« C’était comme si on me kidnappait » : des personnes sans-papiers expulsées illégalement
Trois ans après les faits, deux policiers jugés pour avoir tiré huit balles dans la voiture de Nordine
Une clé pour détecter les maladies cérébrales plus tôt que jamais
Le traitement de la maladie de Parkinson, de la maladie de Huntington, de la SLA et d'autres maladies cérébrales dépend d'une détection fiable, en particulier chez les personnes qui ne savent même pas qu'elles sont à risque. Un test innovant de type scratch-and-sniff peut aider.
Face à Omicron, les anticorps monoclonaux (presque) tous mis hors jeu
GettyFace à Omicron, les anticorps monoclonaux (presque) tous mis hors jeu CORONAVIRUS – Il n’en reste qu’un. Les autorités sanitaires françaises ont nettement restreint mardi 4 janvier la gamme de traitements anti-Covid par anticorps de synthèse, constatant que certains ne se montraient pas assez efficaces contre le nouveau variant Omicron. Pour soigner un Covid déjà déclaré, aucun des trois traitements jusque-là disponibles n’est efficace si l’infection est due au variant Omicron, a souligné l’Agence du médicament (ANSM) dans un communiqué. Un seul, l’Evusheld d’AstraZeneca, peut être utilisé pour éviter l’infection par ce variant. Jusqu’à récemment, trois traitements par anticorps étaient autorisés en France contre le Covid: le Ronapreve de Roche, la combinaison bamlanivimab/etesivimab d’Eli Lilly et, plus récemment, l’Evusheld. Ces traitements sont peu donnés car ils sont lourds à administrer puisqu’ils nécessitent une intraveineuse. Ils s’adressent à des catégories spécifiques de patients. D’abord les personnes déjà atteintes de formes graves, pour éviter que celles-ci ne dégénèrent, mais aussi celles dont les systèmes immuniaire est affaibli: greffés, dialysés, transplantés, atteints de certains cancers ou prenant certains traitements. Evusheld, seul rescapé Le but est d’offrir à ces personnes dites “immunodéprimées” une autre forme de prévention que le vaccin. Mais le variant Omicron, à la diffusion fulgurante depuis fin 2021, résiste à plusieurs de ces traitements. C’est notamment le cas du Ronapreve. Celui-ci “ne doit pas être utilisé” en présence d’Omicron, que ce soit en prévention ou pour soigner un Covid déjà installé, a prévenu l’ANSM. Elle continue toutefois à l’autoriser contre les formes graves liées au variant Delta, le prédécesseur d’Omicron. Ce n’est même pas le cas du traitement d’Eli Lilly. Celui-ci n’est plus du tout autorisé depuis le 31 décembre, rapporte l’ANSM, car il se montrait trop peu efficace contre Delta et, à plus forte raison, Omicron. Cela signifie qu’il n’y a plus en…
La Bétadine “pas approuvée pour traiter le coronavirus”, rappelle la marque
COVID – Après l’Ivermectine et l’hydroxycholoroquine, au tour de la Bétadine. Cet antiseptique est désormais recommandé par certains militants antivaccins aux États-Unis pour lutter contre le Covid, selon le magazine Forbes. Elle limiterait voir empêcherait, selon eux, la contamination. La marque a dû expliquer sur son site qu’il n’en est rien. Vous avez peut-être déjà eu l’occasion de faire une douche à la bétadine avant une opération? Ces militants antivax vont plus loin en recommandant sur les réseaux sociaux de se gargariser et d’avaler le liquide rouge orangé pour éviter l’infection au Covid-19. Ce qui peut être vraiment dangereux pour la santé. La Bétadine est de la povidone iodée, un antiseptique topique et antifongique couramment utilisé pour nettoyer la peau et les plaies. Il existe en effet pour les maux de gorge légers une version diluée du produit, mais qui ne doit pas être avalée, note BFMTV. Quant à la version classique, il est rappelé qu’elle est toxique et ne doit en aucun cas être bue. Cela pourrait entraîner fièvre, maux de tête, nausées, voire vomissements sévères. La marque distribuant la solution réfute toute efficacité L’entreprise Avrio Health, qui commercialise la Bétadine aux États-Unis, a tout de même dû clarifier l’utilisation du produit dans une foire aux questions sur son site afin d’assurer que non, l’antiseptique n’a pas d’effet contre le coronavirus. “Non, la Bétadine n’a pas été approuvée pour traiter la maladie. Nos produits doivent être uniquement utilisés contre les infections causées par de petites coupures, égratignures ou brûlures, nos produits n’ont pas montré d’efficacité pour le traitement ou la prévention contre le Covid-19 ou d’autres virus”. Il est notifié qu’en cas d’ingurgitation importante de Bétadine, il faut à tout prix contacter immédiatement un médecin ou un centre antipoison. Selon Forbes, un site Web thaïlandais aurait été l’un des premiers à…
Contre Alzheimer, les États-Unis autorisent un traitement controversé
“Les bénéfices (…) surpassent les risques” En novembre, un comité d’expert s’était pourtant prononcé contre une autorisation de ce traitement, jugeant qu’il n’avait pas suffisamment fait preuve de son efficacité. Un avis non contraignant mais dont il est rare que la FDA s’affranchisse. Le comité avait étudié les données de deux études: un grand essai clinique avait conclu que le médicament des laboratoires Biogen était efficace, tandis qu’un autre avait donné des résultats négatifs. Mais “la FDA a déterminé qu’il existe des preuves substantielles que l’Aduhelm réduise les plaques bêta-amyloïdes dans le cerveau et que la réduction de ces plaques soit raisonnablement susceptible d’entraîner d’importants bénéfices pour les patients”, a-t-elle déclaré. L’Agence a ainsi “conclu que les bénéfices (…) surpassent les risques” de la prise de ce médicament, a-t-elle ajouté. La FDA a par ailleurs utilisé une procédure accélérée qui ne confère au produit qu’une autorisation conditionnelle ― une possibilité qui n’avait pas été étudiée par le comité. “La FDA demande à Biogen de conduire des essais cliniques post-autorisation pour vérifier les bénéfiques cliniques du médicament”, a ainsi précisé le régulateur américain. “Si le médicament ne fonctionne pas comme prévu, nous pourrons prendre des mesures pour le retirer du marché.” Un lueur d’espoir Près de 6 millions d’Américains vivent avec Alzheimer, qui constitue la sixième cause de décès aux États-Unis. La maladie vole peu à peu la mémoire aux patients atteints, qui lors des dernières phases de la maladie ne peuvent plus effectuer les tâches quotidiennes ou tenir de conversations. “Le besoin de traitement est urgent”, a martelé la FDA. Le médicament utilise une molécule, baptisée aducanumab. Il s’agit d’anticorps monoclonaux qui visent à dissoudre les agrégats de cette protéine, la bêta-amyloïde, qui s’accumule et crée des plaques dans les tissus cérébraux des patients atteints d’Alzheimer. Cette cible est l’une…
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