Une Chronique Urgente d’un Petit-Fils sur la Vie de Famille dans une Petite Ville de l’Ohio
Dans “New Paris” d’Adali Schell, qui documente sa famille après la mort et le divorce, les individus sont plus compliqués que la pire chose qui leur arrive.
Dans “New Paris” d’Adali Schell, qui documente sa famille après la mort et le divorce, les individus sont plus compliqués que la pire chose qui leur arrive.
Benoit Tessier via ReutersLe “Suffren”, premier des sous-marins nucléaires français d’attaque de classe Barracuda, quittant les ateliers de sa construction sur le site de Naval Group, à Cherbourg, le 5 juillet 2019. INTERNATIONAL – Une compensation de 555 millions d’euros sera versée par l’Australie à l’industriel Naval Group pour mettre un terme financier à l’affaire des sous-marins français, a annoncé ce samedi 11 juin le Premier ministre australien Anthony Albanese. Le groupe français annonce avoir accepté “un accord équitable” de 555 millions d’euros (584 millions de dollars), pour la rupture du gigantesque contrat de 56 milliards d’euros, qui avait occasionné une crise diplomatique entre Paris et Canberra en septembre 2021. Le groupe n’évoque pas de montant dans son court communiqué. Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese avait déclaré auparavant que l’entreprise avait accepté un règlement de 555 millions d’euros. Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a déclaré samedi “prendre acte” de l’accord de compensation entre le fabricant français de sous-marins Naval Group et l’Australie qui permettra une relance des relations avec Canberra. “Je prends acte que cet accord convient à Naval Group (…) cet accord est important parce qu’il va nous permettre d’ouvrir une nouvelle page dans notre relation bilatérale avec l’Australie et de regarder vers l’avant”, a déclaré le ministre à des journalistes à Singapour. En septembre 2021, le Premier ministre australien d’alors Scott Morrison avait mis fin soudainement au contrat français en préparation depuis des années. Le chef du gouvernement annonçait que son pays achèterait des sous-marins à propulsion nucléaire américains ou britanniques, un changement majeur pour un pays aux faibles capacités nucléaires. Morrison s’est alors attiré les foudres du président français Emmanuel Macron qui l’a accusé de tromperie. Les relations entre les deux pays sont restées glaciales jusqu’à l’élection en mai de Albanese, de centre gauche. Pièce…
RUSSIE – C’est une image surréaliste. Un sous-marin russe a traversé le détroit du Bosphore en Turquie, ce dimanche 13 février. Il fait route vers la mer Noire, dans un contexte d’affrontement entre Moscou et l’Occident au sujet de l’Ukraine. Auparavant, six navires de débarquement de la marine russe avaient fait route vers la mer Noire par le détroit du Bosphore au cours de la semaine écoulée. Et plus de 30 navires de la flotte russe de la mer Noire ont commencé à s’entraîner près de la péninsule de Crimée dans le cadre d’exercices navals plus vastes, a rapporté l’agence de presse RIA en citant la flotte, alors que les nations occidentales ont mis en garde contre le risque d’une guerre en Ukraine à tout moment. La Russie a annoncé le mois dernier que sa marine organiserait une vaste série d’exercices impliquant toutes ses flottes ce mois-ci et le mois prochain, du Pacifique à l’Atlantique, dernière démonstration de force dans le cadre d’une montée en puissance de l’activité militaire pendant le bras de fer avec l’Occident. À voir également sur Le HuffPost: Une invasion russe de l’Ukraine possible dès les prochains jours, avertit la Maison Blanche Source
Yuri Gripas via ReutersSous-marins nucléaires, agent infiltré: l’arrestation de ce couple a tout du film d’espionnage (siège du FBI à Washington en décembre 2018) REUTERS/Yuri Gripas INTERNATIONAL – Un ingénieur de la marine américaine et sa femme ont été arrêtés samedi en Virginie occidentale et inculpés pour avoir vendu des informations secrètes sur les sous-marins nucléaires au profit d’un gouvernement étranger, derrière lequel se cachait un agent du FBI infiltré, a annoncé dimanche 10 octobre la justice américaine. “Pendant près d’un an”, écrit le ministère américain de la Justice, l’ingénieur nucléaire de 42 ans, Jonathan Toebbe, aidé par son épouse de 45 ans, Diana, “ont vendu des informations protégées sur la