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Will AI va-t-il vraiment changer le monde ? Le travail et la socialisation seront-ils limités au métavers ? Uncanny Valley offre un aperçu des personnes, du pouvoir et de l’influence de la Silicon Valley.
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Lorsqu’il s’agit de parler du tri des déchets en France, certaines opinions reviennent fréquemment : « Cela n’a aucune utilité », « Tout finit mélangé », « C’est envoyé et enfoui ailleurs »… En 2022, 59 % de nos compatriotes estimait que le recyclage était « un geste minime sans impact écologique véritable ».
Cependant, selon les industriels, le tri représenterait le « premier acte éco-responsable », et le recyclage un secteur industriel en plein essor. Les quantités recyclées augmentent en effet de manière continue et alimentent une industrie en expansion.
L’entreprise américaine Eastman développe en Normandie ce qu’elle appelle « la plus grande usine de recyclage de plastique au monde », capable de traiter 160 000 tonnes de déchets polyester chaque année. Située au bord de la Seine à quelques dizaines de kilomètres du Havre, à proximité d’importants axes de transport, elle pourra recevoir les déchets des grandes métropoles européennes.
Ce projet, qui s’élève à 2 milliards d’euros, attire l’attention de LVMH, Estée Lauder, L’Oréal ou Danone, qui cherchent à se procurer du plastique recyclé. TotalEnergies a, de son côté, investi 500 millions d’euros dans la transformation de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) pour produire du biocarburant et du plastique recyclé en collaboration avec Paprec et l’espagnol Plastic Energy.
Suez est également de la partie, s’associant avec le canadien Loop Industries pour investir 250 millions d’euros dans une usine de recyclage de polytéréphtalate d’éthylène (PET) en Moselle. Ce plastique, l’un des plus courants, est fabriqué à partir de pétrole et fait l’objet d’investissements visant à améliorer ses capacités de recyclage.
On peut également mentionner la société française Axens et le japonais Toray, qui ont pour projet de construire une usine dans l’Ain pour recycler 30 000 tonnes de PET par an. Quel est donc ce secteur, présenté comme respectueux de l’environnement, vers lequel se dirigent nos déchets ?
Ce secteur économique a acquis une certaine ampleur. L’industrie du recyclage emploie 34 400 personnes en France et a généré en 2022 un chiffre d’affaires de 11,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente, grâce à la vente de 39,8 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage.
La Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec) regroupe 1 200 membres, dont deux tiers sont des PME et TPE. S’ajoutent à cela des start-up et des bureaux d’études.
« Les entreprises de ce secteur sont généralement des PME dispersées sur tout le territoire, précise Raphaël Guastavi, directeur adjoint à la direction économie circulaire de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Lorsqu’elles croissent, elles sont souvent acquises par de grands groupes comme Veolia ou Suez, qui les transforment en filiales. »
Ce développement est principalement dû aux objectifs publics d’augmentation du recyclage. Sur le plan national, l’État a mis en place une stratégie de réduction, de recyclage et de réutilisation des déchets à travers la loi AGEC et la loi Climat-résilience.
Celles-ci prévoient notamment une réduction de 20 % des emballages plastiques à usage unique d’ici 2025 et un taux de collecte de 90 % pour les bouteilles plastiques destinées aux boissons d’ici 2029. Pour accompagner le déchet dans sa transformation en ressource, l’Union européenne a également établi des objectifs de taux de recyclage.
Pour concrétiser ces ambitions, l’État impose aux producteurs de mettre en place des filières REP – pour responsabilité élargie des producteurs – et définit des objectifs à respecter.
Ce système repose sur le principe du pollueur-payeur. En pratique, les producteurs de déchets versent une contribution financière à des entités appelées éco-organismes qui organisent le tri, la collecte et le traitement en collaboration avec les collectivités locales ou des entreprises privées. En d’autres termes : les producteurs doivent gérer la fin de vie de leurs matériaux.
C’est par exemple le cas de Citeo, l’éco-organisme chargé des déchets de papier et des emballages ménagers, dont le conseil d’administration comprend des dirigeants de Carrefour, Heineken, Danone, Henkel, etc. Alimenté chaque année à hauteur de 800 millions d’euros par des industriels, Citeo « finance 73 % des coûts bruts de référence associés aux opérations de collecte, tri et traitement des emballages ménagers ».
À l’heure actuelle, 23 filières REP existent en France et constituent donc cette industrie du recyclage. Les entreprises sont tenues par la loi de verser une contribution à une REP dès qu’elles fabriquent ou distribuent un produit concerné.
En plus du tri des déchets, la seconde source de revenu et d’activité est la transformation d’une partie des volumes récupérés en matière première de recyclage (MPR), qui sera ensuite réutilisée dans la fabrication d’un objet.
