Antony Blinken a propulsé la diplomatie américaine dans le XXIe siècle. Lui-même est surpris par les résultats
Deux guerres majeures. Une Chine en pleine ascension. Des pirates informatiques partout. Il est le secrétaire d'État américain et il dit qu'il est là pour aider.
Greener se met en marche
Nous avons atteint un point de basculement où nous disposons d'une alternative plus propre pour la plupart des transports. Nous devons maintenant nous engager.
Les émissions mondiales pourraient atteindre leur pic plus tôt que vous ne le pensez
Le déploiement mondial de l'énergie solaire et éolienne, ainsi qu'une augmentation des ventes de véhicules électriques, signifient que les émissions provenant de l'énergie dérivée des combustibles fossiles vont enfin atteindre une pente descendante.
On a posé quelques questions aux filous qui dégonflent les pneus des SUV
Tyre Extinguishers est un groupe activiste international qui dégonfle les pneus des SUV. Pourquoi ? Pour tirer la sonnette d’alarme. « Les SUV et les 4×4 sont un désastre pour l’environnement, notre santé et la sécurité routière. Les grosses voitures dominent nos villes, tout cela pour permettre à quelques personnes privilégiées d’étaler leur richesse. » Selon ses membres, si le gouvernement et les politiques n’ont pas réussi à nous protéger de ces envahisseurs, c’est aux citoyen·nes de « prendre les choses en main ». Publicité Le collectif veut rendre « impossible la possession d’énormes 4×4 polluants dans toutes les zones urbaines du monde ». Comment le groupe s’y prend ? Les activistes utilisent un petit objet pour presser la goupille du bouchon de valve d’un SUV, de sorte que le pneu se dégonfle lentement au fil du temps, et laissent des tracts sous les essuie-glaces pour que les propriétaires soient informé·es que leur voiture est inutilisable. Le papier présente aussi une explication sur les raisons de l’action. « Ce n’est pas vous, c’est votre voiture. » Le nom « Tyre Extinguishers » est évoqué depuis 2021, mais le groupe n’est passé réellement à l’action qu’en mars 2022. En Belgique, cette propagande par le fait a commencé un an plus tard dans des grandes villes comme Bruxelles et Gand. VICE a rencontré l’un des pionniers à Gand, ainsi que deux autres activistes, pour en savoir un peu plus sur leurs objectifs, leur vision de la chose et leur demander pourquoi ils ne s’attaquent pas aussi aux compagnies. Bert* (âge non communiqué) VICE : Vous avez commencé quand ? Bert : On a fait un essai en début d’année. C’était surtout pour déterminer comment on allait procéder et avec quelle facilité on pouvait le faire. Aujourd’hui, le moment est venu d’appliquer les leçons…
Oui, les connards conduisent des grosses voitures
En trois ans de vie à Bruxelles, j’ai été frappé par trois choses : l’augmentation du prix des loyers, les travaux du Palais de Justice et la surabondance de pick-ups sur les routes de la capitale. De ma vie, je n’ai jamais vu une telle concentration de ces véhicules dans une même ville, spécialement dans un espace où ils semblent si peu utiles. Dans la région rurale du Sud-Ouest de la France dont je suis originaire, comme dans les campagnes que j’ai pu parcourir ou habiter, les pick-ups n’étaient jamais ni plus ni moins que des outils de travail. Des carcasses rouillées et brinquebalantes, au contrôle technique défaillant depuis le passage à l’euro et dans lesquels on monte rarement sans une franche hésitation (peut-être les restes d’instinct de survie de nos cousins mammifères). Et quand je ne les croisais pas sur les routes sinueuses de ces douces campagnes, j’imaginais les pick-ups comme les fidèles destriers de quelques cowboys modernes, taciturnes et empreints d’une masculinité plus ou moins toxique, issus de quelques illustres chefs d’œuvres et navets du cinéma hollywoodien. Quelle ne fut ma surprise, donc, de découvrir dans la fameuse capitale européenne dont on me chantait tant les louanges, les plus immenses et les plus luxueux pick-ups qu’il m’eut été donné de croiser sur ma route, monstres rutilants de tôle et de chrome, toisant la plèbe du haut de leurs pare-chocs indécemment surélevés, dans le bruit et la fureur de leurs moteurs vrombissants. Pourquoi, me demandais-je presque chaque jour de ces trois années, pourquoi tant de pick-ups ici, à Bruxelles ? Quelle est leur fonction, si ce n’est polluer et encombrer un peu plus une ville qui l’est déjà suffisamment ? Souvent, la question venait comme une évidence alors que je manquais de me faire percuter à vélo par l’une ou l’autre…
Faire de l’autostop lorsqu’on est une femme est aussi chiant que libérateur
