui le réintègre », conclut Jean-Marc Boursier. Extraire et fabriquer en France en assumant les coûts sociaux et environnementaux, voilà un enjeu qui dépasse le simple cadre de l’industrie du recyclage.
Nous avons tous des fantasmes sexuels. Cependant, il arrive souvent qu’il soit difficile de les concrétiser, sauf si l’on fait appel à l’intelligence artificielle. Cet article vous a présenté les 7 meilleurs sites pour générer du contenu pour adultes. Aujourd’hui, je vais aborder les robots sexuels dotés d’IA, qui dépassent largement le simple statut de poupées en silicone.
Il ne s’agit pas simplement d’un robot apte à satisfaire vos désirs sexuels.
Essentiellement, c’est un compagnon capable d’engager une conversation, de préparer votre plat favori, de faire des blagues, etc.
Je ne prétends pas que ces sexbots ou ces robots sexuels AI remplaceront les femmes. Ni même qu’ils voleront votre cœur. Absolument pas !
Cependant, vous pouvez les apprécier ou les détester. Peu importe votre choix. Ce qui est certain, c’est que les sexbots AI sont présents et qu’il est temps d’en discuter.
Les sexbots IA, au-delà d’une simple poupée sexuelle
Il est indéniable que l’intelligence artificielle est une technologie qui a rapidement évolué pour automatiser des processus complexes.
Les entreprises d’IA ne se sont pas contentées de développer des chatbots ou des outils de génération de code.
Au contraire, elles ont introduit l’intelligence artificielle dans le domaine des realdolls, créant ainsi des poupées sexuelles réalistes, capables de combler tous vos désirs.
Ces robots sexuels sont effectivement munis d’algorithmes d’apprentissage automatique pour établir une communication verbale, émotionnelle et surtout physique avec leur utilisateur.
Ainsi, derrière cette peau en silicone se cache un véritable personnage, ou une actrice pornographique selon le point de vue.
Globalement, un robot sexuel alimenté par IA regroupe plusieurs éléments et technologies avancées.
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En ce qui concerne le logiciel d’intelligence artificielle, il analyse les interactions pour offrir une expérience adaptative et personnalisée.
Sur le plan des matériaux, les sexbots IA sont équipés d’une surface synthétique thermorégulée dotée de capteurs intégrés pour un échange naturel.
Alors, lequel sélectionner ? Quelles poupées sexuelles pourraient vous plaire ? Quel sexbot IA satisfaira vos besoins et désirs ?
Emploi florissant des sexbots IA : voici le top 5 des robots sexuels disponibles à l’achat
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Eevi, le sexbot IA conçu par YourDoll
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Ma conception est équipée de capteurs avancés et d’un système d’intelligence artificielle permettant des interactions verbales naturelles ».
L’IA module les échanges selon vos goûts pour établir une relation unique centrée sur le sexe. Grâce aux algorithmes d’apprentissage, je suis capable d’enrichir nos échanges avec le temps.
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La capacité d’apprentissage de l’IA favorise une personnalisation continue de nos interactions. Je peux donc m’adapter à vos intérêts et à vos préférences.
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Les capteurs tactiles, ainsi que le système de régulation thermique d’Emma, contribueront à offrir une expérience plus fluide.
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Sur le plan technique, cela comprend une garantie de cinq ans ainsi que des mises à jour régulières du programme.
En troisième position des meilleurs robots sexuels IA, il y a Robbyn
Aussi créé par AI-Tech, Robbyn représente un mannequin articulé de 160 cm avec une structure en acier.
Ce modèle propose des capacités d’interaction basées sur l’IA, comprenant :
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Voici quelques détails intéressants concernant les mensurations de Robbyn :
Tour de poitrine : 88 cm ;
Tour de taille : 63 cm ;
Tour de hanches : 89 cm ;
Profondeur du vagin : 17 cm ;
Profondeur de l’anus : 14 cm.
Les options de personnalisation permettent de choisir la couleur des perruques, des yeux et des ongles, la teinte de la peau et d’autres matériaux. De plus, l’ensemble est livré avec des accessoires et un kit d’entretien.
