À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
Si j’avais proposé plus tôt que nous invitions quelqu’un coincé à venir avec nous à New York, Hugh aurait dit non. Mais maintenant, il n’y avait vraiment aucun moyen pour lui de se désister.
Samedi 9 novembre, 19h, Salon-de-Provence (13) – Il est 19h10 lorsqu’un groupe de manifestants de gauche s’engage sur la rue Théodore Jourdan, devant le tout nouvel espace du député RN Tonussi, qui qualifie lui-même sa permanence de « maison du peuple ». Le petit groupe déploie une grande banderole : « Le Pen et Macron s’allient contre le peuple. » Ils lancent des confettis devant l’élu ainsi que devant les nombreux soutiens des antennes locales du Rassemblement national (RN) présents pour fêter l’événement. Habitué à ce type d’actions, Alexandre Beddock mène la petite foule de manifestants. Ce militant de Salon et candidat du Nouveau Front populaire, arrivé 3e aux dernières législatives, s’engage en premier et salue les députés Tonussi et Baubry, avant de faire quelques pas fièrement devant la banderole, un sourire ironique aux lèvres tandis qu’il applaudit sarcastiquement les soutiens du RN. Derrière lui, les militants tenant la banderole n’ont guère le temps de crier faussement « bravo ! », que le service d’ordre (SO) de l’événement les charge et les renvoie manu militari – sans discussion.
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« Cela s’est passé très rapidement ! », raconte Mathilde, 28 ans, militante de Salon. Elle filme la situation avec son téléphone, avant que celui-ci ne tombe lorsqu’elle reçoit un coup au bras. Elle relate :
« À partir de ce moment-là, je ne pouvais plus filmer et j’ai vu mon copain se faire étrangler. »
Alexandre Beddock est quant à lui saisi par le torse et repoussé en arrière. Il reçoit un coup doux mais agressif au visage par un homme portant une doudoune sans manches verte, alors qu’il est violemment repoussé, tout comme ses camarades, de la rue Théodore Jourdan vers la place Crousillat, juste à côté. Son médecin lui prescrit trois jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Des actes de violence que StreetPress a pu confirmer grâce aux vidéos de l’événement. Simultanément, Daniel Captier, le suppléant de Tonussi, pointé du doigt par la presse en raison de tweets racistes, s’adresse à Alexandre, rouge de colère devant trois témoins : « Saloperie ! » Captier aurait même ajouté : « Alexandre, t’es mort ! », à l’encontre du militant, selon ce dernier dans sa plainte, le 14 novembre.
Au même moment, le député Tonussi intervient et tente de calmer l’homme avec la doudoune. Thibauld, un des manifestants présents et directeur d’entreprise salonais de 36 ans, observe : « Il voulait simplement préserver son image politique. Il a feint de vouloir apaiser la situation. » Dans la foulée, des supporters du parti d’extrême droite tentent violemment d’empêcher Thibauld de filmer avec sa caméra. Lui finit avec une ITT de zéro jour – ce qui a néanmoins une valeur juridique en cas de condamnation – et doit porter une attelle pendant deux semaines. Il reprend :
« Quand ils m’ont frappé le bras, le député était déjà reparti pour son inauguration. »
Lors de l’action, une personne sans brassard de sécurité visible, masquée par un cache-cou rouge et une casquette bleue agite une bombe aérosol au poivre de 300ml face aux manifestants. Bien qu’il ne l’active pas, le port de cette arme de catégorie B (comme les pistolets) est strictement encadré et réservé aux agents de sécurité professionnels, gendarmes, policiers ou CRS. Au début de la charge, un autre membre du SO a même pris soin de dissimuler un modèle identique dans sa poche en réalisant qu’il était filmé.
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Le rassemblement s’achève par une remise de prix ironiques, sur la petite place Crousillat : « Prix du courage en politique » ou « Prix de l’écologie pour la lutte acharnée contre… rien ». Ensuite, les manifestants quittent les lieux et l’inauguration se poursuit dans la nuit, en présence de Romain Baubry, député de la circonscription voisine, déjà critiqué par StreetPress pour ses recrutements de collaborateurs néofascistes…
Dans le compte rendu de La Provence, intitulé « Tonussi chahuté lors de l’inauguration de sa permanence », le député ne fait aucune mention de l’intervention violente de son entourage. « Ce ne sont pas des gens violents, donc cela s’est tout de même bien passé, c’était festif », peut-on lire dans le quotidien. Le parlementaire a même eu l’audace de déclarer :
« Je suis ouvert à la discussion et je défends la liberté d’expression. »
Malgré cette prétendue ouverture, Romain Tonussi n’a pas répondu aux questions de StreetPress concernant la réaction de son SO. Pour leur part, Alexandre Beddock et Thibauld ont déposé une plainte le 14 novembre pour violences.