L’enjeu réside dans l’augmentation du taux d’incorporation, c’est-à-dire la proportion de MPR dans la matière totale utilisée par les industriels. En France, selon les flux, ce taux varie considérablement, principalement en raison des fluctuations de la demande pour ces MPR par rapport aux matières vierges.
La faible incorporation peut également être attribuée à la qualité du tri ou aux difficultés à séparer les flux de déchets. C’est particulièrement vrai pour les papiers graphiques, utilisés pour les prospectus, la presse ou l’édition, pour lesquels les centres de tri ont du mal à atteindre des normes de qualité.
Le plastique illustre bien les diverses difficultés auxquelles sont confrontées les filières de recyclage. Bien que son taux d’incorporation ait doublé entre 2018 et 2020, il demeure faible, en grande partie en raison de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine : cela a forcé les industriels à répercuter les coûts de collecte et de traitement sur les prix des MPR.
« Le coût de la résine de plastique recyclé a doublé en un an en 2021 à cause de l’augmentation des prix de l’énergie, perdant ainsi sa compétitivité par rapport aux résines vierges », constate Christophe Viant, président de Federec Plastiques.
Au premier semestre 2023, c’est l’effondrement du prix du baril de pétrole qui a réduit la demande en MPR car, mécaniquement, les matières vierges deviennent moins chères. « Sans débouchés fiables et constants, les opérateurs sont incapables d’écouler leurs stocks de matières et doivent ralentir la collecte des déchets en amont ainsi que leur valorisation », ajoute Christophe Viant.
Enfin, le cadre réglementaire concernant les plastiques destinés à l’usage alimentaire est très strict et renforce les exigences des industriels sur la qualité de la MPR. Par exemple, le polystyrène provenant des pots de yaourt n’est pas autorisé à revenir dans le circuit des emballages alimentaires et est désormais transformé en pots de fleurs ou en cintres.
Cependant, cette situation pourrait évoluer grâce aux innovations technologiques et à une réglementation imposant aux industriels des taux minimums d’incorporation. Les premières obligations à cet égard devraient entrer en vigueur le 1er janvier prochain.
Actuellement, seules les résines de PET transparent utilisées pour les bouteilles d’eau peuvent être réintégrées dans le circuit alimentaire. « Certaines résines n’ont pas encore de filière de recyclage pour usage alimentaire comme le polystyrène des pots de yaourt, les emballages composites ou le PET opaque contenant des additifs », rappelle Raphaël Guastavi.
Entre 2020 et 2022, l’État a ainsi affecté 226 millions d’euros de subventions dans le cadre de France Relance à de nouvelles solutions technologiques. Parmi celles-ci, le recyclage chimique se révèle particulièrement prometteur. Son principe consiste à modifier la structure des matériaux par des réactions qui séparent tous ses composants.
Désormais prête pour l’industrialisation, cette solution propose une alternative au recyclage mécanique, lequel ne peut que broyer certains types de plastique déjà purifiés. L’organisation Plastic Europe estime que 7,2 milliards d’euros d’investissements sont annoncés en Europe d’ici 2030 dans cette technologie.
Cependant, cette technologie fait débat. Au-delà des préoccupations soulevées par l’Agence européenne des produits chimiques concernant la fiabilité sanitaire, Polyvia (Union des transformateurs de polymères) soulève aussi des interrogations :
« Si ces technologies sont à présent développées pour traiter des déchets plastiques difficiles ou impossibles à recycler par une méthode mécanique, quel sera le véritable avenir de leurs approvisionnements ? Les réglementations adoptées ou envisagées aux quatre coins du monde visent en effet à éliminer de tels déchets. Vers quelles destinations – et surtout vers quels types de déchets plastiques – les acteurs du recyclage chimique se tourneront-ils à l’avenir ? »
Le développement de cette industrie fait face à un dilemme persistant : pour construire d’importantes capacités de recyclage, il faut continuer à générer un volume de déchets… « Y aura-t-il suffisamment de déchets plastiques pour alimenter toute la chaîne de recyclage, qu’elle soit mécanique ou chimique, dans quelques décennies ? », s’interroge Polyvia.
