Trump choisit l'ancienne cadre de la WWE Linda McMahon comme secrétaire à l'Éducation

ACTUALITÉS

Trump choisit l’ancienne cadre de la WWE Linda McMahon comme secrétaire à l’Éducation

Le milliardaire et ancien candidat au Sénat a été membre du cabinet du président élu lors de sa première administrationLinda McMahon, co-présidente de l’équipe de transition de Donald Trump, a été désignée par le président élu comme candidate au poste de secrétaire à l’Éducation dans sa prochaine administration.Dans une déclaration, Trump a loué le travail “incroyable” de McMahon, la milliardaire co-fondatrice de World Wrestling Entertainment (WWE), en tant que co-présidente de l’équipe de transition et a déclaré : “En tant que secrétaire à l’Éducation, Linda se battra sans relâche pour étendre le ‘Choix’ à chaque État d’Amérique, et habiliter les parents à prendre les meilleures décisions éducatives pour leurs familles. … Nous allons RENVOYER l’Éducation AUX ÉTATS, et Linda sera à la tête de cet effort.” Continue reading…

Scholz sous pression pour céder la place à Pistorius avant les élections allemandes

ACTUALITÉS

Scholz sous pression pour céder la place à Pistorius avant les élections allemandes

Des figures de haut rang du SPD tiennent des discussions sur un candidat pour le poste de chancelier au milieu de spéculations sur un changement en faveur du ministre de la Défense populaireLe chancelier allemand, Olaf Scholz, est sous pression croissante pour se retirer en tant que candidat de son parti pour le poste lors des élections anticipées de février en faveur de son ministre de la Défense, Boris Pistorius, le politicien le plus populaire du pays.Les dirigeants du parti social-démocrate (SPD) prévoient des pourparlers de crise sur leur choix de candidat chancelier pour les élections générales du 23 février, mardi soir, tandis que Scholz rentre chez lui après le sommet du G20 au Brésil, ont rapporté les médias locaux. Continue reading…

Parcoursup : le stress est toujours là !

ECONOMIE

Parcoursup : le stress est toujours là !

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a, une fois de plus, établi un rapport très positif concernant la session 2024 de Parcoursup. Sur son site, le ministère se réjouit de « des améliorations tangibles qui répondent aux attentes des lycéens ».

En effet, 86,7 % des 945 500 candidats ont obtenu au moins une proposition d’admission dans l’une des formations pour lesquelles ils avaient exprimé des vœux sur la plateforme. De plus, 650 000 d’entre eux ont accepté une proposition d’admission, représentant 79,2 % de ceux ayant reçu une offre. Globalement, Le Monde a estimé que 68,8 % des inscrits sur la plateforme, toutes catégories confondues, se sont engagés dans un cursus qu’ils désiraient.

Cependant, on peut également noter l’aspect négatif des chiffres, qui sont en déclin par rapport à 2023, où ils étaient de 87,8 % et 69,5 % respectivement.

La newsletter d’Alternatives Économiques

Chaque dimanche à 17h, notre analyse de l’actualité de la semaine

Augmentation de l’offre privée

Le ministère indique également que le nombre de formations disponibles sur la plateforme est en hausse. Cela a été constaté chaque année depuis son lancement en 2018, mais cette hausse est principalement due aux établissements privés, sous ou hors contrat. Ainsi, le nombre de formations proposées par l’enseignement privé a presque doublé entre 2020 et 2024 (4 992 en 2020, contre 9 298 en 2023, soit une augmentation de 86,3 %), tandis que l’offre de l’enseignement public n’a progressé que de 15,3 % durant la même période (11 998 en 2020, contre 13 829 en 2023).

Un autre chiffre communiqué par le ministère est également frappant : malgré les avancées annoncées, 83 % des candidats trouvent la procédure stressante, tout comme l’année précédente et celle d’avant (d’après une étude d’opinion menée par l’institut de sondage CSA auprès des lycéens inscrits sur Parcoursup).

Le bilan du ministère met en avant un site d’entraînement créé pour la première fois cette année, afin d’aider les candidats « à mieux comprendre le fonctionnement de Parcoursup ». 82 % des élèves utilisateurs estiment que ce site « les a rassurés sur le fonctionnement de la phase d’admission de Parcoursup », de sorte que le ministère a annoncé que cet outil « sera promu auprès des élèves pour réduire le stress et les angoisses liés à la procédure ».

Ainsi, la réponse au stress causé par la procédure – reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur, qui ne peut guère faire autrement – n’est pas de réformer cette dernière pour l’améliorer et la rendre moins angoissante, mais plutôt de développer un site pour « préparer » les candidats à utiliser la plateforme.

