L’incroyable Johnny Carson qui disparaît
Carson a été le pionnier d’un nouveau style de présentation nocturne : détendu, improvisé, aversif au risque et inintelligible.
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À partir du 6 novembre, la télévision Sony BRAVIA XR X90L 4K UHD de 65 pouces a baissé de 23 % pour atteindre 998 $ contre un prix de liste de 1 299,99 $.
What We Do in the Shadows, La Máquina et Rivals ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Hulu ce mois-ci.
Pour commémorer les 10 ans de Clique, Tahar Rahim participe à un Clique X exceptionnel, rempli de surprises. L’acteur ayant gagné deux César s’exprime face à Mouloud Achour et les étudiants de l’école Kourtrajmé pour évoquer son rôle emblématique dans “Un prophète”, son interprétation de Charles Aznavour ainsi que sa passion pour Dragon Ball Z.
“Monsieur Aznavour”, un rôle sans pareil
Pour incarner le célèbre chanteur, Tahar Rahim a subi une transformation impressionnante. L’acteur a tout mis en œuvre pour se rapprocher le plus possible de l’apparence physique et de la voix de l’interprète de “La Bohème”. Bien qu’il s’attendait à un défi de taille, il a noué des liens forts avec le personnage qu’il incarne. “Je ne savais pas que j’avais tant de points communs avec Charles Aznavour. C’est très apaisant quand tu te prépares à jouer un tel monstre.”
Ce personnage, Tahar Rahim l’a travaillé durant plusieurs semaines, ayant parfois jusqu’à 8 heures de cours de chant par jour. Il attribue le succès de sa métamorphose à sa pratique quotidienne, y compris son esprit d’analyse, qui est un autre point commun avec son personnage : “avec Charles Aznavour, nous partageons cette même curiosité pour observer les autres.”
L’acteur récompensé par deux César évoque aussi avec tendresse sa mère. En présence de Mouloud Achour, Tahar Rahim établit un parallèle entre les conseils qu’elle lui a donnés et son nouveau film : “Ma mère me répétait sans cesse : un jour, tu deviendras Monsieur. De réaliser ce film, Monsieur Aznavour, aujourd’hui… Je réalise qu’elle avait raison.” Elle est sa première supporteuse, la personne la plus précieuse de sa vie, et l’acteur lui porte un profond respect.
Un acteur à la fois polymorphe et polyglotte
Tout au long de sa carrière déjà bien établie, Tahar Rahim a côtoyé les plus grands noms du cinéma mondial. Mais avant tout cela, tout commence par une rencontre avec un réalisateur encore sans Palme d’Or : “côtoyer Jacques Audiard, c’est une question de chance.” C’est ce cinéaste qui lui offre son premier grand rôle à l’écran dans “Un prophète”. Premier rôle et premier César pour Tahar, qui se retrouve donc propulsé sur le devant de la scène.
Rapidement, des propositions lui parviennent pour travailler à Hollywood. Dès le contact avec son agent américain, celui-ci lui fait comprendre qu’il ne jouera pas le rôle du terroriste habituel. “Je ne souhaitais pas interpréter des rôles stigmatisants, ça ne m’intéresse pas.” En évitant les clichés, il finit par travailler avec Kevin McDonald, Ridley Scott ou même dans un film Marvel, partageant l’affiche avec des stars comme Antonio Banderas, Sydney Sweeney ou Joaquin Phoenix. “Joaquin a une énergie particulière, il concentre tout au même endroit et je suis un peu dans ce même état d’esprit.”
Mais ce n’est pas tout, car pour ses nombreux rôles, Tahar Rahim a joué dans différentes langues : “J’ai dû apprendre le Gaélique Ancien, je me suis initié à l’Arménien, j’ai parlé Anglais, Allemand, Espagnol, Arabe littéral et Libanais.” L’acteur a donc énormément travaillé pour atteindre le niveau où il se trouve aujourd’hui, sans jamais oublier qu’il n’a pas fait ce parcours seul. “J’ai toujours vécu des échanges enrichissants avec d’autres qui m’ont aidé à grandir, d’une manière ou d’une autre.”
L’interview de Tahar Rahim est disponible en replay sur myCANAL.
Nous répondons à la question séculaire : “Que veux-je pour mon anniversaire ?” avec quelques idées de cadeaux amusantes pour votre liste de souhaits.
