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Deuxième jour de recherche en Dordogne pour traquer l’ex-militaire

THIBAUD MORITZ via AFPDes gendarmes français au Lardin-Saint-Lazare, à côté de Sarlat, le 31 mai 2021. TRAQUE – Les recherches se poursuivaient lundi 31 mai, en début de matinée, pour retrouver un ancien militaire lourdement armé et retranché depuis dimanche dans une forêt de Dordogne après avoir tiré sur des gendarmes appelés pour des violences conjugales au Lardin-Saint-Lazare, un village à une trentaine de kilomètres de Sarlat. “Les recherches se sont poursuivies cette nuit, il y a eu des vérifications de faites sur le terrain mais elles se sont révélées infructueuses”, a affirmé la gendarmerie à l’AFP.  “Il y a une relève ce matin mais le dispositif reste le même”, “un dispositif que l’on qualifie de robuste que l’on va maintenir dans la durée s’il faut”, a précisé cette même source.   “L’objectif est de rester dans la durée, d’avoir des perspectives et de retrouver cette personne sans exposer de vie humaine, a assuré Frédéric Perissat, préfet de Dordogne. Cette nuit on a continué les ratissages avec les outils que l’ont peut utiliser la nuit et nous continuons sur la même stratégie toute la journée” (de lundi 31 mai, ndlr). Et d’ajouter: “Le temps joue pour nous même si c’est contraignant pour la population (…) Nous nous inscrivons dans la durée. L’objectif, je vous le rappelle, est de retrouver cette personne sans dégâts.” Depuis dimanche 30 mai, les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, et plus de 300 gendarmes ainsi que des équipes cynophiles, appuyés par sept engins blindés et sept hélicoptères, tentent de débusquer l’homme en fuite âgé de 29 ans, qui s’est réfugié dans une zone boisée, difficile d’accès, de quelque 4 km2″. Les gendarmes mettent tout en oeuvre pour interpeller le fugitif, “en vie”. “Le but c’est de l’interpeller en vie… Si nous avions voulu le…

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À Nantes, huit plaintes pour violences conjugales avant d’obtenir justice

ERIC FEFERBERG via AFPÀ Nantes, huit plaintes pour violences conjugales avant d’obtenir justice (photo de badges du 3919, numéro dédié aux victimes de violences conjugales) JUSTICE – Après de nombreuses plaintes, elle avait perdu espoir. Une femme d’une trentaine d’années a enfin obtenu justice à Nantes ce jeudi 27 mai après des années de violences conjugales maintes fois dénoncées. Comme le rapporte Ouest-France, cette Nantaise a vu son ex-mari qui l’avait harcelée, violentée et menacée de mort, écoper d’une peine de dix mois de sursis probatoire, comme requis. Le prévenu devra alors justifier d’une activité, suivre des soins et un stage de sensibilisation aux violences conjugales, verser la somme de 3400 euros à la victime et ne plus se présenter à son domicile. “Des dossiers dont on n’est pas très fiers” Ces faits avaient pourtant été signalés à la police pas moins de sept fois avant que la huitième plante de la jeune femme aboutisse. “La procédure n’a pas été traitée comme il le fallait”, a reconnu ce jeudi la présidente alors que le procureur a déploré pour sa part “Il y a des dossiers dont on n’est pas très fiers, notre réactivité a clairement été prise à défaut”.  Le prévenu, patron de bar âgé de 41 ans, avait été condamné une fois pour des appels malveillants. Lors de cette audience il a reconnu avoir bousculé, insulté, craché sur son ex-femme ou encore l’avoir appelé 74 fois en une nuit. “Cette période de ma vie, je voudrais l’effacer”, a déclaré le quarantenaire qui été aussi accusé d’avoir pointé le 23 novembre 2020 une arme de poing au visage de son ex-compagne qui venait récupérer leurs deux enfants.  À voir également sur Le HuffPost: Le profil accablant de l’auteur du féminicide de Mérignac, 7 fois condamné Source

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En Bolivie, les cultivatrices de coca se battent pour améliorer leur sort