Pas de créations de postes à l’université

<pCependant, Parcoursup a été instauré en janvier 2018 pour remplacer la procédure APB, qui nécessitait un tirage au sort afin de départager les candidats trop nombreux dans certaines filières (comme la psychologie ou la licence STAPS), ce qui semblait injuste et peu prévisible pour eux. Il ne fait aucun doute que la création de places à l’université dans ces filières aurait été moins stressante, mais cela n’était peut-être pas l'objectif…

En réalité, il n’y a pas eu de création de postes : l’augmentation du nombre de vacataires dans l’enseignement supérieur est très marquée, puisqu’ils constituent désormais plus de la moitié des enseignants dans le supérieur (plus de 60 % en 2021-2022, soit une hausse de 30 % en 7 ans), selon un rapport du collectif Nos services publics.

De plus, Parcoursup ne permettant pas de hiérarchiser ses vœux, il est difficile de savoir si les étudiants sont finalement inscrits dans une filière qui correspond à leur véritable souhait, ou à un choix par défaut, étant donné qu’ils sont encouragés à formuler dix vœux, qui ne sont pas tous leur première préférence. Et les données chiffrées du ministère ne font évidemment pas la distinction entre premier et deuxième (ou troisième, quatrième, voire dixième) choix.

Serait-il possible qu’il y ait un lien avec l’augmentation cette année (+ 3,7 %) du nombre d’étudiants déjà inscrits qui « rejouent » sur Parcoursup pour se réorienter ? Selon le ministère, il s’agit principalement de « “vœux de précaution” […] en attendant les résultats de leur première année dans la formation qu’ils suivent déjà », rapporte Le Monde.

Un moment de grande tension

Quoi qu’il en soit, la fin du lycée, avec le choix des spécialités, et l’entrée dans l’enseignement supérieur deviennent un moment de grande tension pour les futurs adultes, et Parcoursup y joue un rôle déterminant. C’est vraiment regrettable, car un stress réduit lors de la transition entre le secondaire et l’université pourrait, éventuellement, contribuer à atténuer le mal-être et le sentiment de solitude croissants chez les jeunes.

Les jeunes de 18 à 24 ans sont 62 % à se sentir souvent seuls, bien plus que la moyenne des Français (44 %), selon une étude de l’Ifop publiée en janvier 2024. De plus, 90 % de cette tranche d’âge affirme ressentir divers impacts sur leur santé mentale (pleurs, épisodes de stress, troubles du sommeil, états dépressifs et pensées suicidaires).

SOS amitié a également publié en mai un baromètre sur le mal-être qui souligne que le sentiment de solitude figure parmi les raisons des appels des jeunes (de plus en plus jeunes), ainsi que « l’anxiété face à l’avenir ». Certes, le changement climatique et les conflits en cours sont une grande partie du problème, mais il est légitime de s’interroger sur les conséquences d’une entrée dans l’âge adulte marquée par une orientation contraignante et stressante…

La majorité des études sur le mal-être et la santé mentale des jeunes rapportent un tournant avec la pandémie de Covid-19 et le confinement. La création de Parcoursup deux ans plus tôt a sans doute été un facteur préjudiciable.

La puissance publique a-t-elle laissé de côté les territoires ?

ECONOMIE

La puissance publique a-t-elle laissé de côté les territoires ?

Est-il vrai qu’environ 1 925 écoles primaires pourraient être prochainement supprimées en France ? Ce tableau est en tout cas clairement établi dans un rapport élaboré au printemps dernier par deux inspections ministérielles. Dans le cadre d’une « révision des dépenses », elles suggéraient alors « une méthode pour rationnaliser la distribution des ressources » face à une diminution du nombre d’élèves.

Ces « révisions des dépenses » représentent un exemple typique de la manière dont les autorités appréhendent les services publics. Ceux-ci, souvent perçus comme onéreux, sont régulièrement poussés à se réorganiser et, autant que possible, à fusionner pour réaliser des économies. « Cette approche s’inspire du “nouveau management public” des Etats-Unis, par lequel des pratiques de gestion issues du secteur privé sont appliquées au secteur public, telles que l’optimisation des coûts via des tableurs Excel », souligne le géographe François Taulelle, qui a récemment coordonné, avec Thibault Courcelle et Ygal Figalkov, un ouvrage saisissant sur ce sujet.

Cette transition, qui a marqué les politiques publiques depuis les années 1990, a connu une accélération durant la présidence de Nicolas Sarkozy, notamment grâce à sa révision générale des politiques publiques (RGPP). « À ce moment-là, les autorités adoptent une perspective très sectorielle (écoles, hôpitaux, défense…) sans se rendre compte de l’effet d’accumulation : certaines villes perdent alors plusieurs services essentiels simultanément », ajoute le chercheur.