En 2024, vous pourriez vous demander si Fitbit est toujours pertinent. Malgré son acquisition par Google, Fitbit reste l’un des noms les plus reconnus dans l’industrie. Les trackers Fitbit ne sont pas destinés aux athlètes les plus acharnés, mais ce sont tout de même d’excellents appareils pour suivre l’activité globale ainsi que pour surveiller certaines métriques de santé et de bien-être comme les ECG et les niveaux d’oxygène dans le sang. Cela dit, nous sommes dans une période de transition de l’ancien Fitbit à ce que sera Fitbit à l’avenir. 2023, en particulier, a été une année chaotique. Il y a eu plusieurs pannes de serveurs Fitbit. Je n’ai pas été impressionné par la décision d’arrêter les anciennes fonctionnalités communautaires comme les défis ou par le fait que tous les comptes Fitbit devront se connecter via Google d’ici 2025. À propos de cela, la migration des comptes Fitbit vers Google a commencé l’été dernier et est nécessaire si vous achetez de nouveaux produits comme le Fitbit Charge 6 ou le Google Pixel Watch 3. L’application Fitbit a également reçu un nouveau design, plus similaire à celui de Google, ce qui n’a pas été bien reçu par de nombreux utilisateurs. (Google a depuis apporté des ajustements en fonction des retours.) Et en janvier, une grande partie de la direction de Fitbit, y compris les cofondateurs James Park et Eric Friedman, a quitté l’entreprise alors qu’environ mille employés de Google ont été licenciés. a:hover]:shadow-highlight-franklin dark:[&>a:hover]:shadow-highlight-franklin [&>a]:shadow-underline-black dark:[&>a]:shadow-underline-white”>Ce que je recherche a:hover]:shadow-highlight-franklin dark:[&>a:hover]:shadow-highlight-franklin [&>a]:shadow-underline-black dark:[&>a]:shadow-underline-white”>Ensemble des fonctionnalités La plupart des Fitbits partagent le même ensemble de fonctionnalités basiques comme les pas, les minuteries et les notifications. Cependant, tous les modèles ne sont pas capables de faire des ECG ou de suivre le stress en temps réel. Il en va de même pour le…
Amazon Prime Video introduit une nouvelle option alimentée par l’intelligence artificielle pour vous aider à suivre un programme. Ce nouvel outil, nommé X-Ray Recaps, est capable de générer des résumés textuels de « l’ensemble des saisons de séries télévisées, d’épisodes individuels et même de segments d’épisodes », selon un article publié par la société. X-Ray Recaps sera disponible sur la page d’informations d’une émission ou dans X-Ray pendant que vous regardez un contenu. L’outil « examine différents extraits vidéo, associés à des sous-titres ou à des dialogues, pour produire des descriptions détaillées des événements importants, des lieux, des instants et des échanges », affirme Amazon. De plus, Amazon a mis en place des « garde-fous » pour empêcher la fonctionnalité de divulguer des spoilers tout en maintenant les résumés succincts. X-Ray Recaps, qui est en phase bêta, sera lancé sur les appareils Fire TV dès aujourd’hui, avec un support pour « d’autres appareils » prévu d’ici la fin de l’année, indique Amazon. La fonctionnalité, au moment de son lancement, sera compatible avec toutes les séries originales des studios MGM d’Amazon.
Nous sommes ce lundi 4 novembre 2024, voici le programme de “Toujours Debout”, animé par Théophile Kouamouo : Le résumé de l’actualité du jour, préparé par Lydia Menez. Il s’agit d’une thématique qui a injustement capté l’attention des médias traditionnels durant une partie de la semaine précédente. L’origine de tout cela se trouve dans une déclaration de Bruno Retailleau faite vendredi matin, alors qu’il était invité sur le plateau de BFM TV. Le ministre de l’Intérieur faisait référence à une fusillade survenue la nuit antérieure à Poitiers, causant au moins cinq blessés graves, dont un en situation critique. Retailleau avance alors un chiffre pour provoquer ! Il affirme qu’entre “400 et 600 personnes” ont été impliquées dans l’affrontement, se basant sur les dires du Préfet de la Vienne. Cette fausse information a été relayée avec enthousiasme par plusieurs médias. Cependant, ce chiffre est rapidement contesté par le procureur de la République le vendredi soir, qui parle plutôt d’”une soixantaine de personnes en lien avec la police”. Et malgré cela, le ministre n’opère pas de recul, continuant ses interventions idéologiques contre la délinquance urbaine. Nous analyserons cette séquence avec Bénédicte Desforges, porte-parole du collectif “Police Contre la Prohibition”. Dans la seconde partie de l’émission, “Ne nous engueulons pas”, le segment “débats” de notre édition de soirée. Pour ce lundi, Paul Elek, analyste politique pour Le Média, se mesurera à Mathis Viguier, délégué national des Jeunes Républicains. Les thèmes abordés incluront deux sujets : Bruno Retailleau, qui s’est à nouveau fait remarquer par des déclarations inexactes, pour employer un terme léger, concernant la fusillade de jeudi dernier. Que vise notre ministre de l’Intérieur ? La quête d’un buzz perpétuel ? S’agit-il d’un néo-Darmanin ou faisons-nous face à un phénomène politique encore plus ancré à droite ? Nous en débattrons. Nous évoquerons également le Premier ministre Michel Barnier, qui…
Ce juge intervient peu dans le match, cependant ses décisions créent un impact semblable à un « séisme » ou préfigurent une « révolution ». Près de trois décennies après le jugement Bosman, qui avait abruptement déréglementé le « marché » des footballeurs professionnels, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a signalé la fin du jeu.