conception de navires de guerre à propulsion nucléaire à une personne qu’ils croyaient être le représentant d’une puissance étrangère”, mais qui était “un agent du FBI sous couverture”. Le ministère n’a pas précisé de quelle “puissance étrangère” il s’agissait. La plainte du procureur fédéral du district nord de Virginie Occidentale, rendue publique, accuse plus précisément le couple d’avoir transmis, “le ou aux alentours du 26 juin 2021”, “des éléments de conception militairement sensibles, des paramètres d’exploitation et les caractéristiques de performance des réacteurs de sous-marins de la classe Virginia”, la dernière génération des submersibles d’attaque de la flotte américaine. Le suspect, un ingénieur employé au programme de propulsion nucléaire de la marine, “travaille depuis octobre 2012” sur ces questions, précise la plainte. Les sous-marins nucléaires américains ont été récemment au centre d’une importante crise diplomatique entre Paris et Washington, quand l’Australie a annulé un mégacontrat avec la France pour annoncer un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Dénonçant une “trahison”, une “duplicité” et un “mépris” de la part de ses alliés, Paris avait rappelé ses ambassadeurs en Australie et aux Etats-Unis, un geste sans précédent envers ces deux…
Carol M. Highsmith / WikipédiaLa résidence de l’ambassadeur de France à Washington, aux États-Unis. ÉTATS-UNIS – L’ambassadeur de France aux États-Unis est rentré ce mercredi 29 septembre à Washington, deux semaines après le début d’une crise sans précédent entre les deux proches alliés transatlantiques. Philippe Étienne a atterri dans l’après-midi dans un aéroport de la capitale fédérale américaine, a-t-on appris auprès de l’ambassade. Son rappel à Paris “pour consultations”, décidé le 17 septembre par le président français Emmanuel Macron, était une première entre la France et les États-Unis. Il s’agissait de la réaction la plus spectaculaire des autorités françaises pour protester contre le nouveau partenariat annoncé deux jours plus tôt par le président américain Joe Biden avec l’Australie et le Royaume-Uni dans la région indo-pacifique, qui a eu comme effet collatéral de torpiller un méga-contrat de sous-marins conclu par Paris avec Canberra. Le gouvernement français avait dénoncé un “coup dans le dos” et une “décision brutale”, assimilant la méthode du président démocrate à l’unilatéralisme tant décrié chez son prédécesseur républicain Donald Trump. Les présidents Macron et Biden ont fini par s’entendre, lors d’un coup de téléphone le 22 septembre, pour tenter de tourner la page. Le chef de l’État français a acté ce jour-là le retour de l’ambassadeur à Washington. Les deux pays ont décidé de lancer “un processus de consultations approfondies” pour rétablir la “confiance”. À voir également sur Le HuffPost: Parly copieusement huée au Sénat en s’expliquant sur la crise des sous-marins Source
Pascal Rossignol via ReutersAprès la crise des sous-marins, ce que le RN propose pour remplacer l’Otan (photo du 24 mai 2019) POLITIQUE – La France doit influer, après la crise diplomatique des sous-marins, pour transformer l’Otan en organisation luttant contre le terrorisme islamiste, et à défaut quitter l’Alliance atlantique, a préconisé ce dimanche 26 septembre Jordan Bardella, le président du RN. “Soit l’Otan accepte de se transformer et de devenir une organisation de lutte internationale contre l’islamisme et contre le terrorisme -cela peut être sous l’impulsion de la France, qui retrouverait sa voie d’indépendance entre les États-Unis et la Russie -, ou alors nous en sortirons”, a déclaré lors de l’émission “Dimanche en Politique”, sur France 3, celui que Marine Le Pen a placé à la tête de son parti pendant la campagne présidentielle. Le président Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden ont échangé au téléphone mercredi en vue de réduire la tension entre Paris et Washington liée à l’annonce le 15 septembre d’un partenariat stratégique entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, qui s’est soldé par l’annulation d’un mégacontrat de sous-marins français à Canberra. “Tirer profit de cette trahison” Selon Jordan Bardella, “on devrait tirer profit de cette trahison pour sortir de la servitude dans laquelle nous sommes aujourd’hui vis-à-vis des États-Unis et notamment, que l’on retrouve cette indépendance qui consisterait à sortir du commandement militaire intégré de l’Otan et de remettre en cause notre appartenance à l’Otan”. Et de plaider: “L’Otan était l’alliance des démocraties occidentales contre le communisme, conduite par les États-Unis au temps de la guerre froide. Il n’y a pas de menace communiste aujourd’hui. L’ennemi idéologique du XXIe siècle, le totalitarisme du XXIe siècle, c’est le fondamentalisme islamiste”. Le président du RN est par ailleurs favorable au maintien d’une présence militaire française au Sahel…
