ACTUALITÉS

Mike Horn raconte ses plus grandes frayeurs en expédition

PODCAST – Mike Horn dévoile ce mardi 11 janvier un premier podcast sur la plateforme Audible intitulé “Osez l’aventure avec Mike Horn”. À travers neuf épisodes, l’explorateur puise dans ses souvenirs et son expérience personnelle pour guider ceux qui rêvent de marcher dans ses pas. De l’envie à la réalisation d’un projet concret: comment se préparer, garder le cap, trouver son équilibre, réagir face aux erreurs et aux échecs… Des erreurs, l’aventurier reconnaît lui-même en avoir commis quelques-unes. Bien que préparé à n’importe quel aléa, le Sud-Africain a été confronté à des situations qui auraient pu s’avérer dramatiques, comme il l’a raconté au HuffPost dans notre vidéo en tête d’article. Sa fracture dans l’Amazonie Parmi ses plus grandes frayeurs, Mike Horn se remémore sa fracture de la rotule dans l’Amazonie. En 1997, il entreprend sa descente de l’Amazonie sur 6700 kilomètres avec un hydrospeed. Mais son périple est perturbé après un violent choc avec un rocher dans un canyon, le blessant sérieusement. Il arrivera malgré tout à achever son incroyable défi en six mois. Son naufrage sur le lac Victoria Mike Horn le reconnaît: le plus grand risque est de sous-estimer la difficulté de l’obstacle à franchir. Il en a fait les frais lorsqu’au cours du même voyage, il entreprend la traversée du lac Victoria, le plus grand d’Afrique, à bord d’une pirogue de fortune en bois. Celle-ci prend l’eau durant la tempête, le forçant à travailler pendant six heures pour la vider. Il réussira à naviguer durant six jours sans nourriture avant de trouver un signe de vie. L’incendie de sa tente sur la banquise En 2002, Mike Horn entreprend l’expédition “Arktos”, un tour du monde par le cercle polaire. Dans le Golf de Boothia, à l’extrême nord du Canada, sa tente prend feu alors qu’il change la bouteille d’essence de son…

ACTUALITÉS

Pourquoi les hommes aiment-ils tant balancer des pierres dans l’eau ?

Les humains ont toujours eu tendance à jeter plus ou moins tout ce qui leur tombe sous la main. Des disques d’argile de la Grèce antique aux simples cailloux de rivière, il n’y a pas un homme qui n’ait pas essayé de lancer une pierre aussi loin que possible. Et maintenant, grâce à l’avènement des réseaux sociaux et de la vidéo, nombre d’entre eux peuvent enfin montrer leur « talent » à des millions de personnes. Publicité Il suffit d’aller sur YouTube pour trouver quelques hommes excités à l’idée de lancer une voiture ou un distributeur automatique d’une hauteur de quelques dizaines de mètres, juste pour rire. Sur TikTok, pendant ce temps, plusieurs centaines de types s’amusent à lancer des pierres depuis un pont, et le hashtag #ThrowingRocks a accumulé plus de 4 millions de vues. La plupart de ces vidéos sont identiques : on voit un mec crispé qui vacille sous le poids d’un rocher et tente de le jeter dans l’eau depuis le haut d’un pont. Les commentaires sont pleins d’éloges de la part d’autres hommes qui partagent leurs observations sur la performance – « le meilleur truc que j’ai vu de la journée », « c’est mieux que la drogue », « refais-le ». Dans l’une des vidéos les plus populaires sur TikTok, @jayteeemm lance une dalle d’environ 69 kilos dans une rivière verdâtre. La vidéo a été vue par plus de 48 millions de personnes et les réactions – les fameux duos – semblent provenir essentiellement de la gent masculine. Quand Phoenix, une jeune femme de 25 ans, a publié une vidéo d’elle en train de lancer une pierre, elle a remarqué une augmentation du nombre d’hommes parmi ses abonnés. « Mes posts et mon contenu étaient plutôt adaptés aux femmes et à la communauté queer, mais je tenais à faire une vidéo positive et…