Sa décision du 4 octobre, destinée à marquer l’histoire sous le nom de « l’arrêt Diarra », remet en question en profondeur non seulement le système des transferts, mais également l’intégralité de l’économie du football professionnel européen, contraignant les organismes sportifs à une réforme significative.
« On ne peut pas garantir que l’arrêt Diarra mettra fin une fois pour toutes à l’ensemble du système des transferts, mais l’ancien système est révolu », résume Antoine Duval, juriste au Centre de droit international et européen du sport de l’Institut Asser.
Pour saisir les enjeux de cette affaire, il est essentiel de revenir à l’arrêt Bosman de décembre 1995. À la suite d’un conflit entre le joueur Jean-Marc Bosman et le club de Liège (Belgique), la CJUE a décidé de rendre les règles entourant les contrats des joueurs moins restrictives, interdisant notamment les quotas de nationalités au sein des équipes au nom de la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union.
En l’absence de nouvelles régulations, les conséquences de cet arrêt sont renversantes : il provoque une flambée du nombre et des montants des transferts, une concentration des joueurs les plus talentueux dans les clubs les plus riches, et leur transformation en actifs financiers spéculatifs.
Dès lors, les transferts deviennent un enjeu crucial dans un football à plusieurs vitesses. Certains clubs, modestes mais spécialistes de la formation de joueurs, se concentrent sur l’élevage et la vente de jeunes talents, sachant qu’ils ne peuvent pas se permettre de les conserver. Parmi eux, de nombreux clubs français (Le Havre, Auxerre…).
D’autres clubs, avec un statut intermédiaire, se spécialisent dans l’acquisition et la revente de joueurs prometteurs, comme Lille ou Monaco en France. Enfin, les clubs les plus riches tirent parti de la dérégulation pour attirer à prix d’or les prospects provenant des clubs et championnats moins prospères.
Par conséquent, les montants des transferts deviennent un aspect fondamental pour les finances des clubs. Ces montants sont déterminés par les négociations entre les clubs, et dépendent, au-delà de la valeur sportive perçue du joueur, des critères comme son âge, son poste, sa nationalité, et surtout la durée restante de son contrat. En effet, le montant d’un transfert correspond au « rachat » par le club acquéreur de la durée du contrat non réalisée au sein du club cédant.
Malgré la dérégulation, les acteurs du football ont gardé certaines contraintes pour assurer un minimum de stabilité des effectifs et le bon déroulement des compétitions. Le système actuel, établi par un règlement de la Fifa (la fédération mondiale du football) en 2001, reste donc largement en décalage avec le droit européen. Par exemple, les joueurs professionnels ne peuvent changer de club en dehors des périodes autorisées (les « mercatos » d’été et d’hiver).
Mais ce que la CJUE a récemment invalidé, c’est que, contrairement aux autres travailleurs, la Fifa leur interdit de rompre unilatéralement leur contrat, sous peine d’une suspension et de lourdes sanctions pécuniaires pour eux et leur nouveau club.
Cette interdiction de rompre leur contrat a été illustrée par le milieu de terrain français Lassana Diarra lorsqu’il a décidé de quitter le Lokomotiv Moscou, qui lui avait notifié une réduction de salaire, au terme de la première année de son contrat, pour rejoindre le Sporting de Charleroi en Belgique.
S’appuyant sur le règlement de la Fifa, le Lokomotiv a obtenu la condamnation de Lassana Diarra à une suspension de quinze mois et à lui verser 10,5 millions d’euros. Craignant de devoir régler ce montant solidairement et d’encourir des sanctions sportives, Charleroi a renoncé à recruter le joueur, qui a alors saisi la justice belge, soutenu par les syndicats de footballeurs.
La CJUE, saisie à son tour par la Cour d’appel de Mons, a donc donné raison au joueur, estimant que le règlement de la Fifa contesté, en imposant des risques juridiques, financiers et sportifs « de nature à entraver le transfert international des joueurs », est incompatible avec les principes de la libre concurrence et de la libre circulation des travailleurs.