Benoit Tessier via ReutersLe “Suffren”, premier des sous-marins nucléaires français d’attaque de classe Barracuda, quittant les ateliers de sa construction sur le site de Naval Group, à Cherbourg, le 5 juillet 2019. SOUS-MARINS – L’industriel français Naval Group va remettre “dans quelques semaines” à l’Australie une “proposition détaillée et chiffrée” des “coûts déjà engagés et à venir” après la rupture du gigantesque contrat pour la construction de 12 sous-marins, a indiqué son PDG Pierre Éric Pommelet au quotidien Le Figaro. “L’Australie a résilié le contrat pour ‘convenance’, ce qui veut dire d’ailleurs que nous ne sommes pas en ‘faute’”, a-t-il expliqué. “C’est un cas qui est prévu dans le contrat et qui donnera lieu à un paiement de nos coûts engagés et à venir, liés à la ‘démobilisation’ physique des infrastructures et informatique ainsi qu’au reclassement des employés. (…) Nous ferons valoir tous nos droits”, a ajouté le dirigeant. Naval Group avait été sélectionné en 2016 par Canberra pour fournir 12 sous-marins à propulsion conventionnelle (non nucléaire) dérivés des sous-marins nucléaires français Barracuda dont la France commence à se doter. Le montant total du contrat, dont seules les premières phases ont été conclues, s’élevait à 50 milliards de dollars australiens (31 milliards d’euros) au moment de la signature, soit 90 milliards de dollars en prenant en compte l’inflation sur la durée du programme et les dépassements de coûts. “Une brutalité inouïe” Qualifié de “contrat du siècle” en France, il s’agissait du plus important contrat pour du matériel de défense jamais passé tant par un industriel français que par l’Australie. Mais le 15 septembre, l’Australie a annoncé qu’elle rompait ce contrat pour finalement se doter de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’un nouveau partenariat dans la région indo-pacifique, avec les États-Unis et le Royaume-Uni. “Cette décision nous a été…
Carol M. Highsmith / WikipédiaLa résidence de l’ambassadeur de France à Washington, aux États-Unis. DIPLOMATIE – Les autorités françaises ont annulé une soirée de gala prévue vendredi à Washington, a confirmé ce jeudi 16 septembre l’ambassade de France, après la rupture du “contrat du siècle” de fourniture de sous-marins français à l’Australie, qui a généré une crise transatlantique. Cette réception, à la résidence de l’ambassadeur de France à Washington, était censée célébrer l’anniversaire d’une bataille navale décisive de la guerre d’indépendance des États-Unis, conclue par une victoire de la flotte française sur la flotte britannique, le 5 septembre 1781. Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi soir un partenariat stratégique avec le Royaume-uni et l’Australie, incluant la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, qui a sorti de fait les Français du jeu. Le Drian dénonce “un coup dans le dos” Cela a déclenché l’ire de Paris, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, allant jusqu’à dénoncer “un coup dans le dos”. La bataille de la baie de Chesapeake, aussi connue sous le nom de bataille des caps de Virginie, opposant la flotte de l’amiral britannique Thomas Graves à celle du lieutenant-général des armées navales François Joseph Paul de Grasse, a été jugée cruciale pour la victoire finale des armées coalisées de George Washington, Rochambeau et La Fayette. D’autres événements s’inscrivant dans la célébration de ce 240e anniversaire ont été toutefois maintenus, comme l’escale d’une frégate française à Baltimore et celle d’un sous-marin à Norfolk, ou encore la dépose d’une gerbe sur un monument à Annapolis. À voir également sur Le HuffPost: Biden a eu un peu de mal au moment de remercier le premier ministre australien Source
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