ACTUALITÉS

J’ai passé 15 mois sur une île déserte après un naufrage

En 1966, un aventurier australien du nom de Peter Warner a découvert six adolescents vivant sur l’île tongienne d’Ata. Il a été choqué d’apprendre qu’ils avaient disparu 15 mois plus tôt. Ils lui ont expliqué qu’ils avaient pris un bateau de pêche depuis le port de Nuku’alofa, à 160 kilomètres au sud, pour une petite escapade improvisée. Le bateau a été endommagé lors d’une tempête et ils ont dérivé sans eau ni nourriture pendant huit jours avant de s’échouer sur les rives d’Ata. Là, ils ont construit une hutte et allumé un feu, et ont survécu grâce à un régime à base de poisson, de bananes et de papayes.  À l’époque, le photographe John Carnemolla, basé à Sydney, a été envoyé sur l’île aux côtés des garçons pour documenter leur mode de vie. L’histoire a fait la une des journaux internationaux, avant de tomber dans l’oubli jusqu’en mai dernier, où elle a finalement refait surface grâce à l’auteur Rutger Bregman.  Jusqu’à présent, aucun des garçons n’avait donné une interview complète de son calvaire. Sione Filipe Totau, 74 ans aujourd’hui, plus connu sous le nom de Mano, nous a décrit son expérience à l’âge de 19 ans sur l’île d’Ata. J’ai grandi à Ha’afeva, dans l’archipel des Tonga. Lorsque j’ai commencé à étudier l’histoire et la géographie, j’ai découvert les Fidji, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, qui étaient toutes beaucoup plus grandes que mon île, qui était minuscule. Je me demandais souvent : « Comment je vais sortir d’ici ? » Je voulais voir le monde. Un jour, un de mes camarades de classe m’a dit : « On va aux îles Fidji, tu veux venir ? » Il comptait voler un bateau. Et j’ai dit : « OK, je viens avec vous ! » Après l’école ce jour-là, on a marché le long de la plage et on a regardé les bateaux. Il…

ACTUALITÉS

Le naufrage de l’« Estonia » et quelques leçons de survie

Paul Barney était presque endormi quand il a entendu un bruit métallique. Ce n’était pas un bruit fort, mais la manière dont il s’est répercuté à travers la superstructure du navire lui a fait ouvrir les yeux. Il était allongé sur un matelas à roulettes, entouré d’autres personnes, dans le restaurant fermé. Pas d’autre bruit. L’Estonia était un grand navire moderne. Il n’y avait sûrement pas de quoi s’inquiéter.  Mais après avoir repris quelque peu ses esprits, il a remarqué que le sol était incliné, juste assez pour provoquer une agitation dans la salle à manger. « C’est à ce moment-là que l’alarme a commencé à retentir », se souvient Paul.  C’était le 28 septembre 1994 et l’Estonia effectuait son trajet habituel de l’Estonie à la Suède à travers la mer Baltique. Constitué de neuf ponts, le ferry comprenait des restaurants, des bars, des chambres, une piscine, un casino et un cinéma. Il y avait 989 personnes à bord cette nuit-là. Paul fait partie des rares survivants.  Il ne le savait pas à l’époque, mais une écoutille, une grande ouverture rectangulaire destinée au chargement et au déchargement des marchandises, s’était ouverte dans la proue du navire. L’eau avait commencé à s’infiltrer dans le pont-garage et faisait pencher le navire sur le côté. Alors que les meubles glissaient dans la salle à manger, Paul Barney a compris que quelque chose n’allait pas et s’est mis à l’œuvre, même s’il n’était pas sûr de ce qu’il fallait faire. « J’ai commencé à mettre mes bottes, avant de réaliser qu’elles ne serviraient absolument à rien dans l’eau et qu’elles me gêneraient plus qu’autre chose. » Finalement, Paul a réussi à bloquer la porte entre le restaurant et la terrasse extérieure, afin de ne pas être coincé dans la salle à manger. Puis, lorsque le bateau s’est retourné, Paul…

ACTUALITÉS

Comment survivre dans la ville la plus froide au monde

Anshu Saxena se tient à côté du panneau indiquant Oymyakon. La ville d’Oymyakon, en Russie, est l’endroit habité le plus froid de la Terre. La température moyenne y est de -50 degrés Celsius, avec des pics allant jusqu’à -71. Contrairement à l’Antarctique, la vie semble s’y dérouler normalement, avec une école, des épiceries et environ 500 habitants qui se consacrent à la chasse pour la plupart. Anshu Saxena, 37 ans, employé de la Food Corporation of India, voulait explorer les endroits les plus froids de la planète. Mais il n’est pas facile de s’y rendre, surtout en plein hiver. Pour se préparer à une telle mission, il faut trouver des vêtements adaptés au grand froid, ainsi qu’un moyen de surmonter les barrières linguistiques. Il faut aussi des traitements spéciaux, comme une crème qui prévient les engelures. Enfin, il faut espacer les pauses pipi et se préparer mentalement à un régime alimentaire à base de viande salée et sans fibres.  Il est même difficile de photographier un tel paysage, car les objectifs des appareils photos gèlent et les piles ne fonctionnent pas par un froid pareil. Lorsque Saxena a essayé de prendre quelques photos du fleuve Léna, ses doigts sont devenus bleus et douloureux en quelques secondes. Étant donné que l’hôpital le plus proche se trouve à au moins une journée de route, il faut être particulièrement prudent. J’ai contacté Saxena pour en savoir plus sur son expérience dans un endroit aussi isolé, et surtout pour comprendre ce qui l’a poussé à le faire. Si vous jetez de l’eau bouillante dans les airs, elle se cristallisera immédiatement. VICE : Pourquoi êtes-vous parti volontairement pour un endroit où même les bactéries meurent congelées ?Anshu : J’aime le froid, les montagnes et l’aventure en plein air. Et puis, il y a un aspect de nouveauté totale…