Revues de livres brièvement notées
“The Barn,” “When the Ice Is Gone,” “Bright I Burn,” et “Gifted.”
“The Barn,” “When the Ice Is Gone,” “Bright I Burn,” et “Gifted.”
On ne vous l’apprend pas, la vie n’a jamais été aussi chère. Votre facture énergétique qui quadruple soudainement, les courses qui deviennent de plus en plus basiques chaque semaine et c’est sans parler du loyer qui est franchement trop élevé. Dans ce contexte économique, les moyens de faire de l’argent rapidement et d’avoir une vie décente se font rares – il faut dire que la plupart de ces solutions impliquent potentiellement un séjour derrière les barreaux. L’une des rares exceptions reste la création de contenu pour adultes sur des plateformes comme OnlyFans – une solution qui réussit au mannequin allemand Bonny Lang (alias Bonny Tagesbrief), 26 ans, qui se fait 50 000 à 70 000 euros par mois pour quatre à huit heures de travail par jour. Ses clients, principalement des hommes, dépensent de coquettes sommes pour acheter des bandes audio de conversations salaces, des photos érotiques et des vidéos. Elle a répondu à toutes nos questions pratiques sur les réalités de son métier. VICE : Salut Bonny. Vous considérez-vous comme une travailleuse du sexe ?Bonny Lang : Je dirais que oui. Environ 10 % des clients ne veulent pas du tout de photos de moi, ils veulent que je note leur bite. Ils m’envoient des photos de leur bite et me demandent d’évaluer leur pénis en échange d’un pourboire. Le sexting se conclut souvent sur des instructions pour se branler. Combien demandez-vous pour votre contenu le plus cher ?Entre 2 500 et 3 000 euros. Chaque jour, j’envoie un message à tous mes clients – ils payent le même tarif et bénéficient donc du même niveau de contenu. Si les clients veulent quelque chose de plus exclusif, ça coûtera plus cher. J’ai une sorte de système interne de protection. On ne peut pas juste me dire « Je veux voir…
AUTISME – J’ai commencé à me dire autiste pendant la pandémie. Être isolée pendant si longtemps m’a fait comprendre que j’avais dissimulé mon handicap toute ma vie en me comportant en société d’une façon considérée comme neurotypique. Moins je me cachais, mieux je me sentais. J’ai une théorie selon laquelle les autistes savent qu’ils le sont, tout comme les personnes homosexuelles savent qu’elles le sont. En tant que bisexuelle, je n’ai pas eu à me rendre chez un psychologue pour passer un test et entendre un Blanc d’âge mûr me dire si oui ou non j’étais attirée par les femmes. Mais pour je ne sais quelle raison, c’est ce que la société exige des personnes autistes. Sans diagnostic écrit noir sur blanc, nous ne sommes pas reconnus (bien que ce diagnostic nous aide rarement à nous intégrer socialement). Pendant presque toute de ma vie, j’ai su que j’étais différente, même si j’ignorais pourquoi. Après des heures passées à raconter ma vie à mon psy, faire des QCM de personnalité et lui envoyer par email les caractéristiques de l’autisme auxquelles je m’identifiais, j’ai été dévastée quand il m’a dit qu’il ne pensait pas que je l’étais. J’ai essayé de continuer à le regarder dans les yeux et de rester calme, alors que j’entrais en état de dissociation. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Certitude du diagnostic Je lui ai demandé pourquoi il ne me croyait pas, moi qui étais si certaine de l’être. J’étais restée debout jusqu’à 3 heures du matin à regarder des vidéos TikTok de gens…
Assise contre un grand miroir, une femme prend la pose en cachant ses seins nus. Son body dégrafé est baissé sur ses hanches. Sur une autre photo, la même femme porte un tout autre habit de travail : blouse médicale verte sur le dos, charlotte sur les cheveux et masque chirurgical sur le nez. Sur son compte Instagram, Liza Del Sierra rend compte en images de ces deux facettes de sa vie. Étudiante infirmière, cette productrice et réalisatrice de films pornos possède un compte Only Fans qu’elle alimente sur son temps libre. Sur cette plateforme où l’on peut vendre des contenus érotiques, elle propose des photos et des vidéos plus ou moins explicites à ses abonnés qui payent pour y avoir accès. Ses deux activités ont longtemps coexisté. Après une carrière en tant que performeuse X, elle se lance dans la réalisation tout en menant de front des emplois de femme de ménage et d’aide-soignante, avant de reprendre ses études pour devenir infirmière. Liza Del Sierra fait aussi partie de la Réserve sanitaire, un ensemble de professionnels de santé volontaires et mobilisables à tout moment par l’État en renfort d’équipes de soins. Pendant la première vague de la pandémie, elle est appelée en tant que réserviste dans un service de réanimation qui accueille des patients Covid. Elle prévient son école et demande à ce que cette expérience soit prise en compte comme un stage. « Avant de partir en mission, j’ai fait un shooting et j’ai tout programmé sur Instagram en disant à mes abonnés qu’ils seraient alimentés en photos. Je répondais aux messages quand je rentrais de mes nuits, car ma page Only Fans est ma seule source de revenus », retrace-t-elle. « À la moindre erreur, je risquais de me voir reprocher de “montrer mes fesses sur internet”…
De Wallen, le célèbre quartier rouge d’Amsterdam, pourrait bientôt disparaître. Hors pandémie, cette zone centrale remplie de cafés et de bordels est généralement bondée de touristes venus reluquer les travailleuses du sexe derrière leurs vitrines. Elle abrite certaines des propriétés les plus luxueuses de la ville mais, comme le dénoncent les résidents, elle a été dégradée par le tourisme de masse. La bourgmestre Femke Halsema, du parti vert, veut maintenant délocaliser les travailleuses du sexe de De Wallen dans un grand bâtiment situé en dehors du centre-ville. L’adresse exacte de l’endroit est encore inconnue. Selon Halsema, la construction prendra trois à dix ans, mais les plans sont déjà en cours puisque la plupart des membres du conseil municipal soutiennent la motion. Halsema estime que ces mesures sont nécessaires pour garantir la sécurité des travailleuses du sexe. À De Wallen, elles sont confrontées à l’agressivité des touristes, à la prostitution illégale et à la traite des êtres humains. Si elles vivent toutes dans le même bâtiment, il sera plus facile de leur apporter un soutien. Mais les associations de travailleuses du sexe s’opposent à l’idée. Quirine Lengkeek, présidente de SekswerkExpertise, un réseau de travailleuses du sexe, d’avocats et de chercheurs, s’inquiète des mesures instaurées dans d’autres villes. « C’est ce qui s’est passé avec Het Nieuwe Zandpad [un ancien quartier rouge] à Utrecht, dit-elle. Ils ont fermé les bordels il y a quelques années, mais les projets de relocalisation n’ont jamais abouti. » En conséquence, de nombreuses travailleuses du sexe d’Utrecht opèrent illégalement dans des zones dangereuses. Les Pays-Bas ont légalisé le travail du sexe en 2000. Les professionnels de l’industrie doivent désormais s’inscrire auprès de la Chambre de commerce néerlandaise pour pouvoir payer des impôts et obtenir une licence. Une fois inscrits, ils peuvent louer un espace dans une maison de passe,…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}