Comment ne pas mourir dans la Silicon Valley
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
Louisa Compton supervise la couverture pour Channel 4, essayant d’expliquer un cycle électoral étrange à une Grande-Bretagne désorientée.
Être végétarienne présente des avantages et des inconvénients. Avantage : on a 50% de moins de chance d’attraper la salmonelle. Inconvénient : les gens veulent tout le temps vous expliquer pourquoi ils mangent encore de la viande. En plus des questions irritantes (non, même pas le poulet) et des personnes irritantes qui « vont me cuire un bon steak », je trouve aussi pénible de devoir toujours commander la même chose à la friterie. Des croquettes au fromage. Rondes, rectangulaires, grandes, petites, avec un goût (étrange), sans goût, en plastique, plates ou encore un peu gelées à l’intérieur. Je les ai toutes mangées. Mais honnêtement, j’ai fait très peu d’efforts pour atténuer cette frustration jusqu’à présent. La plupart du temps, j’ai pas envie d’être difficile ou j’ai tout simplement pas le temps de réfléchir, alors je la commande, cette croquette au fromage. Elle est toujours sur le menu et il y a de fortes chances qu’avec ça, j’évite un mauvais regard du frituriste. Car oui, même les personnes qui mangent de la viande se permettent de commander une croquette au fromage, donc personne ne vous soupçonne d’être végétarien·ne. Quoi qu’il en soit, en tant que végétarienne, je ne me sens pas toujours à l’aise dans une friterie. Et ce n’est pas parce que je ne peux pas apprécier les vapeurs grasses ou que je me sens intimidée par les viandes charnues qui dominent le comptoir et le menu, non, mais le regard qu’on vous lance quand vous demandez s’il y a une option végé est généralement celui de la déception pure. On vous regarde avec des yeux qui se demandent si vous pouvez vraiment apprécier leur profession à sa juste valeur – profession pour laquelle la viande est une partie importante. En fait, peut-être que je reconnais le regard de…
Il est bien loin le temps où, entouré de mes potes, je balançais négligemment de la viande sur le grill du barbecue. Aujourd’hui, tout ça me donne matière à réflexion ; peu d’activités s’articulent autour de la conso de viande. Que ce soit pour le climat, la cause animale, ou la santé, je ne vous apprends rien si je vous dis que c’est plus responsable de manger végétarien ou végan. Pourtant, faut toujours se justifier : « Juste un peu de poulet, c’est bon pour une fois, non ? » Oui, mais c’est pas nécessaire, surtout qu’il existe aujourd’hui pas mal d’alternatives végétariennes, véganes ou végétaliennes dans les supermarchés. D’ailleurs, je ne compte pas m’étendre sur les raisons pour lesquelles je ne mange plus de viande, mais plutôt parler des meilleurs substituts de viande qui existent (ou encore de l’utilité de boycotter Garden Gourmet en raison de ses liens avec Israël). Entre 2010 et 2018, la consommation de viande en Belgique a baissé de 8%, et même si ça semble stagner un peu aujourd’hui, au moins on peut se dire que ça n’augmente pas comme aux Pays-Bas – où, parallèlement, la consommation de substituts de viande est aussi en hausse. Le secteur de la viande se sent tellement menacé par ces substituts que l’Europe a voulu imposer en 2020 une interdiction de « tromper » les consommateur·ices avec des noms de viande typiques donnés à ces substituts, comme « burgers » ou « steaks ». Mais au final, c’est tombé à l’eau. La saucisse végé a toujours le droit de s’appeler saucisse, vous pouvez toujours acheter des burgers végétariens, et même les produits les plus carnés ont maintenant plusieurs variantes végé et véganes. L’exemple le plus probant est sans doute le filet américain végé ou végan. Si vous voulez tartiner une…
DAMIEN MEYER via AFP via Getty ImagesCantines: l’Assemblée vote, dans la douleur, l’obligation de proposer un repas végé par semaine (photo d’illustration prise le 1er septembre 2020) POLITIQUE – “C’est un sujet qui déchaîne les passions”: les menus végétariens à la cantine ont à nouveau animé les débats ce vendredi 16 avril à l’Assemblée nationale, qui a pérennisé l’obligation de proposer au moins une fois par semaine un tel menu aux élèves. Cette règle avait été votée sous forme d’expérimentation en 2018 lors de la loi Egalim, sous l’impulsion de la députée Barbara Pompili -devenue ministre depuis- et contre l’avis du gouvernement de l’époque. L’Assemblée a finalement généralisé la mesure au cours de l’examen en première lecture du projet de loi climat. Cet amendement de la co-rapporteure LREM Célia de Lavergne complète la loi climat, dont l’article 59 propose aux seules collectivités volontaires l’expérimentation d’un choix végétarien quotidien dans les cantines, et plus seulement hebdomadaire. Option végé quotidienne dans le public Dans