Photo d’illustration provenant du compte Twitter du député Romain Tonussi.
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Les Halles de Béziers font leur retour ce midi après neuf mois de rénovation. L’entreprise Biltoki est désormais en charge de la gestion de ces Halles, qui abritent une vingtaine de commerçants.
Les Halles de Béziers avaient été fermées en février pour des travaux de réhabilitation. Elles vont rouvrir en grande cérémonie ce vendredi midi avec de nouvelles têtes.
Biltoki, le gestionnaire actuel des Halles, a engagé une vingtaine de commerçants, dont un tiers provient de l’ancienne équipe du marché. L’entreprise a reconsidéré le “parcours client”, c’est-à-dire la configuration des stands à l’intérieur du marché. De plus, trois jours de festivités sont prévus, incluant des concerts, des dégustations et des animations pour faire connaître ces nouvelles Halles aux visiteurs.
Excellente nouvelle pour les éleveurs de chèvres, cette intelligence artificielle va les assister dans l’évaluation de la douleur chez leurs bêtes de ferme afin d’éviter les fautes de diagnostic !
Si vous êtes éleveur ou vétérinaire, la compréhension et la détection de la douleur chez les animaux constituent un véritable défi ! Contrairement aux humains, les animaux ne peuvent pas verbaliser leur ressenti. Les manifestions de douleur chez eux peuvent se traduire par des cris, une perte d’appétit ou des comportements anormaux.
Cependant, ces signes demeurent souvent subjectifs et exigent une connaissance approfondie ainsi que des années d’expérience pour être interprétés correctement. C’est là que l’intelligence artificielle déploie sa magie ! En effet, des chercheurs de l’Université de Floride ont mis au point une technologie novatrice permettant de détecter la douleur… directement sur le visage des chèvres. Explications !
L’IA excelle dans la reconnaissance de motifs, un secteur où elle peut surpasser les aptitudes humaines. Prenons l’exemple de Google Lens qui est capable d’identifier une image de chat en la comparant avec des millions d’autres. En s’appuyant sur cette technologie existante, les chercheurs ont imaginé une IA capable d’identifier la douleur animale à partir de signaux subtils sur le visage.
En intégrant des décennies d’expertise vétérinaire, cette IA pourrait « assimiler » les expressions de douleur. Cela offrirait aux éleveurs la possibilité de détecter les signes de souffrance chez leurs animaux de manière plus fiable et moins intrusive.
Les chercheurs du Collège de médecine vétérinaire de l’Université de Floride ont expérimenté cette technologie sur des chèvres. L’équipe a enregistré les visages de 40 animaux, certains en bonne santé et d’autres malades. Les vidéos ont été intégrées dans un modèle d’IA qui a appris à différencier les visages des animaux malades de ceux des animaux en bonne santé.
Cette IA capable d’interpréter la douleur chez les animaux constitue un progrès significatif. Effectivement, elle a permis aux chercheurs de repérer la douleur avec une exactitude variant entre 62 % et 80 %. Bien que ces résultats soient encourageants, les chercheurs soulignent qu’un échantillon de données plus étendu est nécessaire pour affiner et développer la précision de l’algorithme. Oui, nous connaissons déjà la rengaine : d’autres études sont à mener pour corroborer cette découverte !
Quoi qu’il en soit, cette innovation basée sur l’IA concernant le bien-être animal représente une nouvelle ère dans notre quotidien. Peut-être qu’un jour, chaque éleveur disposera d’un dispositif capable de « lire » les émotions et la santé de ses animaux. De quoi améliorer leur qualité de vie et réduire leurs souffrances. Qu’en pensez-vous ?
Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
Les avancées fulgurantes de l’intelligence artificielle engendrent de nouveaux défis pour la sécurité en ligne. Le deepfake porn, menace sournoise, cible désormais toute personne, même sans images compromettantes préexistantes.