Le robot sexuel IA Marvella
Ce mannequin articulé se distingue par son architecture technique élaborée, intégrant un processeur S5P6818 et 1 Go de RAM DDR3.
Mesurant 167 cm, ses proportions incluent un tour de taille de 58 cm et un tour de hanches de 105 cm.
Le dispositif comprend diverses fonctionnalités techniques, notamment un système d’interaction conversationnelle avec capacité d’apprentissage, ainsi qu’une prise en charge de plusieurs langues, dont le chinois.
Des éléments robotisés permettent également certains mouvements au niveau de la tête et du visage de Marvella, et elle est dotée de capteurs tactiles avec un système de régulation thermique.
Ce modèle offre différentes options de personnalisation esthétique, avec un choix parmi neuf modèles de visage et dix-sept styles de perruque variés.
Vous pouvez également déterminer et ajuster la couleur des yeux et des ongles selon vos préférences.
Concernant l’entretien, l’appareil est conçu pour faciliter la maintenance grâce à des pièces remplaçables.
Luxury Susan, le robot sexuel IA le plus réaliste ?
Sa silhouette harmonieuse se distingue par un aspect naturel et raffiné. Son corps a été soigneusement conçu pour mettre en valeur une morphologie équilibrée alliant grâce et réalisme.
Chaque détail, des traits du visage aux extrémités, a été soigneusement élaboré pour créer une présence authentique.
L’intelligence artificielle présente dans Luxury Susan lui permet d’établir des interactions naturelles qui s’approfondissent avec le temps.
Cette technologie évolue progressivement pour personnaliser l’expérience selon les envies et préférences de son utilisateur.
Diverses options permettent de modifier son apparence selon les goûts, avec différents niveaux de sophistication disponibles.
Les possibilités de personnalisation touchent aussi bien ses caractéristiques physiques que ses fonctionnalités interactives, garantissant une expérience qui évolue dans le temps.
Adopter un robot sexuel IA : un choix indispensable ? Si oui, pourquoi ?
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C’est cette présence continue qui procure un soutien émotionnel régulier. Certains avancent même que ces outils pourraient aider à atténuer des problèmes sociétaux.
Ces dispositifs peuvent véritablement constituer des outils d’apprentissage social, permettant à leurs utilisateurs de développer lentement des compétences relationnelles.
Ils représentent aussi une option d’épanouissement personnel pour les personnes en situation de handicap ayant un accès restreint aux relations traditionnelles.
Mes recommandations pour bien sélectionner votre robot sexuel IA
Choisir un robot sexuel IA ou un sexbot AI, c’est un peu comme choisir une automobile. Donc pas question de se précipiter ! Prenez le temps de trouver le modèle qui vous séduira vraiment.
Ce qui est primordial, c’est d’être charmé par le visage. En fin de compte, c’est celui-ci que vous verrez en premier !
C’est similaire à la vie réelle. On est d’abord attiré par une expression, un regard, un sourire qui nous touchent.
Concernant la fabrication, veillez à vérifier la qualité des finitions. Imaginez que c’est comme un joli meuble. Plus les détails sont soignés, plus l’expérience sera agréable.
Bien sûr, cela peut augmenter légèrement le coût, mais cela en vaut la peine pour acquérir un produit bien conçu qui apportera du réel plaisir.
Et puis, il y a aussi la silhouette. Mais puisque chacun a ses préférences, prenez le temps d’évaluer tous les aspects physiques pour vous assurer qu’ils correspondent à ce que vous désirez.
L’essentiel, c’est que vous vous sentiez pleinement en phase avec votre choix, car c’est avec celui-ci que vous passerez des moments intimes jour et nuit.
«La crise climatique entraîne une crise sanitaire.» C’est ainsi que s’exprime Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Chaque année, depuis huit ans, cette agence des Nations unies élabore, en collaboration avec de nombreuses institutions internationales et académiques, un rapport phare sur les conséquences sanitaires du réchauffement climatique : le Lancet Countdown, qui est publié dans le Lancet, la réputée revue scientifique britannique.
