À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Le rappeur né à Philadelphie sur les vêtements de scène (“Combinaison, salope !”), la situation avec Diddy, et ses rencontres avec Questlove et Jay-Z. C’est un truc de Philly.
Sur le site Sexemodel où s’affichaient leurs profils, elles se faisaient appeler Layana Sodo, Mia Marocaine, Inès Sexy, Anissa Beurette. Ces jeunes femmes venaient travailler quatre à six jours avant de retourner chez elles en région parisienne, à Marseille ou à Montpellier. Dans les chambres où étaient reçus les clients, les tablettes Milka et les briques de Candy Up se mélangeaient aux boîtes de préservatifs et aux sachets de lingettes. Eux se prénomment Jean-Pierre, Johnny, Fabrice, Jérôme, François-Xavier. Le plus jeune a 28 ans et le plus âgé 58. Ils vivent dans des petites communes de Loire-Atlantique pour la plupart. L’un est conducteur de train à la SNCF, un second commercial, un troisième ouvrier dans le bâtiment, un autre « petit paysan. » Entre les mois d’août et de novembre 2021, le temps d’une passe ou à plusieurs reprises, ces deux mondes se sont retrouvés dans l’intimité de trois locations Airbnb, une maison et deux appartements situés à Saint-Herblain, commune limitrophe à l’Est de Nantes. À une exception près, « j’étais trop stressé je suis reparti au bout de quinze minutes d’échanges verbaux » dira-t-il, ces hommes convoqués les 16 et 17 novembre dernier au commissariat central de Nantes ont reconnu avoir payé pour du sexe, entre 80 et 150 euros selon le type de prestation. Pour le client le plus accroc, qui pouvait voir trois filles par semaine, cette audition arrivait à point nommée. « Concernant mon addiction, je suis suivi pour cela, je vais voir un psychologue et mon médecin traitant est au courant » a-t-il confessé aux policiers de la Sûreté départementale en charge de l’enquête. Même son de cloche pour le commercial : « J’ai des problèmes de couple avec ma femme depuis 2018, elle a fait un burn-out. Votre convocation est un soulagement pour mettre fin à cette spirale. » « À la journée j’te…
EVAN AGOSTINI via Getty Images via AFPAllison Mack de “Smallville” condamnée à 3 ans de prison (photo du 18 mai 2006) POEPLE – L’actrice américaine de “Smallville” Allison Mack a été condamnée ce mercredi 30 juin par un juge fédéral de Brooklyn à trois ans de prison pour sa participation à la secte DOS, organisation pyramidale d’esclaves sexuelles imaginée par le gourou Keith Raniere, une peine réduite grâce à sa collaboration avec les autorités. L’accusation avait recommandé une peine d’une durée inférieure à celle prévue par la loi, soit entre 14 et 17 ans et demi d’emprisonnement, pour tenir compte de la participation de la comédienne à l’enquête. Finalement, le juge Nicholas Garaufis a fixé la peine à 3 ans pour chacun des deux chefs d’accusation (racket et association de malfaiteurs), les deux sentences pouvant être effectuées de façon concomitante. Collaboration cruciale Allison Mack (38 ans) a fourni à l’équipe du procureur fédéral de Brooklyn des informations précieuses sur le fonctionnement de DOS et sur les agissements de Keith Raniere. Elle a raconté que le gourou incitait ses collaboratrices de l’organisation à recruter des femmes et à leur ordonner d’avoir des relations sexuelles avec lui. Celle qui incarnait la meilleure amie de Clark Kent dans “Smallville” (2001-2011) a aussi livré aux enquêteurs l’enregistrement d’une conversation avec Keith Raniere qui s’est révélé crucial pour l’accusation. Lors de cette discussion, celui qui se faisait appeler “Vanguard” par ses disciples explique à Allison Mack les modalités de la cérémonie du marquage des esclaves de DOS. Lors de ce rituel filmé, elles étaient marquées des initiales du gourou avec un stylo à cautériser, qui brûlait les chairs. L’enregistrement, produit au procès, montre que ce marquage était bien l’idée de Keith Raniere, ce que le chef de la secte a toujours nié. Lors de la discussion,…
