La Gen Z est frappée par une mystérieuse épidémie de tics nerveux
Image : Stephen Simpson via Getty Images Alex Turnquist a remarqué ses tics à la fin de son semestre de printemps à l’université Loyola de Chicago. La jeune femme, âgée de 20 ans à l’époque, venait de rentrer chez ses parents à cause de la pandémie de Covid-19. C’est là, en regardant ses vidéos Snapchat, qu’elle a vu sa paupière bouger de manière incontrôlable. Peu après, elle s’est mise à secouer inexplicablement la tête. Publicité Elle en a parlé à son psy, qui ne s’en est pas trop inquiété. Selon lui, il s’agissait sans doute d’un effet secondaire des antidépresseurs. Elle a arrêté son traitement, en vain. Après une année de suivi, on lui a diagnostiqué des tics nerveux anormaux. Elle ne voyait pas du tout ce qui avait pu les déclencher. Puis, en mars de cette année, elle est tombée sur de récents articles qui semblaient décrire ce qu’elle vivait. « J’ai développé des tics nerveux pendant la pandémie. Je pensais qu’ils étaient dus au Lexapro parce qu’il y a des recherches là-dessus. Mais je viens de découvrir que le confinement a provoqué une importante épidémie de tics chez les jeunes filles », dit Alex dans une vidéo qu’elle a posté sur son compte TikTok @alexandrea.joy. Selon les données d’une étude publiée le 13 août, les médecins spécialisés dans le syndrome de Gilles de la Tourette et d’autres troubles nerveux se sont intéressés à des personnes comme Alex après avoir constaté une forte augmentation des demandes de consultation pour ces pathologies pendant la pandémie. Les chercheurs décrivent « une pandémie parallèle de jeunes de 12 à 25 ans (presque exclusivement des filles et des femmes) présentant des tics moteurs et vocaux » et affirment que les patients qu’ils ont étudiés, en plus de subir des facteurs de stress liés à la pandémie, « ont été davantage exposés…