Des erreurs, l’aventurier reconnaît lui-même en avoir commis quelques-unes. Bien que préparé à n’importe quel aléa, le Sud-Africain a été confronté à des situations qui auraient pu s’avérer dramatiques, comme il l’a raconté au HuffPost dans notre vidéo en tête d’article.
Sa fracture dans l’Amazonie
Parmi ses plus grandes frayeurs, Mike Horn se remémore sa fracture de la rotule dans l’Amazonie. En 1997, il entreprend sa descente de l’Amazonie sur 6700 kilomètres avec un hydrospeed. Mais son périple est perturbé après un violent choc avec un rocher dans un canyon, le blessant sérieusement. Il arrivera malgré tout à achever son incroyable défi en six mois.
Son naufrage sur le lac Victoria
Mike Horn le reconnaît: le plus grand risque est de sous-estimer la difficulté de l’obstacle à franchir. Il en a fait les frais lorsqu’au cours du même voyage, il entreprend la traversée du lac Victoria, le plus grand d’Afrique, à bord d’une pirogue de fortune en bois. Celle-ci prend l’eau durant la tempête, le forçant à travailler pendant six heures pour la vider. Il réussira à naviguer durant six jours sans nourriture avant de trouver un signe de vie.
L’incendie de sa tente sur la banquise
En 2002, Mike Horn entreprend l’expédition “Arktos”, un tour du monde par le cercle polaire. Dans le Golf de Boothia, à l’extrême nord du Canada, sa tente prend feu alors qu’il change la bouteille d’essence de son réchaud. Par miracle, il parvient à sauver des flammes son téléphone et son GPS et arrive à appeler à l’aide. L’aventurier fabrique alors un igloo qu’il occupera jusqu’à l’arrivée des secours.
L’ascension risquée d’un iceberg
En 2020, Mike Horn navigue près de l’île de Spitzberg, située dans l’archipel norvégien du Svalbard, dans l’océan Arctique. L’explorateur et son équipe se retrouvent alors face à un imposant iceberg. Avec l’alpiniste Frédéric Roux, ils entreprennent son ascension. Mais très vite l’iceberg se retourne, manquant de les écraser et les entraînant dans une eau à -2°C. “Je ne pensais pas que cet iceberg allait tourner, mais cela vient nous rappeler que c’est la nature qui décide”, commente l’explorateur qui a finalement été secouru avec son ami par son équipe, qui observait la scène à quelques mètres seulement.
Et aussi… ses chutes dans l’eau gelée sur la banquise
En 2019, Mike Horn entreprend avec l’explorateur Norvégien Borge Ousland une traversée de l’océan Arctique. Un périple que le Sud-Africain avait déjà mené en 2006. Mais l’aventure est cette fois-ci proche de virer au cauchemar. Avec le réchauffement climatique, la glace est devenue très fine à certains endroits et Mike Horn chute à deux reprises dans l’eau gelée, comme vous pouvez le revoir ci-dessous.
Épuisés, à court de vivres, les deux aventuriers appellent à l’aide et sont secourus alors qu’ils ne leur restaient qu’une seule ration de nourriture.
“Mike m’a expliqué que c’était la première fois que son expédition était aussi difficile à cause du changement climatique”, confiait alors au HuffPost Hugo Clément, qui avait pu suivre les opérations de sauvetage des deux aventuriers avec Jessica et Annika Horn, les filles de l’explorateur. “Dans ces conditions-là, la moindre hésitation vous transforme de vivant en mort.”
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