Les données parlent d’elles-mêmes. Dans un article de l’ouvrage cité plus haut, quatre chercheurs ont analysé l’évolution de la présence des services publics et privés en France sur les quarante-cinq dernières années. Ils notent que « la tendance observée pour les services publics traditionnellement associés à l’Etat témoigne d’une nette régression ». Entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec une école primaire a par exemple chuté de 23 %. Un phénomène similaire se retrouve pour les maternités (- 47 %) et les gendarmeries (- 12 %). Pendant ce temps, la population en France métropolitaine a… augmenté de 20 %.

Recul « quasi généralisé »

Contrairement à une idée reçue, ce déclin ne touche pas seulement les zones rurales. Les auteurs signalent un retrait « quasi généralisé, affectant toutes les régions françaises ». Cependant, il « fragilise surtout les petites communes rurales et les petites agglomérations ». Le département très rural du Cantal, par exemple, a enregistré une perte de 82 % de ses écoles maternelles entre 1980 et 2015, suivie d’une diminution de 22 % entre 2015 et 2020 !

Plus préoccupant encore que l’école, le secteur de la santé génère le plus d’inquiétudes. Cela dit, entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec un professionnel de santé a augmenté pour les médecins généralistes (+ 17 %), les infirmiers (+ 25 %), les pharmaciens (+ 19 %) ou les laboratoires d’analyses médicales (+ 28 %).

Cependant, cette augmentation n’a pas satisfait tous les besoins, car la population a crû tout en vieillissant. De plus, une inadéquation entre l’offre et les besoins émerge, car de nombreux professionnels choisissent leur lieu d’exercice. Le dernier atlas de la démographie médicale, diffusé par l’Ordre national des médecins, confirme que l’augmentation récente du nombre de médecins n’empêche pas « l’aggravation des inégalités territoriales ».

Il est donc indéniable que les services publics traditionnels sont en déclin. Néanmoins, les chiffres, surtout quand ils concernent des communes spécifiques, doivent être nuancés. En effet, certains services publics n’ont pas complètement disparu mais ont été regroupés dans des centres (maisons France services, maisons médicales pluridisciplinaires…).

D’autres ont été transformés, comme certains services postaux, qui sont désormais pris en charge par des commerces privés. Ainsi, bien que le nombre de communes détenant un bureau de poste ait chuté de 34 % entre 1980 et 2015, seulement 4 % d’entre elles ont perdu toute présence postale. Cela pose un problème, note François Taulelle, « ce nouveau réseau concerne surtout les services administratifs de l’Etat, mais très peu l’école et la santé, secteurs qui suscitent le plus d’inquiétudes chez les usagers ».

Entre polarisation et numérisation

Cette logique de polarisation engendre également des problèmes pour les publics les plus vulnérables. Grâce à une enquête menée dans des intercommunalités isolées de cinq départements ruraux, Ygal Fijalkow et Madlyne Samak, sociologues à l’université d’Albi, ont constaté que plus de la moitié des répondants ignoraient l’existence du bureau France services sur leur territoire. Parmi ceux-ci, on trouve en majorité des catégories sociales populaires et des personnes âgées.

Ces usagers sont pourtant ceux qui pâtissent le plus de la transition massive vers le numérique des services publics : la recherche scientifique confirme ce qui était prévisible. Il existe de fortes disparités entre ceux qui maîtrisent les outils numériques – pour qui cela représente un progrès – et les catégories plus fragiles.

En conséquence, en raison des difficultés de déplacement, de la méconnaissance des nouveaux services et des limitations numériques, de nombreux usagers précaires ne peuvent profiter ni de la polarisation ni de la numérisation. Cela pousse l’Etat à se rapprocher d’eux en instaurant des services itinérants, tel que le bus France services qui sillonne les petits villages. En somme, déconcentrer après avoir centralisé…

Le malaise ressentie par de nombreux habitants des zones peu denses n’est donc pas à prendre à la légère. Il devient encore plus explicite si l’on examine le secteur privé.

Dans la première étude référencée dans cet article, les quatre chercheurs révèlent qu’entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec un magasin d’alimentation généralisé a chuté de 47 %. On observe une tendance semblable pour les boulangeries (- 13 %), les agences bancaires (- 67 %) ou encore les magasins de vêtements (- 5 %), au profit en particulier des supermarchés et des hypermarchés (+ 116 %). Cette évolution a un visage tristement connu : celui des centres-villes avec des volets fermés.

