Alban Ivanov : “Dans mes projets, je fais de la comédie avec émotion” - Clique.tv

CULTURE

Alban Ivanov : “Dans mes projets, je fais de la comédie avec émotion” – Clique.tv

Alban Ivanov est à l’affiche du film “Challenger”. Face à Mouloud Achour dans Clique, il revient sur sa dépression survenue en pleine tournée, ses rôles-clés, mais aussi sa relation avec son père. Le film coup de poing  Alban Ivanov est à l’affiche du nouveau film de Varente Soudjian, “Challenger”, en salles le 23 octobre. Il y incarne Lucas Sanchez, un boxeur amateur qui voit sa carrière exploser du jour au lendemain. Inspiré de Rocky Balboa, l’acteur fait face à de nombreuses adversités : “Mon plus gros point commun avec mon personnage, c’est la détermination, la capacité à encaisser des coups et à se relever.” Ce film signe le grand retour du comédien, après une pause de plusieurs mois.  À l’adolescence, Alban Ivanov se passionne pour le théâtre et la boxe : la moelle épinière donc de son dernier projet. “J’ai eu la chance de découvrir le théâtre d’improvisation et à partir de là, ma vie a changé : j’ai mis des œillères et je voulais faire que ça.” Il considère ainsi la salle de classe comme “sa première salle de spectacle”, à une époque où ses camarades le surnomment déjà Rocky. Son burn out  Celui qui nous fait rire à l’écran et sur scène a atteint un stade d’épuisement qui a mis en péril son équilibre et ses repères. Après la crise du Covid-19, il reprend sa tournée de plus belle, mais les représentations s’enchaînent à hauteur de 5 ou 6 par semaine, ce qui l’emmène vers un burn out. Cette dépression le pousse à prendre une pause de quatre mois : “Je n’arrivais plus à me ressourcer et à me reposer, c’est là que j’ai compris que je n’étais pas une machine.” Cette période intense de travail l’a empêché de voir son fils et de mener une vie personnelle et professionnelle saine. Pendant cette période, il a rééquilibré sa vie et s’est fixé de nouveaux objectifs. Il a ainsi travaillé sur sa confiance en lui : “J’ai arrêté de vivre avec l’idée que j’étais un bon à rien. J’ai appris à m’apprivoiser et devenir mon meilleur ami, j’ai été trop longtemps mon pire ennemi.”  Sa relation avec son père Dans son enfance, Alban Ivanov a connu de nombreuses difficultés. Ses parents se séparent quand il est encore enfant et son père est contraint de dormir dans la rue : “Au niveau de la société, les SDF, c’est comme s’ils n’existaient pas. C’était très dur de me construire : tout le monde te dit que ton père est un moins que rien.” L’angoisse de vivre comme son père l’a longtemps suivi : “Ce sont des mauvais réflexes que de dire à un enfant qu’il va finir comme son père. Toute ma vie, j’ai lutté contre ça.” Alban Ivanov revient également sur sa relation avec son propre fils : “Je ne voulais pas qu’il ait des doutes sur mon amour pour lui alors j’ai préféré l’emmener partout.” Il déplore le rythme et la difficulté que ce genre de métier peuvent créer dans son cercle familial.  “Challenger” sort en salles le 23 octobre et Alban Ivanov est en tournée dans toute la France avec son spectacle “Vedette 2.0” à partir de janvier 2025. L’interview d’Alban Ivanov est disponible en replay sur myCANAL.

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RIMK : “L’ESSENCE DU RAP, C’EST DE REPRÉSENTER LES MINORITÉS ET METTRE LE DOIGT LÀ OÙ ÇA FAIT MAL” - Clique.tv

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RIMK : “L’ESSENCE DU RAP, C’EST DE REPRÉSENTER LES MINORITÉS ET METTRE LE DOIGT LÀ OÙ ÇA FAIT MAL” –...

En 25 ans de carrière, Rim’K a marqué le rap français. D’abord aux côtés de la Mafia K’1 Fry, du 113 et de DJ Mehdi, puis en solo, il s’est imposé comme une légende du Hip-Hop. Sur le plateau de Clique, il aborde sa longue carrière, sa relation avec ses parents et son futur concert à l’Adidas Arena en 2025. Un concert historique  Le 12 décembre 2025, Rim’K va se produire à l’Adidas Arena. Le tonton du rap français promet une grande célébration. “Quand on parle de fête, on ne se trompe pas : ça va être les neveux, la famille, les nouveaux, les anciens. J’espère que ce sera mémorable.” Pour Rim’K, le rap est une affaire d’échange : “Je viens d’une grande famille, la musique, j’ai toujours vu ça comme un partage.” En parallèle, le rappeur prépare un album pour la fin de l’année. Il prévoit également de remettre “Les Princes de la ville”, l’album du 113 sorti en 1999, sur les plateformes de streaming. L’héritage du rap  Rim’K raconte l’histoire de sa carrière très prolifique. Avant ses projets solos, l’artiste se produisait à la fin des années 90 avec la Mafia K’1 Fry et le 113. “Chacun avait son rôle : A.P.  c’est celui qui tient les reines, Mokobé celui qui ramène la rigolade. On était complémentaires, c’est ça la force du 113.”  Cette équipe qui a défini une partie de la genèse du rap français tel qu’on le connaît aujourd’hui. Avec la sortie du documentaire événement sur DJ Mehdi, producteur attitré du 113, le collectif bénéficie d’un regain d’intérêt de la part du public.  Le chanteur fait également part de sa désolation face aux mauvaises habitudes d’une partie des rappeurs américains. “La folie du rock de l’époque, c’est en train d’arriver dans le rap.” Il fait notamment référence à Rich Homie Quan, décédé en septembre dernier d’une overdose. Les deux rappeurs ont collaboré sur le titre “Everyday” en 2016. “Quand la vague rap est arrivée à Atlanta, il y a plein de gars qui ont été envoyés au feu. On a dépassé un stade quand on voit le nombre de rappeurs qui se sont fait tuer aux États-Unis.” Sa famille, le partage  Pour Rim’K, la famille est primordiale, son tube “Tonton du Bled” met d’ailleurs son père à l’honneur. “S’il était encore là, il aurait vu que ce n’est pas seulement de la musique que je voulais faire, c’était de le rendre fier, lui et toute notre famille.” À l’ouverture du Musée de l’Immigration à Paris, les conservateurs ont souhaité exposer le morceau “Tonton du Bled”, un moment fort pour lui.  Il a également dédié une chanson à sa mère, “Maman”. “C’est pareil pour pleins de gens issus de l’immigration : nos parents nous ont tout donné et de ne pas pouvoir leur rendre, c’est déchirant.” L’artiste considère qu’il est du devoir des enfants d’émigrés de transmettre son héritage aux générations futures, tout comme il le fait avec sa musique. L’interview de Rim’K est disponible en replay sur myCANAL et sur la chaîne YouTube de Clique.

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