Les manifestants affirment qu'Uber et Lyft ne parviennent toujours pas à satisfaire leurs passagers aveugles
Lors d'une manifestation à San Francisco, des utilisateurs aveugles d'Uber et de Lyft affirment que les sociétés de transport par VTC ne font pas assez pour empêcher les chauffeurs de les refouler.
La démocratie américaine sous perfusion des milliardaires
La campagne présidentielle mobilise des milliards de dollars, et le poids politique croissant de quelques richissimes donateurs fait courir des risques de dérive oligarchique aux Etats-Unis.
Elle a gagné 10 000 $ par mois en escroquant des applications comme Uber et Instacart. Rencontrez la reine de la mafia...
Priscila Barbosa est arrivée aux États-Unis avec le rêve de réussir. En utilisant des plateformes de gig economy, elle a bâti un empire commercial à partir de rien. Il y avait juste un énorme problème.
Les grandes entreprises technologiques ne vous laisseront pas partir. Voici une solution
L'année 2023 a vu la « enshittification » des plateformes de Facebook à Google Search. Une nouvelle stratégie de sortie signifie que les plateformes devront jouer gentiment avec vos données, même si vous partez pour un concurrent.
L’échange très tendu entre ces deux sénateurs sur les “Uber files”
NurPhoto via Getty Images“Je comprends que tu sois aigri”, l’échange très tendu entre deux sénateurs sur les Uberfiles (ici une photo de Patrick Kanner) POLITIQUE – Les deux ont beau se tutoyer, ils ne se ménagent pas. François Patriat, le chef de file des sénateurs marcheurs s’en est pris vertement a son collègue socialiste Patrick Kanner, mercredi 13 juillet, l’accusant d’être jaloux du destin d’Emmanuel Macron. Le parlementaire socialiste venait de fustiger le rôle du chef de l’État dans l’affaire dite des Uber Files. “Dans l’enquête, rien aujourd’hui ne montre qu’il y a eu compromission ou intérêt personnel pour le président”, a ainsi pesté l’élu de Côte-d’Or avant de diriger ses coups contre son interlocuteur, comme vous pouvez le voir ci-dessous. “Quand j’entends parler de loyauté, de probité… Patrick, excuse-moi de te le dire comme tel, mais j’entends bien ta rancœur. Tu as été ministre avec Emmanuel Macron, lui est devenu président au premier coup à 39 ans, toi tu es redevenu sénateur, alors je comprends que l’on soit un peu aigri… Tu l’es aujourd’hui”, a-t-il ainsi lâché, provoquant un certain froid sur le plateau de Public Sénat, habitué aux échanges courtois. Une saillie un brin perfide, “lamentable”, selon les mots du principal visé. “Et bien supprimons le Parlement alors, vive Vulcain, vive Jupiter”, a ainsi répondu Patrick Kanner à François Patriat quand celui-ci s’indignait de voir les oppositions agiter le spectre d’une commission d’enquête sur le sujet. La Macronie minimise, Macron “assume” Dans le cadre des “Uber Files”, des investigations reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Le quotidien montre aussi que l’ancien lobbyiste en Europe de l’entreprise, à l’époque “conseiller senior du conseil d’administration”, avait contribué en 2016…
Après les “Uber files”, ces taxis parisiens dénoncent la “complicité” d’Emmanuel
UBER FILES – Un ministre de l’Économie devrait-il faire cela? Dimanche 10 juillet, Le Monde et un consortium de 42 médias internationaux ont révélé qu’Emmanuel Macron a œuvré, alors qu’il était locataire de Bercy entre 2014 et 2016, en faveur d’Uber et d’une dérégulation du marché des taxis en France. Durant cette période, le ministre a tenu des rendez-vous avec des dirigeants de l’entreprise qui n’étaient pas inscrits à son agenda officiel et durant lesquels il menait une action opposée à celle du gouvernement, quant à lui plutôt hostile à une entreprise dans le viseur des services de la répression des fraudes. Comme vous pouvez le voir dans notre reportage en tête d’article, nous avons interrogé des chauffeurs de taxis parisiens au lendemain de ces révélations. Au micro du HuffPost, ils dénoncent une “trahison” et une “complicité” de l’ex-ministre. ”Ça ne me surprend plus du tout des politiques. ll ne faut pas s’étonner que les gens ne votent plus”, se désole Michel, chauffeur. “On était remontés à l’époque et là, ça confirme qu’il y avait une certaine complicité du gouvernement”, ajoute son confrère Ahmed, rencontré devant la Gare de l’Est. Les chauffeurs battent aussi en brèche les arguments pro-Uber déclinés par Emmanuel Macron durant sa première campagne à la présidentielle, lui qui affirmait notamment à Mediapart que le service offrait des opportunités d’emplois aux jeunes de banlieue. “Les jeunes ont besoin aussi de sécurité. Je pense que c’était un peu un cadeau empoisonné”, conclut Franck. À voir également sur Le HuffPost : “Tu es payé pour ça…” Des livreurs se révoltent contre le mépris et les violences Source
Des toiles tendues pour les nouveaux prolétaires de l’économie néolibérale
