Une nouvelle façon de voir votre anxiété climatique
La crise climatique est devenue une crise de santé mentale. Mais l'éco-anxiété n'est pas nécessairement une pathologie.
La crise climatique est devenue une crise de santé mentale. Mais l'éco-anxiété n'est pas nécessairement une pathologie.
Météo-FranceLes températures pourraient dépasser les 40°C localement, dans le sud-ouest, vendredi 17 juin. MÉTÉO – On savait qu’il ferait chaud, même très chaud dans les prochains jours. Ce pourrait être encore pire que prévu. Les températures de la vague de chaleur qualifiée d’“extrêmement précoce” par Météo-France ont été revues à la hausse, selon les nouvelles cartes publiées par l’institut de prévision mardi 14 juin. Météo-France prévoyait des températures montant jusqu’à 40°C maximum dans le sud-ouest et dans la vallée du Rhône entre jeudi et samedi. En fait, le seuil pourrait bien être franchi dans certaines zones: plus de 40°C sont attendus vendredi dans une partie sud-ouest, entre la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie. Le mercure va également monter dans les autres régions de France dans les jours à venir. De 35 à 38°C sont attendus en Auvergne-Rhône Alpes ce mercredi. La vague de chaleur se déplacera vers le littoral atlantique jusqu’au sud de la Bretagne vendredi avec des températures attendue entre 35 et 39°C. Le nord et le nord-est du pays souffriront un peu moins de la chaleur sur la période. Localement, 35°C sont tout de même attendus vendredi. Baisse des températures dimanche “Cet épisode de chaleur devrait prendre fin dimanche, grâce à une dégradation orageuse qui débuterait par la façade atlantique et gagnerait l’ouest du pays, amenant une baisse nette des températures par l’ouest”, précise Météo-France qui alerte sur “les seuils de niveau orange pour la vigilance canicule (qui) pourraient être atteints voire dépassés”. D’après l’institut, cette vague de chaleur pourrait être “la plus précoce jamais enregistrée”. Elle intervient après un printemps particulièrement chaud et sec qui a provoqué sur une grande partie de l’Hexagone une sécheresse des sols qui fait craindre pour les récoltes et crée des conditions propices aux incendies. Pendant cette période, le ministère de la Santé recommande de…
MARTIN BUREAU via AFPÀ quoi va ressembler l’été 2022 selon Météo France (photo d’illustration) MÉTÉO – Le printemps particulièrement chaud et sec qu’a connu l’Hexagone semble avoir été un aperçu de la saison estivale. Chaleur et sécheresse sont attendues au menu de cet été, selon les tendances climatiques publiées en fin de semaine par Météo France pour les mois de juin, juillet et août. D’après l’organisme de météorologie, qui précise qu’il ne s’agit pas de prévisions, “le scénario le plus probable cet été sur une grande partie du sud de l’Europe, est celui de situations anticycloniques plus fréquentes que la normale, et donc à la poursuite de conditions d’anomalies chaudes et sèches”. “Si c’est le scénario le plus probable, cela n’augure en revanche en rien de probables vagues de chaleur ou de canicules”, a tenu à nuancer lors d’un point presse Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint à la direction des services climatologiques de Météo France. Le mois de juin a commencé avec une première pour l’année. Un record de chaleur pour un mois de juin a été enregistré samedi au Cap Corse, dans le nord de l’île de Beauté, avec 37,4 degrés, selon Météo-France. C’est la première fois de 2022 que le thermomètre atteint 37°C n’importe où en France métropolitaine, du moins sur le réseau principal de stations de Météo-France, a précisé à l’AFP un porte-parole. Le printemps le plus sec depuis 1959 En outre, le printemps 2022 a été le troisième le plus chaud depuis 1900. Le mois de mai a notamment été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 17,8°C, un degré de plus que le précédent record de mai 2011, équivalente à un mois de juin. Il a également été le troisième le plus sec depuis 1959, alors que l’hiver avait déjà été marqué par de faibles…