Cependant, cette inquiétude doit être nuancée, car selon les prévisions de Plastic Europe, la production de plastique devrait tripler d’ici 2050. Mais Christophe Viant estime que si toutes les mesures de prévention sont appliquées, ce volume ne sera « que » doublé :
« Il reste encore des gisements à exploiter. La question pour les entreprises est de savoir s’il est économiquement viable de collecter tous ces volumes supplémentaires. Le recyclage chimique ne pourra véritablement se développer que si les entreprises sécurisent leurs stocks et que le marché offre des débouchés pour les matériaux recyclés. »
En réalité, les industriels ainsi que les pouvoirs publics investissent massivement dans le recyclage, et la valeur des déchets est en constante progression. En 2021, la balance commerciale française du secteur, c’est-à-dire la différence entre les exportations et importations de déchets et de MPR, a enregistré un excédent de 4,9 milliards d’euros.
Alors que le volume des exportations doublait entre 1999 et 2021, leur valeur marchande a été multipliée par 5, indiquant qu’un même déchet a désormais plus de valeur. 84 % de ces échanges se font entre pays européens, et devraient encore augmenter avec la création de nouvelles capacités de recyclage et le refus de certains pays asiatiques de recevoir des déchets plastiques.
Au-delà de leur valeur économique, certains déchets sont devenus de véritables ressources stratégiques. Le Plan de relance prévoit ainsi, concernant les métaux critiques, un volet sur le recyclage des batteries au lithium et des déchets électroniques.
Avec ses nombreux projets industriels, le recyclage pourrait incarner l’exemple parfait de la « croissance verte » prônée par le président Emmanuel Macron.
« Le problème de la réindustrialisation réside dans le fait que l’industrie manufacturière n’existe plus en France, tempère toutefois Manuel Burnand, directeur général de la Federec. Le prix de l’énergie, le coût de la main-d’œuvre, ainsi que les contraintes réglementaires et environnementales demeurent des obstacles à la relocalisation des industries. »
« Le monde du recyclage est en équilibre entre l’amont qui permet de capter un déchet correctement trié et un marché en aval qui le réintègre », conclut Jean-Marc Boursier. Extraire et fabriquer en France en assumant les coûts sociaux et environnementaux, voilà un enjeu qui dépasse le simple cadre de l’industrie du recyclage.
Un référendum local au Texas fait partie d’un effort à long terme pour bloquer les avortements par le biais des tribunaux.
L’auteur kényan, décédé en 2019, a sans pitié démoli les clichés de l’écriture sur le continent. Son œuvre est aussi pertinente que jamais.
Les chemins du camping Ty Coët à Surzur sont paisibles. C’est le début de l’automne, les vacanciers ont quitté les lieux. Tous les mobile-homes ne sont pas vides. Environ 80 personnes résident à l’année sur cet espace « entre mer et terre », localisé à une dizaine de kilomètres du golfe du Morbihan, au sud de la Bretagne.
Ils se distinguent facilement : des pergolas fleuries, du mobilier de jardin robuste, des plantes en pot, et des allées en gravier embellissent les emplacements des résidents bien établis. Guy, 78 ans, habite ce terrain depuis six ans. Avec un salon, deux chambres, une salle de bains, un WC séparé, et une climatisation réversible, son mobile home de 33 mètres carrés offre tout le confort d’un petit logement. « J’ai fait construire une terrasse couverte. Cela me donne une pièce supplémentaire pour recevoir. Avec les voisins, nous partageons des apéros et des repas. La vie est belle », affirme le retraité.
Parmi les 173 emplacements, 42 sont occupés toute l’année, tandis que 87 sont utilisés neufs mois par leurs propriétaires. « Ce sont surtout des retraités, quelques travailleurs, et des jeunes couples », précise Brigitte Moulin, gestionnaire depuis 2020. Dans son bureau à l’accueil, où des brochures mettant en avant la forêt de Brocéliande ou des excursions vers l’île d’Houat sont exposées, elle reçoit également « des ouvriers et des stagiaires qui louent un mobile-home pour quelques semaines ou mois, ainsi que des personnes en réinsertion sociale envoyées par une paroisse locale. »
En France, 100 000 personnes vivraient dans des campings, estime le sociologue Gaspard Lion. « C’est surtout le cas dans les périphéries des grandes villes, les villes étudiantes, et les zones touristiques, où les locations de courte durée et les résidences secondaires explosent. Il en est de même en milieu rural éloigné, où les prix sont raisonnables mais restent trop élevés par rapport à des revenus plus faibles », explique l’auteur de Vivre au camping, un mal-logement des classes populaires (Seuil, 2024).
Selon les gestionnaires de campings, cette tendance a augmenté depuis les années 2000.
« C’est une incarnation révélatrice de la crise du logement : les prix de l’immobilier ont dégringolé par rapport aux revenus. De plus en plus de personnes se heurtent à des difficultés pour se loger, même en dehors d’une situation de précarité. Cela peut arriver après un déménagement ou une séparation », observe Gaspard Lion.
Simultanément, les campings et les mobile-homes se sont diversifiés. Pour certains, le camping résidentiel devient une solution pour accéder à la propriété.
