La démocratie américaine sous perfusion des milliardaires
La campagne présidentielle mobilise des milliards de dollars, et le poids politique croissant de quelques richissimes donateurs fait courir des risques de dérive oligarchique aux Etats-Unis.
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Le nouveau RPG de Studio Zero est une aventure gigantesque avec beaucoup à faire. Voici par où commencer.
Des algues élastiques, des distributeurs automatiques inversés, des boîtes à emporter avec code QR : c'est ainsi que nous pouvons mettre fin à l'absurde dépendance de la société aux plastiques à usage unique.
Vinod, écrivain de 38 ans, est d’avis que l’amour est un luxe qu’il faut parfois payer très cher. Il ne sort pas ça de nulle part, puisque son premier petit ami lui a extorqué de l’argent, près de dix ans avant la dépénalisation du sexe gay en Inde. À cette époque, Vinod n’osait pas le quitter de peur de se retrouver face à une solitude écrasante. « Il ne gagnait pas beaucoup d’argent et avait l’habitude de m’en emprunter, ce qu’au début je trouvais normal », raconte-t-il à VICE. « Il me disait qu’il avait besoin de cet argent pour se déplacer, manger, acheter des vêtements, payer ses factures, etc. Mais avec le temps, c’était devenu un acquis. Il le faisait sans sourciller. Je pense que quelque part, c’était un peu de ma faute. Je l’avais habitué à ça, et c’était une erreur. » Publicité Vinod prenait évidemment note des montants qu’il prêtait à son petit ami. Quand il a commencé à remarquer que ce dernier ne sortait jamais son portefeuille de sa poche, il a fini par lui demander où passait tout cet argent. « Il évitait de répondre à mes questions et, à la place, n’arrêtait pas de me faire des câlins en me disant “bébé, je vais te rembourser. Tu sais que je ne veux que ton bien”. Il débitait ce discours classique sans aucune hésitation, avec une confiance suprême. Je pense que si on croit au baratin d’un escroc, c’est parce qu’on est tellement en manque d’affection que se faire entuber financièrement n’a plus aucune importance ». Dans une nouvelle moins connue de l’écrivain américain Kurt Vonnegut, on peut voir toute l’étendue de l’infidélité financière — sa justification et son absurdité. The Foster Portfolio, également adapté en court métrage, raconte l’histoire d’un type sans le sou, Herbert Foster, qui apprend qu’il a…
Je suis née et j’ai grandi en Émilie, dans le nord-est de l’Italie. Techniquement, la région comprend également la Romagne et sa capitale est Bologne, mais en tant que véritable patriote régionale, je m’identifie comme une Émilienne avant tout. Ce qui rend ma région si spéciale pour moi, ce sont les Apennins, une chaîne de montagnes qui s’étend tout au long de la péninsule italienne, et l’hospitalité des Émiliens. Malgré nos différences avec nos voisins romagnols, nous partageons l’amour de la cuisine. Récemment, j’ai décidé de retracer l’histoire de plats émiliens comme le scrigno di Venere (« le coffre au trésor de Vénus »), une tarte aux pâtes farcie de ragù (ou sauce bolognaise) et de béchamel. Au cours de ma quête, j’ai découvert un autre plat local appelé la bomba di riso (« la bombe de riz »), une boule de risotto cuite au four, enveloppée de fromage et de jambon et déposée sur un lit de ragù. Après quelques recherches, je trouve finalement un restaurant qui propose ce plat dans la ville de Reggio d’Émilie. L’Arrogant Pub est l’un de mes endroits préférés et n’est pas aussi snob qu’il n’y paraît. Il a d’abord été réputé pour ses burgers, mais la cuisine s’oriente désormais vers des plats régionaux. « Au XXe siècle, les plaines de Reggio d’Emilie étaient pleines de rizières », explique Alessandro Belli, propriétaire de l’Arrogant Pub. L’ingrédient était bon marché et abondant, ce qui a incité les habitants à l’utiliser de manière toujours plus créative. « C’est de là qu’est née la bombe de riz. Les familles pauvres des montagnes l’assaisonnaient avec des champignons séchés, tandis que les riches le mangeaient avec un ragù de venaison, de chevreuil ou même de pigeon. » C’était autrefois un plat typique du déjeuner dominical. Belli se souvient d’en avoir mangé, enfant, pour célébrer une fête catholique, mais…
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