“Wicked” et “Gladiator II” offrent des affrontements nostalgiques et à moitié satisfaisants
Avec un retour musical à Oz et une épopée sanglante de la Rome antique, les studios hollywoodiens parient sur le spectacle à gros budget.
Avec un retour musical à Oz et une épopée sanglante de la Rome antique, les studios hollywoodiens parient sur le spectacle à gros budget.
C’estC’est l’un des aspects tragiques de l’attaque perpétrée contre Samuel Paty : le rôle des élèves du collège dans lequel ce professeur d’histoire-géographie enseignait, tué par un jeune homme radicalisé, le 16 octobre 2020. Quatre ans après, deux anciens élèves, Karim* et Sami*, ont été invités à témoigner devant la cour de Paris, afin « d’éclairer les débats », souligne le président.
What We Do in the Shadows, La Máquina et Rivals ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Hulu ce mois-ci.
The Diplomat, Heartstopper et Hellbound ne sont que quelques-unes des émissions que vous devez regarder sur Netflix ce mois-ci.
Vingt-cinq moments époustouflants de la campagne présidentielle de 2024, racontés par les personnes qui les ont vécus de près.
Les femmes américaines nées sur le sol américain ne sont presque jamais tuées par des migrants illégaux. Alors, pourquoi Riley est-elle devenue une icône morbidement célèbre de la campagne de Trump ?
Du gore importé aux images effrayantes, ces films vous mettront certainement dans l'ambiance des fêtes.
1999. Limoges. Ça fait déjà plusieurs minutes que ce quinquagénaire rondouillard s’épuise à allumer des bougies chauffe-plat et à éparpiller du gros sel dans toute la maison. Sa mallette noire jamais très loin. En cet après-midi glacial, flanquée de sa grande et sa petite sœur, Kath a 7 ans. Dubitative, oui, mais trouillarde, non. Enfin, elle n’a peur que d’une chose : que ce type inconnu au bataillon lui vole ses affaires et ses jouets. « C’est un exorciste », leur a expliqué plus tôt leur mère. Un mot difficile à articuler pour une gamine de CE1. « Il vient pour assainir, allumer des bougies et mettre du sel dans les endroits où il ressent des points de concentration d’esprit ». Sa mission terminée, l’insolite bonhomme claque la porte de leur grande maison en crépi qui longe les rails. Le trio de petites filles observe, perplexe, les flammes des bougies disséminées dans toutes les pièces. « C’est dans la chambre de ma sœur cadette que le plus dingue s’est produit. Alors qu’il n’y avait plus de cire, les bougies ont continué de cramer pendant plusieurs jours. C’est ici que les trois gamins sont morts empoisonnés », me raconte Kath vingt ans plus tard. Celle qui vit à Lyon aujourd’hui a grandi dans ce qu’on appelle en toute sobriété une “maison de l’horreur”. Le tas de graviers devant le logis des Villemin qui surplombe la vallée de la Vologne où le petit Grégory à disparu le 16 octobre 1984, les murs orange sans enduit de celui de Delphine Jubillar, l’infirmière qui s’est volatilisée le 16 décembre 2020, les tourelles pointues du château de Sautou du tueur en série Michel Fourniret : à force de défiler dans les JT et la presse, les lieux des faits divers, leur architecture, s’impriment sur nos…
17 janvier 1968. Dans la nuit, trente-et-un soldats nord-coréens franchissent en silence la zone démilitarisée et pénètrent dans les terres de leur voisin démocrate. Leur mission : égorger le président sud-coréen en sa demeure de Séoul. Pendant deux jours, ils glissent dans les montagnes avec aisance mais leur entraînement ne peut rien contre la malchance : deux campagnards sortis couper du bois découvrent leur campement. Étrangement, le commando décide de les laisser partir après leur avoir fait promettre de rien dire. Les deux rescapés préviennent immédiatement la police. Ces bûcherons chanceux ont sans doute sauvé la vie de Park Chung-hee, le président sud-coréen. Au 29 janvier, le commando nord-coréen ne compte que deux survivants : tous leurs camarades ont été abattus, certains à seulement cent mètres de la Maison Bleue. La Corée du Sud optent pour la loi du talion. Sur ordre de Park Chung-hee, les services de contre-espionnage montent une unité spéciale pourvue d’une mission unique : assassiner Kim Il-sung, le « Président éternel de la République » de Corée du Nord. Elle est baptisée unité 684, ou groupe numéro 2325 du 209ème détachement. On ignore toujours comment les militaires sud-coréens ont assemblé le commando 684. Selon certaines sources, ses membres provenaient essentiellement des rues. « Des officiers du renseignement ont approché des hommes qui semblaient avoir fait du sport, avec un physique robuste, et les ont enrôlés, expliquera quarante ans plus tard l’un des officiers en charge de l’entraînement des assassins. Un cireur de chaussures, un livreur de journaux, un employé de cinéma ou un vigile. » Des témoignages discordants affirment que ces individus étaient en réalité des prisonniers et des marginaux. Le plan initial recommandait le recrutement de condamnés à mort. La violence de cette « opération noire » cadre avec la raideur des relations inter-coréennes en plein cœur…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}