Guy a toujours été propriétaire. Ses précédentes résidences ont été acquises avec ses anciennes partenaires. Désormais seul, ses 1 400 euros de revenus mensuels ne lui permettent pas d’investir dans un logement qui pourrait lui convenir. « C’est cher ici », remarque-t-il. À Surzur, le prix médian d’une maison est de 3 682 euros le mètre carré. La commune est à l’entrée de la presqu’île de Rhuys, où les prix ont grimpé de 55 % en cinq ans.
Guy a préféré investir une part de ses économies – 45 000 euros – dans un mobile-home flambant neuf et une terrasse. « J’ai de l’espace et je ne paie pas d’impôts fonciers », se réjouit-il. Néanmoins, il doit verser 300 euros chaque mois aux gérants pour le loyer de l’emplacement.
« C’est calme, nous avons un petit potager », ajoutent Charles* et Marie*. Il y a trois ans, ce couple retraité a dépensé 33 000 euros pour un mobile-home d’occasion de 40 mètres carrés, également pourvu d’une climatisation réversible. Cette option est temporaire. Ils attendent de vendre leur maison en Occitanie pour en acquérir une ici. Ils figurent également sur une liste d’attente pour obtenir un logement social. Cependant, ils ne cherchent pas n’importe où. « Il ne faut pas que ce soit une ruine », prévient Marie. « Je ne pourrais pas vivre en appartement », ajoute Charles.
Pour eux, la vie en mobile-home est une alternative plaisante. Pour d’autres, c’est le signe d’un déclassement. « Dans les campings peu prisés, certaines personnes subissent cette réalité et ressentent de la honte. Elles investissent moins d’argent dans leur habitat et vivent dans des conditions médiocres », explique Gaspard Lion.
« Je pensais qu’il y aurait plus de personnes en difficulté », avoue Sophie, 53 ans. Cette ancienne résidente de Lorient a dû acheter un mobile-home « par nécessité ». Lorsqu’elle est arrivée à Surzur en mars 2024, elle était en période d’essai et n’avait pas les garanties requises pour le marché locatif privé. Actuellement en recherche d’emploi, elle craint qu’« une adresse au camping n’interpelle certains employeurs. Sur les sites de rencontre, on m’a déjà qualifiée de cassos ».
Apprécié ou ressenti comme une contrainte, le camping résidentiel demeure illégal. Il est clairement stipulé dans le règlement intérieur de Ty Coët : « Nul ne peut y élire domicile ». « La législation précise que le camping est destiné à une occupation saisonnière ou temporaire pour des loisirs. Ce n’est pas explicitement formulé que “il ne faut pas y résider”, mais cela se comprend implicitement », explique Gaspard Lion. Brigitte Moulin hausse les épaules :
« Les autorités ferment les yeux car il y a une pénurie de logements, il faut bien trouver une solution. »
Contactée, la maire de Surzur préfère ne pas commenter ce sujet.
Hormis un rappel à l’ordre, les gérants n’encourent pas de grandes sanctions. Les résidents, pour leur part, se retrouvent dans une « précarité statutaire », souligne le sociologue :
« Ils tombent sous la réglementation du tourisme plutôt que celle du logement. Les protections sont bien moins robustes. Ils n’ont aucune durée garantie, pas de reconduction tacite, donc le gestionnaire peut rompre le contrat à tout moment sans justification. »
Les résidents ne peuvent bénéficier d’aides au logement et ne profitent pas de la trêve hivernale. En cas d’expulsion, ils ne reçoivent aucune indemnisation ni relogement.
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que la mise en vente imminente du camping Ty Coët suscite des préoccupations. Les tarifs vont-ils monter ? Les nouveaux propriétaires vont-ils annuler les contrats à l’année ? « Nos contrats de location devaient être renouvelés en septembre… C’est d’autant plus stressant que je suis au chômage », note Sophie. « On ne sait pas comment les choses vont tourner », conclut Guy. Avec quelques voisins, ils tentent de former un collectif pour s’entraider.
* Les prénoms ont été modifiés à la demande des personnes.
Les effets complets des politiques économiques du Président ne seront pas ressentis avant des années. Cela pourrait être trop tard pour Kamala Harris et d’autres démocrates.
Le philosophe en revient à un Marx plus écolo qu’on ne le pense pour prôner un « communisme de décroissance », car la régulation du capitalisme et les progrès technologiques ne suffiront pas à enrayer le désastre environnemental.
À Porto Rico, colonie des États-Unis depuis plus de 120 ans, un air de changement se fait ressentir. El Hangar apporte sa pierre à l’édifice, en joie et en musique.
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