Les deepfakes ne se concentrent plus uniquement sur les personnalités publiques. Tout un chacun peut devenir la cible de cette intrusion technologique. Des outils facilement accessibles permettent de produire des images compromettantes en superposant des visages authentiques sur des corps dénudés. Ces techniques, hélas, sont aujourd’hui d’une simplicité d’utilisation déconcertante. Les répercussions sont lourdes, tant sur la santé mentale des victimes que sur leur image publique.
La situation se dégrade surtout lorsque de jeunes personnes réalisent qu’elles sont dans le viseur. Les adolescents, qui se déplacent déjà dans un univers numérique complexe, éprouvent souvent un sentiment d’impuissance. Les réseaux sociaux deviennent alors des lieux de harcèlement omniprésent. Cela accroît d’ailleurs la détresse des victimes. Néanmoins, des solutions existent pour les soutenir et leur redonner une apparence de contrôle.
Pour contrer ces attaques, les spécialistes conseillent des actions précises afin de réduire les dommages. Premièrement, il est essentiel de documenter ces images. Prendre une capture d’écran peut sembler contre-productif, mais cela constitue une preuve dans le cadre juridique. Cette étape est capitale pour toute démarche judiciaire à venir.
Ensuite, il est primordial d’utiliser les formulaires de signalement fournis par Google, Meta ou Snapchat. Ces plateformes offrent des ressources pour assister les victimes, même si leur efficacité peut varier. De plus, des organisations comme StopNCII.org aident à retirer simultanément les images. Cependant, certains sites persistent à ne pas collaborer. Cela complique la protection.
Le cadre législatif a du mal à suivre l’évolution rapide des technologies telles que le deepfake. Pourtant, des initiatives encourageantes voient le jour. Un groupe de sénateurs par-delà les partis préconise, par exemple, la pénalisation des deepfakes sexuels. Des témoignages touchants d’adolescents et de parents ont de surcroît sensibilisé le Congrès américain.
Cependant, même avec cette montée en puissance du soutien, le cadre législatif demeure morcelé. Certaines zones géographiques n’ont pas encore de lois appropriées pour protéger les adultes touchés. Seules les images impliquant des enfants font l’objet d’une interdiction stricte. Ainsi, de nombreuses victimes doivent composer avec un cadre légal inadapté.
Le changement ne proviendra pas uniquement des législateurs. L’avocate Carrie Goldberg appelle chacun à adopter des pratiques numériques responsables. Les auteurs de ces actes doivent prendre conscience des répercussions de leurs actions. Le respect de la dignité d’autrui est une barrière cruciale contre ces dérives. Dans un monde de plus en plus digitalisé, la sécurité demeure une question collective. Se protéger devient essentiel , mais il est tout aussi indispensable d’éduquer et de sensibiliser.
PassaicPassaic (New Jersey).– « Moi ? j’ai voté pour Trump… » « Bien que je n’ai pas la citoyenneté américaine et que je ne puisse voter, je suis attiré par Trump… » « J’ai choisi Mister Trump… » « Trump », « Trump », « Trump ». À Passaic, le week-end dernier, le large triomphe de Donald Trump lors des élections présidentielles américaines se reflète sur les visages réjouis des votants. Dans cette ville industrielle du New Jersey, de l’autre côté du fleuve Hudson, en face de Manhattan, la victoire de Donald Trump se fête, étrangement, en espagnol.
Plus de 1.400 participants ont envahi les rues de l’écusson ce dimanche matin pour la 3e édition de la “Courstache”. Un nouveau record, avec 300 participants de plus qu’en 2023 ! Les coureurs ont choisi de parcourir 4 ou 8 km afin de sensibiliser aux cancers masculins et de récolter des fonds pour la recherche. Cette année, les fonds seront destinés à l’institut des biomolécules Max-Mousseron à Montpellier, qui développe actuellement un traitement contre le cancer de la prostate. C’est le cancer le plus fréquent chez les hommes, entraînant 8.000 décès annuels en France.
Personne n’a manqué l’échauffement collectif sur le parvis de l’opéra, musicalement accompagné, sur la place de la Comédie. On a pu voir toutes sortes de moustaches : fines, épaisses, réelles ou factices, bleues ou vertes. Même ceux sans moustache étaient présents ! Certains couraient seuls, d’autres formaient des équipes. Le mantra demeure : allier soutien et plaisir. On pouvait voir le plaisir sur les visages des 160 bénévoles qui encadraient l’événement.
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