Avec les community managers qui en ont marre de lire vos commentaires
CM ? Voilà un métier qui parle encore peu à nos aînés mais dont les offres d’emploi fourmillent sur internet. Chargé des réseaux sociaux et de la présence de son entreprise sur la toile, les missions des community managers dépendent de la liberté que leur accorde leur employeur. Mais quel que soit l’établissement dans lequel il travaille, le CM a toujours une tâche que l’on retrouve dans tous les postes : la gestion des réseaux sociaux. Travailler sur les réseaux sociaux, c’est aussi s’exposer aux commentaires inutiles, aux blagues de beauf, aux critiques non constructives et aux insultes et menaces dans le pire des cas. Peu de community managers ont une formation précisément dans ce domaine. Ils n’ont, par conséquent, jamais été formés à se protéger face à des vagues de cyber-harcèlement. Certains employeurs, quant à eux, ne réalisent pas que le droit à la déconnexion est aussi valable pour ce genre de poste. Modération, rédaction, montage, programmation des publications et réponse au cas par cas font du community manager un couteau suisse qui, lorsqu’il n’est pas suffisamment protégé, peut facilement se rouiller. Pour VICE, on a rencontré ceux qui aimeraient que vous réfléchissiez à deux fois avant de poster votre commentaire « OSEF ». Vincent* dans un établissement public Dès son arrivée dans le milieu, Vincent a très vite compris qu’il ne ferait pas community manager toute sa vie. Bien que ses missions soient variées, ce travail lui « tape sur le système ». Entre les temps de validation interminables des services de communication et la modération, Vincent s’arrache les cheveux et se qualifie de SAV. « Je vois que ce ne sont pas des jeunes qui commentent. En fait, nos darons se lâchent sur Facebook. » « À force, tu te dis qu’il y a quand même énormément…