La tendance ‘LOLCow’ des médias sociaux est une cruauté organisée
Une relique des débuts d’internet, les utilisateurs de TikTok ravivent l’expression ‘LOLCow’ pour décrire une nouvelle génération de créateurs viraux.
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Vivre comme un poisson ? Un cougar ? Un papillon ? Un castor ? Une ménagerie d’options peu idéales.
Ne vous fiez pas aux critiques : Anora ne constitue pas une énième reprise, même sombre et dorée, de Pretty Woman. Ce huitième long métrage de l’Américain Sean Baker, qui a reçu des distinctions à Cannes, ne prend véritablement son envol qu’après environ trois quarts d’heure, moment où se dissout l’union enchantée de l’escort girl et du jeune milliardaire russe. Le film commence réellement à avancer lorsque, l’héritier quittant la scène la tête basse, le rythme effréné de la première partie – strip-teases, fêtes, et sexe à New York suivi d’une noce à Las Vegas – ralentit pour faire place à un autre, plus posé et instable à la fois. À cet instant, Anora révèle sa véritable force. Et cette dernière n’est pas négligeable. Ivan – joué par le Timothée Chalamet russe, Mark Eydelshteyn – est trop riche pour Baker. Trop fortuné et trop puissant. Trop apathique : l’idée même de travailler lui semble absurde. Cependant, depuis toujours, Baker a un faible pour ceux qui s’activent. Les travailleurs et les travailleuses du sexe, dont Anora fait partie, tout comme l’héroïne de Starlet (2012) – enfin disponible en France la semaine dernière – et les personnages de Tangerine (2015), ainsi que le protagoniste de Red Rocket (2021), son film précédent. Mais également tous ceux qui peinent pour gagner leur vie et se battent pour conserver un emploi qu’ils viennent tout juste de décrocher. Depuis toujours, Baker a un faible pour ceux qui s’activent. Ne vous laissez pas tromper par les critiques : Anora n’est pas simplement un nouveau film sur le rêve américain et son revers cauchemardesque. À moins qu’on considère Anora comme tel uniquement in fine, lorsque le conte de fées de la première partie a disparu et qu’un autre, légèrement moins irréaliste, semble prêt à prendre la relève. Semble seulement, car quand…
L’auteur kényan, décédé en 2019, a sans pitié démoli les clichés de l’écriture sur le continent. Son œuvre est aussi pertinente que jamais.
En proposant une forte hausse de la taxation de l’électricité, pourtant très peu émettrice de CO2, la fiscalité énergétique du gouvernement Barnier vise le rendement, pas l’environnement.
Farm Images via Getty ImagesEn Loire-Atlantique, 400 veaux meurent dans un incendie (photo d’illustration prise au Royaume-Uni) ANIMAUX – Quatre cents veaux sont morts vendredi 17 décembre en fin de journée dans l’incendie d’un bâtiment agricole en Loire-Atlantique et deux personnes ont été “légèrement incommodées par les fumées”, a-t-on appris auprès des pompiers. Les secours ont été appelés peu avant 17h00 en raison d’un incendie qui s’était déclaré dans un bâtiment agricole de 1300 m2 à Guéméné-Penfao, a indiqué le service départemental d’incendie et de secours, dans un communiqué. Le bâtiment, “qui stockait un cheptel de 400 veaux”, était “totalement embrasé” à l’arrivée des pompiers et “aucun bovin n’a pu être évacué du bâtiment”. Les causes de l’incendie n’étaient pas connues vendredi soir. Les installations techniques de l’exploitation agricole ont pu être préservées, de même que, dans le bâtiment sinistré, 80 litres d’acide nitro-chlorés, utilisés pour le nettoyage des stabulations, précise le communiqué. À voir également sur Le HuffPost: Ce bébé hippopotame qui prend sa première douche va vous faire fondre Source
ÉTATS-UNIS – Dans un article publié ce week-end, les autorités sanitaires américaines ont mis en garde le public contre l’utilisation d’un médicament antiparasitaire animal, l’ivermectine, pour traiter une infection au Covid-19 à domicile. “Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez tous maintenant”, a déclaré sur Twitter l’US Food and Drug Administration (FDA), partageant un article expliquant pourquoi l’ivermectine ne devrait pas être utilisée pour traiter le coronavirus. L’article explique que bien que l’ivermectine puisse être prescrite aux humains, ce médicament leur est destiné à certaines conditions et ne peut pas être pris à fortes doses. L’ivermectine, en vente libre, est destinée aux animaux comme les chevaux et est utilisée pour les vermifuger. En outre, la FDA déclare que la concentration d’ivermectine pour les animaux est très différente de celle pour les humains. “D’une part, les médicaments pour animaux sont souvent très concentrés car ils sont utilisés pour les gros animaux comme les chevaux et les vaches, qui peuvent peser beaucoup plus que nous, une tonne ou plus. Des doses aussi élevées peuvent être hautement toxiques chez l’homme”, explique la FDA. “De nombreux ingrédients inactifs trouvés dans les produits d’origine animale ne sont pas évalués pour une utilisation chez l’homme. Ou ils sont inclus en quantité beaucoup plus importante que ceux utilisés chez l’homme. Dans certains cas, nous ne savons pas comment ces ingrédients inactifs affecteront la façon dont l’ivermectine est absorbée dans le corps humain”, poursuit la FDA. L’avertissement de l’agence intervient alors qu’ont récemment étaient publiés plusieurs rapports de personnes ayant été hospitalisées aux États-Unis après avoir pris de l’ivermectine pour tenter de traiter une infection à coronavirus. À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: pour le pape François, se vacciner est “un acte d’amour” Source