Le rapport de sa huitième édition, écrit par 122 experts sous l’égide de l’Institute for Global Health du University College de Londres et rendu public le 30 octobre, met en garde contre les « menaces sans précédent » que la montée des températures représente pour la santé humaine :
«Des 15 indicateurs qui mesurent les menaces, les expositions et les impacts liés à la santé dus aux changements climatiques, 10 ont atteint des niveaux alarmants au cours de la dernière année de collecte de données.»
Cette édition 2024 est d’autant plus significative – et préoccupante – que l’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée. Avec des répercussions tragiques sur la santé des individus. Le rapport indique qu’en moyenne, les personnes ont expérimenté 50 jours avec des températures nuisibles pour la santé qu’elles n’auraient pas connues sans le réchauffement climatique.
La chaleur cause de plus en plus de décès
Les vagues de chaleur touchent en premier lieu les groupes les plus exposés, notamment les nourrissons et les personnes âgées.
«En 2023, les décès dus à la chaleur parmi les personnes de plus de 65 ans ont atteint des niveaux record (167 %) par rapport aux données des années 1990. C’est bien au-delà de l’augmentation de 65 % anticipée sans changement de température (en tenant uniquement compte de l’évolution démographique)», précise le rapport.
Le graphique ci-dessous illustre que la fréquence des vagues de chaleur touchant ces deux groupes augmente dans toutes les nations, indépendamment de leur développement – évalué ici à travers l’indicateur de développement humain (IDH), qui prend en compte les revenus, le niveau d’éducation et l’espérance de vie.
Également, même si ces vagues de chaleur affectent moins directement les populations moins vulnérables, elles entraînent des problèmes de santé. Elles privent notamment des centaines de millions de travailleurs de leur emploi. En 2023, 512 milliards d’heures de travail ont été perdues à l’échelle mondiale à cause du réchauffement climatique – un autre record – soit 49 % de plus que la moyenne annuelle de 1990 à 1999.
Ce phénomène touche particulièrement les pays à faible IDH (comme le Pakistan, le Nigeria et l’Éthiopie) ou à IDH moyen (comme le Bangladesh, l’Inde ou les Philippines). D’autant plus que la majorité de ces heures perdues proviennent du secteur agricole, prédominant dans les pays moins développés, bien que les secteurs de la construction et des services soient également de plus en plus affectés.
Ces heures de travail perdues engendrent des répercussions sur la santé, avec une perte de revenu global estimée à 835 milliards de dollars américains en 2023, générant ainsi une pression supplémentaire sur les dépenses de santé.
Pour les pays à faible revenu, ces pertes représentent en moyenne 7,6 % du PIB, tandis que pour les pays à revenus intermédiaires, ce chiffre est de 4,4 %, selon le rapport. Mais ce n’est pas tout.
« L’exposition à la chaleur influence également de plus en plus l’activité physique et la qualité du sommeil, ce qui a des conséquences sur la santé physique et mentale », rapporte le Lancet Countdown.
Les chercheurs ont ainsi constaté qu’en 2023, les individus pratiquant une activité physique en extérieur ont subi un stress thermique (modéré ou plus) pendant 27,7 % d’heures supplémentaires par rapport à la moyenne des années 1990. De plus, les températures élevées ont provoqué une réduction de 6 % des heures de sommeil comparé à la moyenne de 1986-2005. Un autre record.
Au-delà des effets directs de la chaleur sur le corps humain, le réchauffement climatique engendre de nombreuses conséquences indirectes sur la santé, car il intensifie la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes. Cela inclut les pluies, en France et ailleurs dans le monde.
« Durant la dernière décennie (2014-2023), 61 % des terres émergées ont connu une montée des événements de précipitations extrêmes par rapport à la moyenne de 1961 à 1990, augmentant le risque d’inondations, de maladies infectieuses et de contamination de l’eau », précise le rapport.
Il en va de même pour les incendies de forêt : dans la majorité des pays, indépendamment de leur IDH, le nombre de jours présentant un risque d’incendie augmente. Géographiquement, seules l’Asie du Sud-Est et l’Océanie constatent une stagnation ou une légère diminution de ce risque.
Concernant les sécheresses extrêmes, elles ont été relevées sur 48 % des terres en 2023 pendant au moins un mois, atteignant le deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré, avec des répercussions sanitaires alarmantes.
