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Coronavirus : tests obligatoires pour les voyageurs venant de 16 pays

Capture d’écranJean Castex lors de sa visite à l’aéroport de Roissy TRANSPORT – En visite ce vendredi 24 juillet à l’aéroport de Roissy, en région parisienne, le Premier ministre Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus. Le chef de gouvernement a ainsi indiqué, que comme décidé dans la matinée en Conseil de Défense, les tests seraient obligatoires pour les voyageurs revenant de 16 pays en particulier. Il s’agit de pays où la “situation virale est particulièrement forte”. Comme l’a rappelé Jean Castex, les pays concernés ayant leur frontière fermées, cette obligation concerne essentiellement des Français qui y résident, ou des citoyens de ces pays qui disposent d’une résidence stable en France. “Il ne s’agit donc pas de flux massifs”, a précisé le Premier ministre qui estime par exemple à Roissy un flot de 3000 personnes à tester par jour.  Relevant qu’il sera difficile pour ces voyageurs de se faire tester avant la montée dans l’avion, Jean Castex a expliqué que le gouvernement avait donc décidé de généraliser les tests à l’arrivée. Le test sera fait après les formalités douanières. En cas de positif les voyageurs devront effectuer une quatorzaine.  Un dispositif qui est en train d’être mis en place et qui sera opérationnel au plus tard le 1er août. Des mesures similaires seront prises dans les ports. Par ailleurs, le Premier ministre Jean Castex a “vivement recommandé” aux Français d’”éviter” de se rendre en Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, en raison de la recrudescence de l’épidémie de coronavirus. “Nous recommandons vivement aux Français d’éviter de se rendre, tant que la situation sanitaire ne s’améliore pas” en Catalogne. “Nous sommes en discussion avec les autorités espagnoles et catalanes pour que celles-ci veillent à ce que, dans l’autre sens, les flux soient les…

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Le métro à Paris devient gratuit pour tous les jeunes parisiens

Frédéric Soltan via Getty ImagesMétro parisien photographié après le déconfinement (illustration) POLITIQUE – Ce qui avait été décidé pour les enfants en janvier 2019 est désormais étendu à tous les mineurs. Ce jeudi 23 juillet, Anne Hidalgo a fait adopter en Conseil de Paris la gratuité des transports pour les moins de 18 ans. Une mesure, “travaillée avec les communistes parisiens”, qui avait été promise durant la campagne des élections municipales et qui sera effective dans quelques semaines. “C’est un engagement fort que nous prenons en direction de la jeunesse et en direction du pouvoir d’achat”, a déclaré la maire de Paris dans son propos d’introduction.  Selon la mairie de Paris, le coup de l’opération est estimé à 27,6 millions d’euros par an (dont 12,6 millions d’euros pour les seuls 11-18 ans). “L’évolution en profondeur du modèle de la mobilité urbaine vers une mobilité plus durable, propre et multimodale implique en effet de développer, dès le plus jeune âge, un réflexe d’usage des transports collectifs et des modes actifs”, peut-on lire dans l’exposé des motifs du projet de délibération. 350 euros économisés par ado Cette mesure, qui entrera en vigueur dès la rentrée prochaine, permettra aux familles de se faire rembourser sous “cinq à six semaines” les Pass Navigo de leurs enfants “grâce à un formulaire qu’il faudra remplir”, a précisé l’élu écolo David Belliard, adjoint chargé des transports. Car si le Passe navigo junior coûte moins de 30 euros pour les 4-11 ans, le forfait imagine R Scolaire coûte encore 350 euros pour les autres 11-18 ans.  Dans le détail, ce remboursement concerna les collégiens, les lycéens et les “jeunes apprentis suivant une formation par alternance d’un niveau inférieur au baccalauréat qui sont domiciliés à Paris, dont le coût maximum annuel (de l’abonnement, ndlr) s’élève à 350 euros”. Les jeunes Parisiens de moins…

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Vous ne pouvez pas prendre l’avion avec n’importe quel masque