ENVIRONNEMENT – C’étaient les records à ne pas dépasser et pourtant nous l’avons fait. Ce mercredi 18 mai, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une instance de l’ONU, a rendu son rapport sur l’”État du climat mondial en 2021″ et le constat est sans appel: les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans ont tous établi de nouveaux records en 2021, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article. Ce rapport est “une litanie lamentable de l’échec de l’humanité à lutter contre le dérèglement climatique”, a dénoncé le chef de l’ONU, Antonio Guterres. “Le système énergétique mondial est brisé et nous rapproche de plus en plus de la catastrophe climatique”, a-t-il mis en garde, exhortant à “mettre fin à la pollution par les combustibles fossiles et accélérer la transition vers les énergies renouvelables avant d’incinérer notre seule maison.” Les concentrations de gaz à effet de serre Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet mondial en 2020, lorsque la concentration de dioxyde de carbone (CO2) a atteint 413,2 parties par million (ppm) dans le monde, soit 149% du niveau préindustriel. Les données indiquent qu’ils ont continué d’augmenter en 2021 et au début de 2022, la concentration mensuelle moyenne en CO2 à Mona Loa à Hawaï atteignant 416,45 ppm en avril 2020, 419,05 ppm en avril 2021 et 420,23 ppm en avril 2022, selon le rapport. L’acidification des océans L’océan absorbe environ 23% des émissions annuelles de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère. Bien que cela ralentisse l’augmentation des concentrations atmosphériques de CO2, ce dernier réagit avec l’eau de mer et conduit à l’acidification des océans. Par ailleurs, la température de l’océan a aussi atteint un niveau record l’année dernière, dépassant la valeur de 2020,…
Vendredi, les températures ont grimpé jusqu’à 50° à Jacobabad, dans la province méridionale pakistanaise du Sindh, a annoncé le Service météorologique pakistanais (PMD), précisant qu’il pourrait en être ainsi jusqu’à la fin de la semaine. “C’est comme un feu qui brûle tout autour”, a commenté Shafi Mohammad, un ouvrier agricole d’un village proche de Jacobabad, où les gens peinent à trouver de l’eau potable. Au plan national, les températures sont entre 6 et 9° “au-dessus de la normale (saisonnière)”, a souligné le PMD, le thermomètre affichant vendredi autour de 40° dans la capitale Islamabad et les autres grandes villes de Karachi (sud), Lahore (est) et Peshawar (nord-ouest). La situation devrait s’aggraver “Cette année, nous sommes directement passés de l’hiver à l’été”, a estimé le prévisionniste en chef du PMD, Zaheer Ahmad Babar. Le Pakistan est, selon lui, frappé depuis 2015 par la hausse des températures, en particulier dans les provinces du Sindh et du Pendjab (centre). “L’intensité, la durée et la fréquence (de ces épisodes caniculaires) augmentent”, a-t-il expliqué à l’AFP. La situation devrait encore s’aggraver dans les années à venir en Asie du Sud en raison du réchauffement climatique, ont prévenu des scientifiques. Le débit de l’Indus a été réduit de 65% cette année “en raison du manque de pluies et de neige”, selon le porte-parole du département de l’Irrigation dans le Pendjab, Adnan Hassan. Prenant sa source au Tibet, ce fleuve traverse l’Inde puis le Pakistan avant de se jeter en mer d’Arabie. Son bassin procure 90% de l’alimentation en eau du Pakistan, selon l’ONU. La presse pakistanaise a signalé que des moutons étaient morts d’insolation et de déshydratation dans le désert du Cholistan au Pendjab, la province la plus peuplée et le grenier à céréales du Pakistan. “Il y a un vrai risque de pénurie de nourriture…
ESPACE – C’est une découverte pour le moins inattendue. Le Very large telescope de l’Observatoire européen austral (VLT de l’ESO) a constaté une chute des températures globales de Neptune suivie d’un réchauffement spectaculaire à son pôle sud. “Ce changement était inattendu”, déclare Michael Roman, associé de recherche postdoctoral à l’Université de Leicester, au Royaume-Uni, et auteur principal de cette étude publiée ce lundi 11 avril dans The Planetary Science Journal. Elle est le fruit d’observations faites pendant 17 ans sur la planète la plus éloignée de notre système solaire (environ 4,5 milliards de kilomètres). Le chercheur ajoute ainsi que “depuis que nous observons Neptune au début de l’été austral, nous nous attendions à ce que les températures se réchauffent lentement” et non qu’elles se refroidissent globalement. Un refroidissement