Estela Ramos Apaza, 56 ans, vit dans une pièce remplie de livres à La Asunta, une communauté rurale à 200 km de la capitale administrative bolivienne de La Paz. À 18 ans, elle a dû renoncer à faire des études supérieures pour s’occuper des moutons de la famille. Mais après des années de protestations, ses parents ont accepté qu’elle reprenne sa scolarité dans la ville de Carmen Pampa, à six heures de La Asunta. Il a fallu huit ans à la famille pour réunir l’argent nécessaire. En 2001, à l’âge de 38 ans, Estela a finalement obtenu un diplôme d’agronomie de l’Universidad Católica Boliviana. Depuis, elle a repris la ferme de coca de sa famille et a entamé une carrière politique au sein du gouvernement local et du syndicat des cultivateurs de coca. La mission d’Estela est de lutter contre les cas généralisés de violence à l’égard des femmes dans les communautés rurales boliviennes. Selon un rapport de 2018 de la Banque mondiale, 69 % des femmes en Bolivie ont subi une forme de violence de la part d’un conjoint au cours de leur vie. La grande majorité des survivantes ne cherchent pas à obtenir de l’aide auprès des institutions. C’est notamment le cas des femmes autochtones, dont beaucoup vivent dans des zones isolées où elles possèdent de petites exploitations agricoles. Tout comme Estela, les femmes de ces régions cultivent souvent la coca car c’est la culture la plus lucrative. Cet arbuste feuillu est originaire des zones de moyenne altitude des Andes, notamment de la région des Yungas où se trouve La Asunta, et est utilisé depuis des siècles par les communautés autochtones comme remède contre le mal des montagnes et la fatigue. En 2018, La Asunta était la municipalité présentant le plus fort taux de production de coca en…

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Au procès d’Amandine qui a commandité l’assassinat de son conjoint violent

Amandine S. a tout prévu : elle aura un enfant à 27 ans, et il sera métis. Pourquoi 27 ans ? Parce que. 27 ans, un âge mythique sans doute, symbolique mystique, lubie de jeune femme qui, depuis l’âge de 18 ans, claironne qu’elle veut fonder une famille – comme elle le dira elle-même. Le papa aura la peau noire – c’est son type d’homme, selon ses dires lors de l’audience – et, puisqu’elle est blanche, l’enfant sera métis, comme elle le voulait. Amandine S. est une femme au caractère bien trempé, qui « sait ce qu’elle veut », tout le monde dans son entourage le confirme. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient selon son père. Avec Jimmy C., elle n’a pas eu à louvoyer, les choses se sont faites naturellement. « Il était grand, beau, charismatique, j’ai été amoureuse tout de suite », dit-elle de ce collègue de travail, Jimmy C. Elle a 23 ans, il a 30 ans et semble avoir été rapidement conquis par le charme de cette brune aux longs cheveux noirs. Elle ne devait cependant pas imaginer qu’elle commanditerait son assassinat sept ans plus tard, avec la complicité de son père, de son frère, de sa belle-sœur et de trois autres personnes. « Nous avons a été amenés à pénétrer quelque chose de très, très sombre » – Un policier Le tableau qu’offre la cour d’assises de Seine-saint-Denis est saisissant. Du 1er au 15 avril, elle a jugé sept accusés au casier vierge, parfaitement insérés dans la société, pour un crime au modus operandi d’ordinaire exclusif au grand banditisme. « Pour nous, il s’agit d’une affaire hors norme, car nous sommes loin du milieu du grand banditisme, et pourtant les faits sont très élaborés », explique le policier qui a dirigé l’enquête. Une commanditaire,…

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Le mari de Magali Blandin a avoué l’avoir assassinée

DAMIEN MEYER/AFPDes gendarmes à la recherche du corps de Magali Blandin près de Montefort-sur-Meu, dans la banlieue de Rennes le 18 février 2021. (Photo by DAMIEN MEYER / AFP) FAITS-DIVERS – Le corps de Magali Blandin, cette mère de quatre enfants disparue depuis le 11 février près de Rennes, a été retrouvé samedi matin dans une forêt après que son mari a avoué l’avoir tuée, a annoncé ce samedi 20 mars le procureur de la République de Rennes. Le corps a été retrouvé dans un bois à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) où habitait Magali Blandin, “sur les indications données par son mari” lors de sa garde à vue pendant laquelle il a reconnu les faits, a précisé le procureur Philippe Astruc lors d’une conférence de presse. Jérôme G., 45 ans, a avoué en garde à vue ”être l’auteur du meurtre prémédité de son épouse avec laquelle il était en instance de divorce”, a précisé Philippe Astruc, ajoutant que la mort a certainement été “extrêmement rapide”. L’homme a été présenté dans la soirée à un juge d’instruction et a été mis en examen pour “meurtre par conjoint”, a annoncé dans un second temps le procureur. Il a aussi été mis en examen pour “tentative de meurtre par conjoint” pour avoir commandité dans un premier temps le meurtre de son épouse via des relations géorgiennes. Ses parents, soupçonnés de faire partie de ce “complot criminel”, ont aussi été mis en examen pour “tentative de meurtre” et “complicité de meurtre par conjoint”. Tous ont été placés en détention provisoire. Le mari de Magali Blandin a été présenté au juge en vue de sa mise en examen, annonce Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes pic.twitter.com/Z6qklPZ8WX — BFMTV (@BFMTV) March 20, 2021 “On est dans un homicide conjugal assez…