AFPSeuls les masques chirurgicaux sont acceptés dans les avions (Image d’illustration: le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari le 14 mai à Roissy). AVION – Tous les types de masques ne sont pas acceptés dans l’avion. Dans un tweet publié le 17 juillet et repéré parOuest-France, la compagnie Air Corsica rappelle à ses usagers que “les masques en tissu grand public ne sont pas autorisés sur (ses) vols”. “Seuls les masques chirurgicaux FFP1 ou de type FFP2 ou FFP3 doivent être portés à bord de nos avions par les passagers de plus de 11 ans”, ajoute la compagnie corse dans son message. [INFO] ⚠️ Les masques en tissu grand public ne sont pas autorisés sur nos vols selon les dispositions du Décret 2020-860 ! Seuls les masques chirurgicaux FFP1 ou de type FFP2 ou FFP3 doivent être portés à bord de nos avions par les passagers de plus de 11 ans ? #gestesbarrierespic.twitter.com/VxvNUcBWFP — Air Corsica (@aircorsica) July 17, 2020 Sur son site internet, Air France indique également que le masque obligatoire dans l’avion doit être “un masque chirurgical”. La précision était en fait déjà inscrite dans un décret daté du 31 mai selon lequel “toute personne de onze ans ou plus porte, à bord des aéronefs effectuant du transport public à destination, en provenance ou à l’intérieur du territoire national, dès l’embarquement”, un masque de protection “de type chirurgical”. L’article 11 du décret du 10 juillet, cité dans le tweet d’Air Corsica, confirme que les passagers doivent porter “un masque de type chirurgical à usage unique” et non un masque en tissu. “Utile d’en avoir plusieurs avec soi” Air France explique que le masque chirurgical “filtre au moins 95% des particules à partir d’une taille de 3 microns” et “permet de filtrer à la fois l’air inhalé et l’air expiré”….

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La SNCF teste la prise de température des passagers à la Gare de Lyon, à Paris

AFPLa SNCF expérimente la prise de température des voyageurs du TGV à partir de ce 21 juillet (Image d’illustration le 12 mai à Paris). CORONAVIRUS – Les voyageurs vont-ils “jouer le jeu”, comme le souhaite la SNCF? La compagnie ferroviaire va expérimenter pendant l’été un dispositif de prise de température de clients du TGV, avant leur embarquement et sur la base du volontariat, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, a appris l’AFP auprès de l’entreprise. Les premiers tests seront menés ce mardi 21 juillet à la Gare de Lyon, à Paris. Cinq “Bornes Santé” installées sur le quai, en amont des portes d’embarquement, permettront à certains voyageurs qui le souhaitent de mesurer leur température corporelle sans contact, à l’aide d’une caméra thermique. Aucun contrôle ne sera imposé et le dispositif sera purement expérimental. L’idée est de “vérifier en conditions réelles la fluidité d’embarquement d’un train TGV Inoui en cas de mise en place d’un contrôle de température”, a expliqué la SNCF. Aucune interdiction de prendre le train Les voyageurs volontaires devront se placer quatre secondes face à la borne pour prendre leur température. La valeur ne s’affichera pas sur l’appareil et les données ne seront pas stockées. En cas de température supérieure à 38,5 degrés, les agents SNCF seront notifiés et se rapprocheront du voyageur “une fois les portes d’embarquement franchies”, a précisé l’entreprise. Ils lui fourniront un masque chirurgical neuf, une dosette de gel hydroalcoolique et lui rappelleront les gestes barrières. Si le client souhaite reporter ou annuler son voyage, un échange ou une annulation sans frais seront possibles, mais il n’y aura aucune interdiction de prendre le train. Se préparer en cas de deuxième vague L’expérimentation ne présage en rien de la mise en place d’un tel dispositif à l’avenir. L’objectif est de…

La SNCF aura son "TGV du futur" pour les JO de 2024

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La SNCF aura son “TGV du futur” pour les JO de 2024

TRANSPORTS – Plus écologique, plus spacieux, plus moderne, moins cher à l’entretien… La gestation du “train du futur” TGV M progresse avant sa sortie d’usine et sa mise en service prévue pour juin 2024, à temps pour les Jeux olympiques de Paris (prévus du 26 juillet 2024 au 11 août), a indiqué la SNCF. Quatre ans après le lancement du projet, le premier “chaudron”, soit l’enveloppe extérieure du train, a été présenté jeudi dans les ateliers d’Alstom à la Rochelle, une première pierre qui doit mener ce projet à la mise en circulation d’ici quatre ans. Après La Rochelle, les trains seront par la suite assemblés à Belfort. Premières livraisons à l’hiver 2023 “C’est un train qui roulera pour les Jeux olympiques” prévus à Paris en 2024, affirme à l’AFP le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch, précisant que les premières livraisons de modèles commandés à Alstom auront lieu à l’hiver 2023. TGV “M”, car les qualités de ce train commencent la plupart du temps par cette lettre, fait valoir Alain Krakovitch. Au premier rang, la “modernité”. Il sera notamment possible de configurer les aménagements intérieurs, transformer une première classe en seconde, et aussi bien d’exploiter sous format Inoui que sous format de Ouigo, le TGV à bas coût, précise-t-il. La mobilité du TGV M permettra aux personnes handicapées de pouvoir embarquer en complète autonomie, sans qu’il y ait besoin d’assistance quelconque, y compris à l’étage du train, grâce à une plateforme rotative et élévatrice. Les toilettes aussi seront repensées, souligne la SNCF. 20% de passagers en plus Le train pourra également accueillir 740 passagers, soit 20% de plus que les rames actuelles. L’écologie enfin aura une place de choix dans ce train aux 97% de matériaux recyclables, réduisant de 32% les émissions de CO2, de 20% la consommation d’énergie…