En résumé, si un joueur souhaite rompre son contrat, il ne devrait payer qu’une indemnité sans lien avec le montant de l’indemnité de transfert antérieurement versée par le club pour l’acquérir (ni avec le montant escompté pour un futur transfert).
Or, si les joueurs peuvent rompre leurs contrats plus simplement et à moindre coût, les valeurs des transferts sont vouées à chuter. Problème : bien que l’élimination de ce cynique « marché des footballeurs » se justifie, elle nuirait aux recettes de nombreux clubs et championnats dont le modèle économique repose sur la formation et la valorisation des footballeurs, c’est-à-dire sur la perception d’indemnités de transfert.
« Les clubs portugais, néerlandais, belges, par exemple, dépendent de ces revenus, leur droit de diffusion télévisée national étant beaucoup plus faible », rappelle Antoine Duval. Les clubs français, très vendeurs (hors PSG) et déjà en grande difficulté économique, seraient eux aussi fortement touchés.
« Le système actuel des indemnités de transfert a paradoxalement pour avantage de jouer un rôle de redistribution que les instances régulatrices du sport n’ont pas assumé, explique Loïc Ravenel, chercheur au Centre international d’étude du sport (CIES). Sans lui, de nombreux clubs feraient faillite. »
Au sommet de la pyramide, les clubs et championnats les plus riches, notamment la domineante Premier League anglaise, qui investissent massivement dans les talents sportifs, affichent des balances de transferts largement déficitaires : leurs autres ressources (droits de diffusion, revenus commerciaux, de sponsoring et de marketing) compensent ces pertes.
Ces investissements « ruissellent » ainsi vers les clubs moins favorisés, complétés par des mécanismes de solidarité qui redistribuent une partie des montants des transferts aux clubs ayant contribué à la formation du joueur – jusqu’au niveau amateur.
« Le marché des transferts ne fait pas entrer d’argent dans l’économie du football, il en fait sortir au profit d’intermédiaires et d’investisseurs, et crée une dynamique incontrôlée. Ce système est arbitraire, pénalise les joueurs, génère une bulle spéculative et a des effets extrêmement néfastes : évasion fiscale, opacité, corruption, etc. Pourtant, malgré tout, il constitue un système redistributif », ajoute Antoine Duval.
Le juriste s’élève contre « l’idée totalement erronée selon laquelle l’Union européenne aurait “néolibéralisé” le football » :
« L’arrêt Bosman a été accusé de tous les torts, alors qu’il prônait beaucoup plus de solidarité et de redistribution… mais pas sur la base d’un marché des transferts. Aujourd’hui, nous revenons à cette injonction, jamais concrétisée par les autorités sportives : comment organiser la redistribution entre les clubs et ligues riches et ceux qui le sont moins ? »
La Fifa a lancé un round de négociations avec divers acteurs concernés, notamment les représentants des joueurs, qui souhaitent repenser le système à leur avantage. Que pourrait en découler ?
« L’arrêt Diarra implique a minima qu’il faut établir un cadre, une méthode pour définir de manière plus objective le montant d’une indemnité de transfert. Toutes les parties ont trop à perdre si le système des transferts disparaît, ce qui les incite à mettre en place des règles communes, une sorte de nouvelle convention collective. Et si l’on veut préserver les principes du sport européen, il faudra bien organiser la redistribution des ressources », prédit Loïc Ravenel.
Pour l’instant, la Fifa estime qu’il lui suffit de modifier l’article 17 de son règlement, mis en cause par la CJUE, afin de se conformer et de permettre le bon déroulement des prochaines « mercatos ». « Les négociations pourraient viser à apporter le minimum de changements possibles, en établissant un système de transferts “light” », admet Antoine Duval.
« Il est également possible de plaider pour un système de redistribution plus équitable, mieux organisé avec des contributions mieux répertoriées entre tous les clubs ayant formé un joueur, et des prélèvements sur les droits TV redistribués par les ligues nationales ou par la Fifa via une sorte de fonds de réserve », propose Loïc Ravenel.
« Nous avons une opportunité de réinventer l’économie du football, espère Antoine Duval. L’enjeu consiste à convaincre les organisations sportives de trouver une autre voie pour réduire les inégalités en assurant solidarité et redistribution. »
Sur le plan économique et juridique, le débat est également politique. Le jeu est lancé et son issue est d’autant plus incertaine que les règles du jeu ne sont pas encore définies. Une chose est sûre : depuis Bruxelles, le juge observait la situation d’un œil attentif.
Woman of the Hour, Will & Harper, et Ses Trois Filles ne sont que quelques-uns des films à regarder sur Netflix ce mois-ci.
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