MUSIQUE – Orchestre de chambre pour un parterre de vaches: faute de pouvoir se produire pendant la pandémie, un violoncelliste s’est tourné vers ce public insolite, une expérience si concluante qu’il la poursuit même après la réouverture des salles de spectacle. “Jouer pour les vaches, c’est un peu la continuation de ce que j’ai toujours fait dans ma carrière de soliste: je suis passionné par le fait de porter la musique classique en dehors des salles de concert”, explique à l’AFP Jacob Shaw, à l’origine du projet dont vous pouvez trouvez des images dans la vidéo en tête d’article. Installé à Stevns, dans une campagne verdoyante à une heure au sud de Copenhague, le musicien, professeur à l’Académie Marshall de Barcelone, y a créé une école de violoncelle et se produit à travers la région. “Pendant le corona, évidemment, ça n’a pas toujours été possible et nous avons décidé de passer à la deuxième meilleure chose: jouer pour des animaux”, raconte le trentenaire. À l’automne, il a convaincu un fermier mélomane d’exposer ses bêtes, de race à viande, à la musique classique pour améliorer leur bien-être. “Quand il m’en a parlé, je n’ai pas trouvé ça fou, mais plutôt excitant. Je ressens l’effet calmant de la musique sur mon propre organisme alors j’ai pensé que ça serait la même chose pour les vaches et je ne me suis pas trompé”, assure Mogens Haugaard. D’abord familiarisées à un répertoire classique à travers les hauts-parleurs de leur étable pendant l’hiver, les vaches ont développé leur oreille et sont devenues progressivement un public de choix, assure le duo. “Tout le monde a pu constater dès la première fois que ça leur plaisait, alors on a continué. Maintenant, elles s’habituent et le résultat, c’est que ce sont des animaux fantastiquement agréables et en bonne…
La célèbre Craven Heifer peinte en 1811. Pictures Now / Alamy Stock Photo Au XVIIIe siècle en Angleterre, les propriétaires de bovins sont pris d’une forme de gigantisme. En gavant leurs animaux et en pratiquant un élevage sélectif, certains obtiennent des vaches aux dimensions colossales qu’ils s’empressent d’immortaliser en tableaux. Le geste est vu à l’époque comme patriotique, plus l’animal et gros, plus il pourra nourrir de monde. Quelques spécimens acquièrent même une petite célébrité comme le taureau de Durham ou la Craven Heifer, bêtes de foire qui attirent dans leur sillage bon nombre de curieux. Ce que les éleveurs ne savent peut-être pas, c’est que, le cerveau de l’animal n’est pas proportionnel à sa taille. C’est un fait que les scientifiques ont observé depuis belle lurette. Les animaux domestiques, moutons, cochons, chats et chiens, ont des plus petits cerveaux que leurs homologues à l’état sauvage – un des traits du « syndrome de domestication ». Un phénomène qui n’avait pas été formellement identifié pour les bovins, puisque leur ancêtre sauvage est éteint depuis plusieurs centaines d’années, mais qu’une récente étude menée par Ana Balcarcel, chercheuse à l’université de Zurich, et relayée par le site New Scientist, vient confirmer. Balcarcel va même un peu plus loin ; au sein des espèces bovines domestiquées, les animaux qui ont plus d’interactions avec les humains ont des plus petits cerveaux que ceux qui vivent de manière plus émancipée. « L’intensité du contact a un effet sur la taille du cerveau » Pour arriver à cette conclusion, Balcarcel a mesuré pas mal de crânes. Celui d’un animal sauvage aujourd’hui disparu, l’auroch (bos primigenius), l’ancêtre probable de nos vaches qui faisait partie il y a 10 000 ans d’une première vague de domestication au Moyen-Orient incluant cochons, moutons et chèvres, rappelle Science Mag, et ceux de 71 races de bovin domestiqués (bos…
On s’imaginait un cornet débordant d’une généreuse boule brune garnie de filandreux morceaux de porc confits. C’est en fait une simple verrine de couleur ambrée. La préparation sucrée-salée s’avale en quelques coups de cuillère. « On me dit parfois que ça a un goût de vanille, mais il n’y a pas d’ajout », commente un homme dans une pièce où ronronnent des frigos pointant à – 25 °C. Au printemps 2018, la glace aux rillettes a pourtant connu son quart d’heure de célébrité. Derrière cet ingénieux oxymore culinaire se cache un couple d’agriculteurs installé à Parcé-sur-Sarthe. « Même nous, on n’a pas vraiment compris le buzz que ça a pu faire », admet Patrice Riauté, dont le gros du boulot consiste à écouler 350 000 litres de lait chaque année et élever des poulettes pondeuses jusqu’à dix-sept semaines. Trois ans plus tard, le mystère reste entier. Alors, on a décidé de remonter à la source. À ce que François Rabelais appelait, dès le XVe siècle, la « brune confiture de cochon », les fameuses rillettes. Le boucher charcutier de Parcé-sur-Sarthe a fort à faire en ce matin de janvier. Deux néons jaunes éclairent l’arrière-cuisine où mitonne une mixture depuis la veille. Après quelques jours de congés, Sébastien Freteau s’apprête à rouvrir la boutique rouge au-dessus de laquelle il loge. Depuis l’aube, l’artisan au tablier rayé transforme les carcasses de sa chambre froide en boudins noirs, saucissons à l’ail, andouilles et autres pâtés de foie. Le Sarthois sait de quoi il cause : il a récemment été décoré d’un « 1er prix d’honneur au concours départemental des meilleures rillettes ». Chaque semaine, quelques kilos de sa précieuse production sont incorporés à l’étrange glace imaginée par les Riauté, résidant eux aussi dans cette commune de 2 000 habitants accolée à Sablé-sur-Sarthe. «…
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