La Âme Divisée de “Bad Kreyòl”
Dominique Morisseau médite sur l’identité et sur les possibilités du langage dans sa nouvelle pièce, qui se déroule en Haïti.
Quelle distance peuvent parcourir les publicités politiques pour influencer le vote ?
Dans ses 公告, Kamala Harris marche sur une ligne entre l’illumination des problèmes et la reconnaissance de la folie historique de son adversaire ; Donald Trump cible sa base.
D’où viennent nos soupirs ?
Au début du XVIIe siècle, à Venise, un pont en calcaire blanc fut construit pour relier les cellules d’interrogatoire du palais des Doges aux cachots d’une prison située de l’autre côté du canal. Baptisé le pont des Soupirs par Lord Byron, c’est là que les détenus portaient un dernier regard sur la ville et, selon la légende, laissaient échapper un soupir de regret ou de remords. Une autre légende se veut plus romanesque : si deux amoureux s’embrassent sous le pont au coucher du soleil, alors leur amour sera éternel et leur union suscitera de langoureux soupirs. Le folklore autour du monument illustre la capacité d’adaptation du soupir qui, dans la littérature, la musique, le cinéma et, dans le cas présent, l’architecture, est depuis longtemps associé aux émotions. Le soupir peut exprimer une multitude de sentiments différents : nous soupirons lorsque nous sommes heureux, soulagés, excités, ennuyés, déprimés ou anxieux. Jusque-là, la recherche sur le soupir portait principalement sur son objectif respiratoire, et non sur la manière dont il s’entremêle à nos émotions. Mais ses aspects psychologiques, ou « physiopsychologiques », commencent enfin à être explorés. D’après une théorie récente, le soupir permettrait non seulement de « regonfler » nos poumons, mais aussi de ramener à l’état de stase nos grandes émotions, qu’elles soient positives ou négatives. Pour rappel, un soupir est une inspiration profonde, définie scientifiquement comme une inhalation dont le volume est au moins deux fois supérieur à celui d’une respiration normale. Des recherches menées à l’université d’Oslo ont montré que la plupart des gens l’associent à des émotions négatives comme la déception, la défaite, la frustration, l’ennui et le manque d’espoir. Mais Selon Silvia Pagliardini, professeure de physiologie à l’université d’Alberta, la principale fonction du soupir est de stimuler vos poumons : il vidange les alvéoles et maintient les échanges gazeux. Un adulte en bonne…
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