Il y a plus ou moins un mois, j’étais avec ma sœur quand on a assisté à un accident. On allait tranquillement prendre le métro, quand tout à coup un livreur Takeaway percute une piétonne de plein fouet. La femme s’est relevée, ça avait l’air d’aller. Mais son premier réflexe quand elle a capté qu’elle n’avait rien de trop grave a été de ronchonner et d’accuser les livreurs de ne jamais faire attention. « Tout ça pour une course », a-t-elle dit. On sait que les conditions de travail des livreurs sont précaires et incertaines. Mais le plus triste, c’est sans doute que ces professions sont négligées – malgré ce qu’elles apportent aux plus flemmard·es de notre société – et marginalisées par nos réflexes classistes. Et non, donner un petit pourboire et adresser un sourire ne va pas rendre le système plus sain, ça suffit pas. C’est tout une facette du monde du travail 2.0 qu’il faut mater. En attendant de trouver un moyen efficace de renverser cette logique bien ancrée qui fragilise les travailleur·ses, certaines initiatives tentent de sensibiliser l’opinion publique. Il y a notamment des études qui sortent à ce sujet, des docus ou, plus rarement, des peintures, comme celles d’Arnaud Adami (26 ans). En 2015, Arnaud entame sa vie professionnelle par un travail dans un entrepôt qui s’occupe du transport et de la logistique de colis. Mais après un an à porter des boîtes, il claque la porte : « Je me suis rendu compte que je voulais pas faire ça toute ma vie. » Il n’a aucune piste tangible en tête. Il se dit juste qu’il aime dessiner et finit quand même par essayer un truc. « J’ai tenté une classe préparatoire aux écoles d’art, se rappelle-t-il. C’était un pari pour moi mais aussi pour eux,…
Uber, une plateforme hors-la-loi
Jean-Bernard Robillard est un ancien coursier Deliveroo, membre du Collectif des coursier-e-s et accompagnateur de projet dans l’économie sociale et solidaire. On avait fait un article avec lui en octobre dernier, dans lequel on parlait notamment de Shift, un documentaire sur le capitalisme de plateforme dont il est le co-auteur (c’est accessible en ligne gratuitement). Il signe ici une carte blanche en réaction à ce qu’il se passe en ce moment à Bruxelles concernant Uber. « Ce vendredi 26 novembre, Uber quitte brutalement Bruxelles, laissant sur le carreau 2 000 travailleur·ses avec qui nous ne pouvons qu’être solidaires. Tou·tes ces “prestataires” qui se retrouvent coincé·es au bord de la route, déconnecté·es du jour au lendemain, sans autre forme de procès. Comme plusieurs plateformes, Uber a fait fi de toutes lois depuis son implantation en Belgique. Alors, ne nous trompons pas de cible et n’inversons pas les rôles ! C’est bien Uber le responsable de cette situation, pas la loi. Uber qui, depuis le début, se dédouane de son rôle d’employeur, en imposant à ses chauffeur·ses, de même qu’à ses coursier·ses, un statut qui cumule les désavantages du salariat et de l’indépendance. Publicité Et c’est bien ça, les dessous du modèle économique du capitalisme de plateforme : Uber s’implante subitement sur un territoire, crée le fait-accompli et exerce un chantage immonde sur les travailleur·ses. Et si, au bout d’un certain temps, la loi qu’il bafoue n’est pas modifiée pour aller dans son sens, il quitte la place et estime ne rien devoir à personne. L’essai tenté par Uber, en Belgique comme ailleurs, est donc bien d’entraîner la concurrence la plus déloyale (et illégale) possible, montant les travailleur·ses les un·es contre les autres et opposant ici chauffeur·ses de taxi contre chauffeur·ses Uber. « Uber veut faire changer la loi, non pas pour qu’elle aille…
Au Canada, vous pouvez commander de la weed avec UberEats
Uber Canada s’associe au revendeur légal de cannabis Tokyo Smoke. Photos via Uberet VICE Uber va offrir aux Canadiens vivant en Ontario la possibilité de commander du cannabis depuis l’application UberEats, une première pour l’entreprise. Mais pas de livraison possible : les commandes seront à retirer sur place dans un magasin Tokyo smoke, un revendeur légal de cannabis. « Nous nous associons à un leader de l’industrie comme Tokyo Smoke pour permettre aux habitants de l’Ontario d’acheter du cannabis de façon plus sécurisée », a déclaré Lola Kassim, directrice générale d’Uber Eats Canada, dans un communiqué. Publicité Les magasins de cannabis de l’Ontario étant privés, ils ne sont pas autorisés à livrer leurs produits aux consommateurs. Seul le e-shop géré par le gouvernement, Ontario Cannabis Store, a le droit de le faire. Au début de la pandémie, la province a assoupli les règles pour permettre à ces commerces de livrer à domicile et de survivre financièrement. Cette mesure a pris fin en juillet, mais la presse canadienne estime qu’elle pourrait être rétablie de façon permanente. Selon le communiqué de presse, ce partenariat devrait permettre « de lutter contre le marché illégal clandestin », qui représente plus de 40 % des ventes non-médicales de cannabis à l’échelle du pays. Le communiqué indique également que la livraison, si elle est autorisée à l’avenir, pourrait réduire les risques liés à la conduite sous stupéfiants. En attendant, les services non réglementés de livraison de weed sont largement disponibles au Canada depuis des années. VICE France est aussi sur Twitter, Instagram, Facebook et sur Flipboard.VICE Belgique est sur Instagram et Facebook. Dernière étape pour t’abonner à la newsletter VICE… En vous abonnant à la newsletter de VICE, vous acceptez de recevoir des courriers électroniques qui peuvent contenir de la publicité ou du contenu sponsorisé. Source
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