la foulée, les députés ont voté des amendements des marcheurs Célia de Lavergne et Vincent Thiébaut demandant à l’Etat d’être “exemplaire” en la matière, avec dès 2023 une option “végétarienne quotidienne dans ses administrations, les établissements publics et les entreprises publiques”, en cas de menus multiples. Cette fois, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et son collègue de l’Agriculture Julien Denormandie ont affiché leur unité, alors qu’une polémique avait divisé la majorité fin février à propos des menus sans viande dans les cantines de la municipalité EELV de Lyon. C’est un sujet qui “déchaîne les passions”, “gardons nous de polémiques infondées”, “ce dispositif est bon pour la santé, le climat et notre agriculture”, a souligné la ministre de la Transition écologique face aux divisions internes à sa propre majorité. Chez LREM, le député paysan Jean-Baptiste Moreau est par…
JGI/Tom GrillÀ Lyon, un “menu unique sans viande” dans les cantines CONSOMMATION – La mairie écologiste de Lyon va imposer un “menu unique sans viande” dans les cantines scolaires de la ville dès la rentrée des vacances de février, au nom de la lutte contre le Covid, provoquant l’indignation de l’opposition de droite. Dans un courriel daté du 15 février adressé aux élus d’arrondissement et faisant le point sur les mesures sanitaires dans les écoles, l’adjointe chargée de l’Éducation Stéphanie Léger annonce la mise en place d’un “menu unique sans viande pour pouvoir servir plus rapidement les élèves et fluidifier les repas”. Ce menu sera servi à compter de lundi et au moins jusqu’aux vacances de Pâques. “Le nouveau protocole sanitaire impose une distanciation de deux mètres dans la restauration scolaire. Le menu unique va nous permettre d’accélérer le service et ainsi nous permettre d’accueillir tous les enfants”, précise Léger. Mesure temporaire “Pour correspondre au goût du plus grand nombre, on a décidé d’enlever la viande”, ajoute l’élue, en rappelant que “ce n’est pas un menu végétarien” puisque du poisson ou des œufs continueront d’être servis dans les 206 écoles de la ville. “Cette manière d’asséner un choix, sans aucune alternative possible, est proprement inadmissible”, s’indigne dans un communiqué Étienne Blanc, le président du groupe Droite, Centre et Indépendants, et candidat malheureux à la mairie l’an dernier. Béatrice de Montille, élue LR dans le 3e arrondissement, estime elle que, “dans la ville de la gastronomie, la majorité écologiste profite de la crise sanitaire pour faire passer des mesures idéologiques sans aucune concertation”. Des critiques balayées par Léger qui rappelle que l’ancienne majorité issue de la République en Marche avait pris les mêmes dispositions à la fin du premier confinement. La mesure est pour l’heure temporaire et, “si la situation sanitaire…
VEGETARISME – Lentement, la côte de bœuf perd du terrain. Et l’épidémie de coronavirus n’a rien arrangé à sa situation. Selon Bloomberg, l’année 2020 sera celle où la consommation par habitant de viande pourrait connaître sa plus forte baisse, – 3%, depuis au moins l’an 2000. Plusieurs raisons expliquent cette baisse, notamment parce que les consommateurs ont réduit leur budget concernant les courses alimentaires et que les restaurants ont fermé pendant de longues semaines depuis le début de la pandémie. Selon le cabinet de consulting Aaron Allen & Associates cité par l’agence, environ 2,2 millions de restaurants pourraient fermer dans le monde. A titre d’exemple, aux Etats-Unis, la moitié de la viande consommée dans le pays l’est au restaurant. Difficile de dire si ces conséquences conjoncturelles dureront mais elles pourraient avoir des effets sur plus long terme. “Si les consommateurs prennent l’habitude de manger moins de viande pendant la pandémie, est-ce que ce sera le début d’une nouvelle ère dans notre alimentation”, se demande ainsi l’agence de presse financière. Deuxième année consécutive Pour émettre ces prévisions, Bloomberg s’est appuyée sur des données de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture qui avait déjà constaté une baisse de la consommation de viande l’année dernière. Chine, Brésil, Europe, Etats-Unis, les plus gros marchés de viande du monde sont touchés pour diverses raisons. Sur deux ans, la baisse pourrait atteindre 5% sur la consommation de viande par personne, selon des données des Nations Unies. Avant même la crise, un nombre croissant de personnes se tournaient aussi vers des régimes plus riches en protéines végétales principalement pour des raisons éthiques ou environnementales. Mais pour autant, cette année si particulière n’est pas terminée et il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur notre consommation. En effet la population dans…
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