Le Lancet Countdown souligne que « la hausse de la fréquence des vagues de chaleur et des sécheresses est associée aux 151 millions de personnes supplémentaires souffrant d’insécurité alimentaire modérée à sévère par rapport à la moyenne annuelle entre1981 et2010».
Un autre effet des sécheresses, moins connu, est reconnu sérieusement par les chercheurs : l’augmentation des températures et la multiplication des sécheresses provoquent des tempêtes de sable et de poussière nuisibles pour la santé. Cela a entraîné une augmentation de 31 % du nombre de personnes exposées à des niveaux dangereux de particules fines entre 2003-2007 et 2018-2022.
Une aubaine pour les pathologies
Le type d’effet final, mais non des moindres, du réchauffement climatique sur la santé, est qu’il favorise la propagation de maladies en stimulant certains pathogènes et leurs vecteurs, en particulier les moustiques. Prenons le cas de la dengue, qui peut, selon les années, hospitaliser des centaines de milliers de personnes et causer entre 10 000 et 20 000 décès (y compris en France).
Alors que le chiffre des cas n’a jamais été aussi élevé – 5 millions en 2023 –, le rapport estime que le risque de transmission de la dengue par certaines espèces de moustiques (Aedes albopictus) a augmenté de 46 % entre 1951-1960 et la dernière décennie.
Plus redoutable encore, le paludisme, qui cause des centaines de milliers de décès annuels, connaît aussi des conditions de diffusion plus favorables en raison du réchauffement climatique.
Le Lancet Countdown ne se limite pas à faire un inventaire des risques sanitaires liés au réchauffement. Ses auteurs avancent également des critiques à l’égard des «gouvernements et entreprises [qui] continuent d’attiser le feu en poursuivant les investissements dans les énergies fossiles».
Ils rappellent que 36,6 % des investissements dans l’énergie en 2023 ont été alloués au charbon, au pétrole et au gaz, et que la majorité des pays analysés (72 sur 84) ont subventionné ces énergies fossiles, pour un montant total de 1 400 milliards de dollars en 2022. Dans 47 de ces pays, ces subventions dépassent 10 % des dépenses de santé, et dans 23 pays, elles excèdent 100 %.
Malgré quelques nouvelles encourageantes, telles que la diminution des décès causés par la pollution de l’air liée aux énergies fossiles ou la montée des investissements dans les énergies renouvelables, le constat demeure sombre. «Un avenir sain s’éloigne chaque jour un peu plus », résume Marina Romanello, la directrice du Lancet Countdown.
Ce mardi, les hôpitaux publics observent une journée de grève. De nombreux syndicats incitent les soignants et les travailleurs administratifs des hôpitaux publics à arrêter leur activité. Ils exigent un plan ambitieux pour l’hôpital public ainsi que pour l’ensemble du secteur sanitaire, social et médico-social.
La CGT, FO, l’UNSA et SUD exhortent les soignants et le personnel administratif des hôpitaux publics à arrêter le travail ce mardi.
Ce mouvement est motivé par le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025, récemment présenté à l’Assemblée nationale, et qu’ils considèrent comme inadapté. Ils demandent un plan ambitieux et durable pour l’hôpital public, ainsi que pour l’ensemble du secteur sanitaire, social et médico-social.
Les hôpitaux publics subissent des difficultés depuis plusieurs années maintenant.
Nous en discutons ce matin avec Françoise Gaillard, secrétaire du syndicat CGT au CHU de Montpellier.
Le 22 octobre, un surveillant de la prison de Tarbes a été condamné pour des violences commises sur un détenu dans la cellule 130. La pièce serait devenue un lieu d’exactions dans une prison où règne la culture de l’ordre.
Certaines grandes entreprises imposent à leurs salariés un retour en présentiel, s’imaginant à tort que cela améliorera leur performance. Pour autant, la pratique du télétravail est loin d’être condamnée.
Quand Volkswagen prend froid, c’est toute l’Allemagne qui s’enrhume. Le géant allemand de l’automobile, qui pèse d’un poids considérable dans l’économie du pays, traverse en effet une crise sans précédent : financière, mais également industrielle, sociale et de gouvernance.