global Comme la Terre, Neptune connaît des saisons en orbite autour du Soleil. Cependant, une saison sur Neptune dure environ 40 ans et “une année Neptune” équivalente à 165 années terrestres. Depuis 2005, c’est l’été dans l’hémisphère sud de Neptune, et les astronomes se sont alors demandé comment les températures changeaient en fonction de ce solstice d’été austral. Les astronomes ont alors examiné près de 100 images infrarouges thermiques de Neptune pour reconstituer les tendances générales de la température de la planète avec plus de détails que jamais auparavant. Ces données ont montré deux phénomènes surprenants. En premier lieu, malgré la saison d’été, la majeure partie de la planète s’est progressivement refroidie, avec une baisse de la température constatée par les chercheurs de 8°C entre 2003 et 2018. Dans un second temps, les astronomes ont découvert en parallèle un réchauffement localisé et spectaculaire au pôle sud de la planète durant les deux dernières années de leurs observations. Ce phénomène serait vraisemblablement dû au vortex polaire (tourbillon présent dans l’atmosphère ou la stratosphère) chaud du sud de la planète. Ainsi,…
CANICULE – De véritables pièges à chaleur. Dans son dernier rapport publié lundi 9 août, le GIEC alerte sur l’évolution des conditions de vie en ville, très sensibles aux canicules. “Les villes intensifient localement le réchauffement induit par l’homme, et la poursuite de l’urbanisation, conjuguée à la fréquence accrue des épisodes de chaleur extrême, augmentera la gravité des vagues de chaleur”, concluent les scientifiques du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat La crise climatique est déjà là: le mois de juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a indiqué vendredi l’Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). Changer la configuration des villes Ainsi, alors que la population mondiale s’urbanise de plus en plus, nos villes présent un défaut majeur: elles surchauffent en été, à cause de sols trop artificiels et de matériaux peu adaptés. Ces dernières années, de nombreuses initiatives ont été lancées pour s’adapter aux canicules, comme le montre la vidéo ci-contre. Si l’arrosage des sols (en extérieur) ou la climatisation par réseaux de froid (en intérieur) permettent ponctuellement de réduire de quelques degrés les chaleurs, de véritables reconfigurations des espaces urbains sont à l’étude. Changer la couleur ou la nature des revêtements et mieux organiser la circulation de l’air pourraient avoir un véritable impact, selon l’ADEME. Mais la véritable solution se trouve dans la végétalisation de ces espaces. À voir également sur Le HuffPost: Incendies en Algérie: les Canadair français déjà en action Source
SEBASTIEN BOZON via Getty ImagesLe lit de la rivière Doubs à sec le 15 septembre 2020 à Villers-le-Lac (photo d’illustration). RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE- 2020 pourrait bien détrôner 2016 comme année la plus chaude. Septembre 2020 a été le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré dans le monde, a annoncé ce mercredi 7 octobre le service européen Copernicus sur le changement climatique. La période de douze mois allant d’octobre 2019 à septembre 2020 se situe 1,28°C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, rapprochant dangereusement la planète du plafond de 1,5 degré, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris destiné à limiter les impacts dévastateurs des dérèglements climatiques. En juin dernier, Météo France indiquait que le premier semestre de l’année 2020 avait été le plus chaud jamais enregistré en France, avec une température moyenne nationale de 12,5°C. Il devançait très légèrement le premier semestre de l’année 2007 (12,4°C) et le premier semestre 2014 (12,1°C). “L’anomalie de température moyenne pour cette première moitié d’année est de +1,8°C”, par rapport à la moyenne de référence constatée entre 1981 et 2010, indique l’organisme sur son site. Des canicules plus fréquentes et intenses Conséquence de ces augmentations de chaleur, les canicules devraient être de plus en plus fréquentes et intenses. “Alors que la France connaissait en moyenne 1,7 jour de vagues de chaleur par an avant 1989, elle en a subi 7,95 jours par an depuis 2000 et à 9,4 sur la dernière décennie”, notait Météo France dans une note publiée en février dernier. EN 2006 aux États-Unis, le Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) produisait ainsi un modèle climatique. Une simulation complexe de l’évolution du climat en utilisant les données existantes, pour en estimer l’évolution durant le siècle à venir. En se concentrant sur l’hémisphère Nord, l’étude a conclu à “la sévérité des vagues de chaleur…