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Un site parcours-victimes.fr pour accompagner les victimes de violences

VIOLENCES – À partir de ce lundi 22 février, les internautes peuvent se connecter sur parcours-victimes.fr, un nouveau site qui vient en aide aux personnes victimes de violences. Comme l’a annoncé Le Parisien dimanche, ce site est lancé par la Fédération France victimes et le Fonds de garantie des victimes, à l’occasion de la Journée européenne des victimes ce lundi. Ce site s’adresse autant aux adultes qu’aux mineurs, au grand public comme aux professionnels, pour tout type de violences: “physiques, psychologiques ou sexuelles, actuelles ou passées, uniques ou répétées”, selon ses créateurs. En page d’accueil, deux niveaux d’entrée cohabitent: celui des victimes adultes en bleu et celui des victimes mineures en jaune.  Le visiteur est ensuite orienté vers cinq portes renfermant une problématique propre: “Parler et être écouté”; “se mettre en sécurité”; “préparer le temps pénal”; ”être indemnisé” et “se reconstruire”. “Il s’agit chaque fois de faciliter les formalités en donnant une information pédagogique et de renvoyer aux acteurs locaux”, indique Isabelle Sadowski, directrice juridique de France victimes, au Parisien. Dans les différentes problématiques, des numéros d’urgence ou nationaux sont rappelés, comme par exemple le 116 006 pour les victimes d’infractions. Des onglets donnent des conseils divers, rappellent la loi ou orientent vers des associations locales de soutien ou d’écoute. À voir également sur Le HuffPost: #Metooinceste: elle témoigne après avoir accusé son ancien directeur de centre aéré à Paris Source

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Pendant le deuxième confinement, les violences conjugales ont augmenté de 60%

lolostock via Getty Images60% de violences conjugales en plus pendant le deuxième confinement (photo d’illustration) VIOLENCES CONJUGALES – Le deuxième confinement a été plus court que le premier. Mais les violences conjugales ont davantage augmenté sur cette période, a révélé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur Marlène Schiappa dans un entretien au Parisien ce samedi 9 janvier.  Sur la plateforme gouvernementale “arretonslesviolences.gouv.fr”, une hausse de 60% des signalements a été enregistrée pendant le deuxième confinement “par rapport à une période normale”, a précisé la ministre. Mi-novembre déjà, moins de trois semaines après le reconfinement, Marlène Schiappa avait alerté sur une hausse significative des signalements en ligne. Lors du premier confinement, 40% de signalements supplémentaires avaient été remontés. La ministre explique cette différence par “la crise économique et sociale qui se profile” et “un niveau de tension extrêmement fort depuis cet automne avec moins de soupapes de décompression pour les gens qui devaient rester chez eux”. Plus “d’intervenants sociaux” dans les commissariats Lancée à l’automne 2018, la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr, constituée d’un site police à Guyancourt (Yvelines) et d’un site gendarmerie à Rennes, a traité “plus de 20.000 chats” en deux ans, avait indiqué Marlène Schiappa en novembre dernier. Ces agents, à l’écoute des victimes qui peuvent garder l’anonymat, peuvent les orienter vers un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour un dépôt de plainte ou, en cas de refus, vers des associations spécialisées. Si une menace immédiate pèse sur la personne, une patrouille de police peut être envoyée pour intervenir sur place. En matière de violences conjugales, il existe également une ligne téléphonique dédiée, le 3919, gérée par la Fédération nationale Solidarités femmes (FNSF). Interrogée sur la réception des plaintes dans les commissariats — souvent l’objet de critiques des associations qui dénoncent la non-considération des agents — la ministre déléguée…

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Marlène Schiappa alertée de la dangerosité du forcené du Puy-de-Dôme?

CHARLES PLATIAU / AFPMarlène Schiappa, ici à l’Élysée, le 9 décembre 2020. GENDARMES TUÉS – Le forcené qui a tué trois gendarmes et en a blessé un quatrième dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, avait fait vivre un enfer pendant des années à son ex-femme, selon celle-ci, qui est aujourd’hui révoltée. Dans une interview au Dauphiné libéré publiée jeudi 24 décembre, cette femme installée à Privas (Ardèche) explique que “beaucoup de gens savaient qu’il avait un problème, (mais) personne n’a rien fait”. L’ex-femme de Frédérik Limol assure avoir pourtant lancé des “dizaines” d’alertes auprès des autorités pour prévenir de sa dangerosité, toutes restées sans réponse. “Il s’est inscrit à des stages de survie, a acheté des armes”, confie celle qui s’est séparée en 2015 de Frédérik Limol et a eu une fille avec lui. “Quand j’ai accouché, il m’a donné une radio militaire, pour que l’on puisse communiquer en cas de fin du monde (…) Si j’avais pu me faire entendre, on n’en serait pas là. J’ai tout essayé.” Ce samedi 26 décembre, l’ex secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a répondu à cette dernière affirmation via un communiqué. “Dans un article au sujet du terrible triple meurtre de gendarmes (…), un article de presse locale relaie des propos d’une ancienne compagne du tueur présumé selon laquelle plusieurs institutions auraient été prévenues de la dangerosité de celui-ci, sont cités notamment (…) les forces de l’ordre et le secrétariat d’État chargé de l’Égalité femmes hommes”, est-il écrit dans ce texte partagé sur les réseaux sociaux (à lire en intégralité ci-dessous). “Concernant le secrétariat d’État, après des recherches ces 25 et 26 décembre, ni la Préfecture ni le bureau des courriers de Matignon chargé de recevoir et répertorier les courriers…