Nous sommes en février 2021 et un groupe chrétien extrémiste appelle à la mort d’un cadre de Pornhub sur le réseau social d’extrême droite Gab. « WANTED ! Pour des crimes contre les femmes et les enfants. Aidez-nous à traduire les pornstars en justice. Sauvez vos enfants de l’idéologie LGBT. Empêchez votre fille de devenir une pute. Sauvez la race blanche ! » Le groupe explique que Pornhub est un « cartel » et que si le Canada ne condamne pas à mort les employés de Mindgeek, la société mère du site, ses membres les exécuteront eux-mêmes. On retrouve le hashtag #Traffickinghub, le nom de la campagne visant à fermer Pornhub, lancée par Laila Mickelwait et « alimentée » par Exodus Cry, une organisation confessionnelle de lutte contre la traite des êtres humains, affiliée à une méga-église homophobe qui veut mettre fin à l’industrie pornographique. Le 1er octobre 2020, Exodus Cry a publié un billet de blog invitant les lecteurs à « rejoindre la lutte pour exposer Mindgeek et traduire ses ‘vrais’ cadres en justice pour avoir tiré profit de crimes sexuels. » Le post disait que « tous les producteurs, spectateurs et stars du porno doivent faire face à la justice pour leurs crimes ». L’objectif explicite de la campagne Traffickinghub d’Exodus Cry est de supprimer Pornhub entièrement : « Nous demandons que Pornhub soit fermé et que ses dirigeants soient tenus pour responsables de ces crimes. » Beaucoup des posts de ces groupes extrémistes sont des appels au recrutement de nouveaux membres pour patrouiller les frontières ou s’engager dans un « activisme direct ». Les membres s’affichent avec des masques de crâne, des croix gammées, des armes et autres symboles de haine. Un post indique que « des volontaires à Los Angeles effectuent des patrouilles, à la recherche de putes, de proxénètes et de monstres trans. Les femmes doivent se protéger à tout prix, car le gouvernement Biden…
J. Countess via Getty ImagesLe designer Peter Nygard lors d’un gala à Beverly Hills, le 27 février 2017 JUSTICE – La police canadienne a annoncé ce mardi 15 décembre l’arrestation de l’homme d’affaires et millionnaire canadien Peter Nygard à la demande de la justice américaine, qui réclame son extradition aux États-Unis afin d’y être jugé pour plusieurs accusations de crimes sexuels. Le magnat de la mode a été arrêté lundi à Winnipeg (province du Manitoba, centre du pays)“pour répondre d’accusations portées à la suite d’une enquête du FBI et du NYPD” (service de police de la ville de New York, ndlr), a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (police fédérale) dans un tweet. Cette arrestation a eu lieu à la suite d’une demande du département américain de la Justice au ministère canadien de la Justice “pour extrader Nygard”, a-t-elle écrit. Il a été placé en détention “après que les États-Unis ont demandé au Canada de délivrer un mandat d’arrêt provisoire en vertu du traité d’extradition entre les deux pays”, a précisé de son côté un bureau du procureur fédéral de New York dans un communiqué. 9 chefs d’accusation contre Peter Nygard Peter Nygard, 79 ans, fait face à neuf chefs d’accusation, dont ceux de racket et trafic sexuel, impliquant “au moins une dizaine de victimes aux États-Unis, aux Bahamas et au Canada, entre autres”, ajoute le communiqué, qui reprend l’acte d’accusation déposé mardi devant la cour fédérale de Manhattan. Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits entre 1990 et 2020. Au cours de cette période, Nygard et ses complices présumés, y compris des employés de son groupe, auraient “utilisé la force, la fraude et la coercition pour amener des femmes et des mineurs à avoir des relations sexuelles” avec eux, selon le communiqué. Fin février, la police avait perquisitionné le siège…
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