AFPLes épisodes de canicule et les températures dépassant les 40°C à l’ombre sont de plus en plus fréquents en France métropolitaine. MÉTÉO – Plus de 40°C à l’ombre. Selon les données rassemblées par les météorologues, ce seuil n’avait été dépassé en France qu’une seule fois dans les années 1960 et une autre dans les années 1970. Dans les deux décennies suivantes, cette température (encore rare) est devenue plus fréquente sur le territoire métropolitain, avant d’être atteinte désormais quasiment chaque été, comme ce weekend du 8-9 août 2020, où 62 départements sont placés en vigilance canicule par Météo France, dont 9 en alerte “rouge”. Depuis 2008, au moins une station de mesure dépasse les 40°C chaque année (à l’exception de 2014). Et les étés 2019 et 2020 ont vu un véritable festival de 40°C, avec une extension de ces maximales vers le nord du pays. Le pic caniculaire sera atteint ce week-end à l’échelle du pays, mais les très fortes chaleurs se poursuivront en début de semaine prochaine. #canicule2020 intense et durable, avec des températures nocturnes particulièrement élevées, notamment en milieu urbain. #VigilanceRougepic.twitter.com/ctl6fmLhQX — VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) August 7, 2020 Pour la quatrième fois cet été, après le 30 juillet (41,9°C à la pointe de Socoa), 31 juillet (40,2°C à Vichy) et 1er août (41,5°C à Nîmes), le seuil symbolique des 40°C sous abri est atteint sur le réseau principal Météo France, ce 7 août : 40,8°C à Gourdon actuellement ! pic.twitter.com/NVlnxdN8J8 — Gaétan Heymes (@GaetanHeymes) August 7, 2020 “Le hasard devient plus probable” Les scientifiques prévoyaient bien une hausse des extrêmes largement plus rapide que l’augmentation moyenne de la température. Mais ces épisodes aussi intenses deux années de suite sont-ils le signe d’une accélération spectaculaire du réchauffement climatique en France? A priori non, répondent les experts, qui notent que deux années…
Météo FranceÀ partir de ce lundi 27 juillet, une vague de chaleur commence à s’abattre sur la France. MÉTÉO – Les derniers jours de juillet seront chauds, très chauds. Pour la seconde fois de l’été 2020 après la fin juin, une vague de fortes chaleurs est prévue cette semaine sur l’ensemble de la France Dès ce lundi 27 juillet, des températures élevées sont prévues dans le pays. Dans l’après-midi, avec entre 30 et 33°C sont ainsi annoncés sur le quart nord-est, 31 à 36 degrés sur la moitié sud et le Centre, localement 37 près de la Basse vallée du Rhône, et 37 à 39 et ponctuellement jusqu’à 40 degrés de Midi-Pyrénées au centre-est. Très forte #chaleur demain lundi. 30° atteints jusqu’au nord de la Seine, localement 40° en Midi-Pyrénées. Nette baisse mardi avec une masse d’air plus tempérée par l’ouest mais >35° encore en vallée du Rhône et Dauphiné. ➡️restez informés : https://t.co/3W12yO88cBpic.twitter.com/1hgHIy64fo — VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) July 26, 2020 Selon les prévisions de Météo France, il se pourrait que des records de température pour un mois de juillet soient approchés durant ce premier pic. Après une baisse temporaire mardi, le mercure grimpera à nouveau ensuite, du fait de la remontée de masses d’air en provenance du Sahara. Ainsi, vendredi 31 juillet, 38 degrés sont déjà annoncés à Paris et localement, il devrait allègrement dépasser les 40°C dans toute la moitié sud du pays. Là encore, des records pour juillet pourraient être battus, mais surtout, un risque de canicule est à prévoir. Dans la vallée du Rhône ou en Haute-Garonne par exemple, il se pourrait que les nuits restent très chaudes pendant au moins trois jours, ce qui qualifierait l’épisode. Une situation qui ne vas pas améliorer la situation sur le plan de la sécheresse. ?️ Pour rappel, en Haute-Garonne,…
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