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Prof et rescapée de la violence féminicide, je souhaite que la lutte pour l’égalité des droits soit...

VIOLENCES – Je ne suis pas la 1intellectuelle féministe à le dire, mais ne remarquez-vous pas comme une récente masculinisation du paysage médiatique après tant de progrès ces cinq dernières années? Sûrement les effets du 1 confinement, me direz-vous, qui se donnent à voir, perdurent et commencent à reléguer doucement les femmes politiques, médiatiques, chercheuses, expertes dans l’ombre de leurs homologues hommes, les mêmes ne s’adressant qu’aux mêmes sur une scène androcentrée raffermie par le confinement? Regardez les sujets en tête des médias: que des politiques, des sujets ou des experts hommes! À l’exception de la victoire historique pour les femmes du monde entier de Kamala Harris, la vice-présidente américaine de Joe Biden, le nouveau président élu, il n’y a (presque) plus de femmes en tête des médias, même les équipes féminines de football pâtiraient de la situation qu’on vit. C’est un frémissement de backlash français suite au confinement et à sa cohorte de régressions en tous genres, mais qui a pour conséquences communes de donner plus de travail domestique aux femmes, moins de visibilité médiatique et moins de pouvoir d’achat, de les faire régresser alors que les droits symboliques commençaient à s’inscrire pour de bon? Pourtant, il est urgent de continuer de parler et d’écrire en tant que penseuse femme et de dire qu’aujourd’hui, les mères actives ne sont pas assez visibles et que beaucoup meurent encore dans l’espace privé et public. Aujourd’hui, en ce 25 novembre 2020, j’aimerais rendre hommage à Hanane Al-Barassi, avocate militant pour les Droits des Femmes, assassinée le 10 novembre dernier dans une rue de Benghazi, en Lybie, parce qu’elle se battait pour les droits et la liberté des femmes; et aussi à ma mère, dont l’existence tout entière est une lutte pour vivre alors qu’elle aurait pu mourir. Je parle et j’écris de…

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Violences faites aux femmes: la communication est nécessaire, mais pas suffisante – BLOG

VIOLENCES – Il aura fallu un temps infini pour que le soutien aux femmes victimes de violences conjugales devienne une réalité sociale, du Mouvement de Libération des Femmes dans les années 70 au phénomène #MeToo en 2017, et 2 ans supplémentaires pour que la France mette en place le Grenelle des Violences conjugales, presque 50 ans pour que la société française prenne conscience de l’importance de ces violences. Certes, la loi a évolué notamment à travers la définition élargit du viol et du harcèlement sexuel (Loi “Schiappa” du 3 août 2018 n° 2018-703.et n° 2018-77), certes la communication bat son plein et participe à la prévention des violences comme en témoigne la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes de ce mercredi 25 novembre. Prévenir l’irréparable Les actions et les prises de paroles ne cessent de se multiplier pour sensibiliser l’opinion et à ces violences, mais en dehors de la communication qu’a-t-on réellement fait pour prévenir et éviter l’irréparable? Les homicides conjugaux ont, dans le cadre du Grenelle contre les violences conjugales qui s’est tenu en 2019, largement mobilisé les discussions, autour de l’indispensable amélioration du repérage de ces situations, de la prévention, de la réponse pénale à apporter, mais aussi de la mise en protection et l’accompagnement de la victime ou de ses proches. Dans ce contexte, et sous l’angle de son action, France Victimes a étudié plus particulièrement le sujet des homicides conjugaux survenus en 2019, et à travers la mobilisation de son Réseau sur ces situations. Ce travail mené courant 2020 fait un constat sans appel: seulement 5% des situations ont donné lieu à la mobilisation des associations France Victimes avant la commission de l’acte; et seulement 28% des situations ont généré la saisine d’une association France Victimes pour le soutien aux proches, après…