Cette situation fait dire à l’économiste Laurent Davezies, spécialiste des dynamiques territoriales, que « ce n’est pas l’Etat qui abandonne les territoires [en crise]. Au contraire, ce sont les entreprises et les populations ». Il est évident que les difficultés démographiques et économiques d’une grande partie du territoire sont étroitement liées à la sphère privée, entre un solde migratoire négatif (plus de départs que d’arrivées) et des problèmes économiques (notamment dans les anciens territoires industriels).

Naturellement, le déclin des services publics ne facilite pas la situation. « Il est difficile de déterminer si c’est le privé ou le public qui a initié la spirale du déclin », admet François Taulelle. « En revanche, une chose est certaine, sans un socle minimal d’équipements publics, aucun redémarrage n’est envisageable pour un territoire fragile. »

Dans cette optique, les mandats de Hollande et Macron ont envoyé des messages ambivalents. Entre la crise des gilets jaunes et la pandémie, le gouvernement a bien saisi que la gestion brutale et quantitative des services publics avait ses limites. Il a également mis en place plusieurs programmes de soutien très ciblés, comme le programme « Action cœur de ville » destiné aux villes moyennes les plus fragiles. Sans pour autant renverser les grandes initiatives de la RGPP comme les réformes hospitalières ou scolaires.

Fortes répercussions redistributives

Les territoires fragiles sont-ils donc complètement négligés ? Pas nécessairement. Car certaines évolutions plus positives viennent compenser les tendances négatives expliquées précédemment. Celles-ci proviennent notamment de la Sécurité sociale et des collectivités locales (régions, départements, communautés de communes et communes).

Commençons par les collectivités. Depuis les années 1980, l’Etat leur a transféré de nombreuses compétences (mobilités, logement, social…), permettant à leur influence sur leurs territoires de croître. Par exemple, entre 2002, date où les régions ont obtenu la gestion des Trains express régionaux (TER), et 2023, l’offre a augmenté de 37 %. De même, le nombre de crèches collectives, majoritairement gérées par des communes ou des intercommunalités, a crû de 58 % en France entre 1995 et 2022.

Plus généralement, face au retrait de l’Etat, « les collectivités locales ont rivalisé d’ingéniosité pour préserver certains services publics, notamment en les mutualisant et en élaborant des structures administratives et financières associant public et privé », remarque François Taulelle.

Moins perceptible mais d’une importance cruciale, la protection sociale représente un puissant mécanisme de redistribution en France. D’une part, elle prélève des richesses, principalement dans les pôles économiques les plus florissants. D’autre part, elle redistribue ces richesses, de manière plus significative dans les territoires où résident des populations plus vulnérables. L’économiste Eric Dor a ainsi évalué, dans une étude de 2021, que l’Ile-de-France supportait, en 2017, un prélèvement net (prestations sociales – prélèvements sociaux) de 77 milliards d’euros. Une somme dont les habitants des régions plus rurales et moins riches bénéficiaient.

D’autres économistes, dans une étude de 2020, avaient montré que les inégalités de revenu entre départements avaient « atteint en 2015 leur plus faible niveau depuis cent ans » et soulignaient « le rôle des transferts publics dans l’atténuation des disparités de niveau de vie ». Mais il est clair que, sur le long terme de la vie humaine, ces effets ne sont pas immédiatement visibles.

À la lumière de tous ces éléments entremêlés, est-il possible de dresser un tableau objectif de la situation ? Ce n’est pas aisé.

« Il est difficile d’y voir clair car nous avons tendance à homogénéiser les habitants des territoires peu densément peuplés », indique Ygal Fijalkow. En réalité, une différence significative de perception existe entre ceux qui ont eu la possibilité de choisir leur lieu de vie et ceux qui se retrouvent plutôt contraints. Les premiers (CSP+, diplômés…) savent où trouver les services disponibles. Les autres (ouvriers, employés, retraités…) se sentent plus souvent isolés, abandonnés ou entravés dans leurs démarches. » Un défi qui ne peut être résolu à partir d’un simple tableur Excel.

Retrouvez ici notre dossier « Manuel de défense des services publics »

VIDEO - Julie Boiché, vice-présidente de l'université de Montpellier

HERAULT NEWS

VIDEO – Julie Boiché, vice-présidente de l’université de Montpellier

Cette semaine, l’université de Montpellier met en place des événements dédiés à la lutte contre l’homophobie et la transphobie. Au programme : conférences, projections de films et expositions sur le sujet des LGBT+phobies.

Il y a 8 ans, l’université de Montpellier a été l’une des premières en France à s’engager en signant une charte pour combattre toutes les formes de discrimination basées sur l’orientation sexuelle ou le genre.

Ce matin, nous abordons ce sujet avec Julie Boiché, vice-présidente responsable de la responsabilité sociale et de la vie des campus.

Charger plus Tous les Articles sont chargés