Quelques klaxons se font entendre sur son passage alors qu’elle a le pouce tendu sur le bord de la route, un carton à la main avec une destination gribouillée au feutre baveux dessus. Certains ralentissent, les yeux lubriques, pour la scruter de haut en bas. Il faut dire que les autostoppeurs se font de plus en plus rares, et encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme. « Quand j’étais plus jeune, j’étais un peu flippée à l’idée de faire du stop. Un jour, je suis tombée en panne en allant au boulot et j’ai levé mon pouce » raconte Nastasia, 34 ans, autostoppeuse régulière. Depuis, elle n’a jamais vraiment arrêté. Des quelques jours de réparation de sa voiture où elle faisait le chemin du travail en stop, elle est passée, en quelques mois, à des trajets de plus en plus longs jusqu’à traverser toute l’Amérique latine en solo. La Savoyarde prend en assurance au fil des voyages et des kilomètres parcourus. Pour elle, ce mode de transport est un tiercé gagnant : gratuit, original et écolo. « Je n’aime pas faire rouler ma voiture à vide, ça fait ressortir mon éco-anxiété et je culpabilise. » Dès qu’elle en à l’occasion, elle se déplace en stop et y fait souvent des rencontres inoubliables. Mais il demeure une ombre au tableau : son sexe. Si la plupart de ses voyages se passent sans accroc, Nastasia n’échappe pas à quelques situations déplaisantes. Suffisamment graves pour être marquantes, mais pas assez pour l’arrêter de continuer : « À la fin du trajet, un mec a cherché à m’embrasser, c’était très embarrassant. Il croyait que je lui avais demandé de me prendre en stop pour le draguer. Il faut avoir du répondant quand ça arrive, ça vient avec l’expérience ». Mais la jeune femme précise qu’il ne…
Avec les fans du (peut-être) dernier Grand Prix de France de Formule 1
M’étant fait ensuite refoulé du Paddock Club (le paddock, mais pour les VIP), je me dirige vers « La plage », à dix minutes de marche entre les friteries et les stands de merchandising. Sorte de butte de terre brûlée trop proche du soleil et située au bout du virage 14, dit du lac, où les spectateurs les plus aguerris se retrouvent. Ils sont plusieurs milliers à être venus aux aurores pour poser leur chaise de camping et leur parasol afin d’être certain d’avoir la meilleure vue possible. Jean, 48 ans, présent depuis la réouverture du circuit en 2008, est autant heureux qu’amer. « Quand je vois tous ces jeunes qui s’intéressent à la Formule 1, c’est magnifique. C’est autre chose que le foot quand même. » Pas faux. « Il ne faut pas retirer ça à la France sérieux », ajoute un trentenaire, torse nu assis à côté de lui. Source
La possibilité d’une ville (sans voiture)
LJUBLJANA, SLOVÉNIE – 2020/10/20. Dimanche 19 septembre, les Parisiens se sont réunis sous l’Arc de triomphe, fraîchement emballé par Christo et Jeanne-Claude, dans une grande messe païenne célébrant le plissé, l’automne et l’absence de tout véhicule motorisé. Ce jour-là, la piétonnisation de la place de l’Étoile et de l’avenue des Champs-Élysées avait été décidée dans le cadre de la 7e édition de Paris Respire sans voiture. Une initiative de la mairie qui transforme certains quartiers en « no go zones » pour bagnoles de 11 heures à 18 heures et permet aux habitants de la capitale de retrouver la même ambiance que celle entraperçue pendant le confinement (une circulation proche de zéro). Quant aux automobilistes qui s’aventuraient dans les 1er, 2e, 3e, et 4e arrondissement, ils étaient interpellés et abattus sur-le-champ. Paris sans voiture, c’est le cheval de bataille de la mairie qui aimerait pouvoir instaurer en 2022 des zones à trafic limité (ZTL) et pérenniser les journées comme celle de dimanche. L’idée ? Limiter la circulation dans le centre-ville aux seuls riverains, taxis et commerçants tout en encourageant la mobilité douce ; vélo, trottinette, rollers, marche à pieds et transports en commun. Dans plusieurs villes en Europe, de telles actions ont déjà vu le jour. À Pontevedra en Espagne, les habitants témoignaient encore récemment dans un Envoyé Spécial d’une nette amélioration de leur vie alors que le centre-ville n’est pas accessible aux voitures depuis plus de 20 ans. À Ljubljana, le quartier historique de la capitale slovène est fermé aux bagnoles depuis 2008 pour un résultat plutôt positif à en croire la mairie citée par Le Monde : « Dans la rue Slovenska, la pollution sonore causée par les véhicules s’est abaissée de six décibels et les émissions de gaz à effets de serre ont diminué de 70 % ». Pour en avoir le cœur net, on a…
Le curieux business des « gangs de Clio »
Photo d’illustration non datée de la Clio II. Source : AFP. Si vous possédez une Clio un peu crados, que vos parents vous ont gentiment légué, c’est à peine si vous pensez à la fermer à clef une fois garée. Si cette sympathique petite bagnole a pour vous surtout une valeur sentimentale, d’autres regardent certaines de ses composantes avec bien plus d’envie. Et l’intention de se faire un petit billet rapidement. Depuis maintenant quelques années, les Clio de Marseille ou d’Île-de-France sont ciblées par des voleurs fins connaisseurs du Bon Coin. Certaines nuits, les Clio perdent la nuit tombée leurs pare-chocs, leurs capots, leurs phares ou encore leurs banquettes arrière. Pas plus tard que la semaine dernière dans le XIIème arrondissement de Marseille, plusieurs Clio se sont réveillées sans pare-choc. Le « gang des Clio » a encore frappé, titre La Provence. Publicité Plus au nord, à Fontenay-sous-Bois, un petit groupe s’adonnant sensiblement à la même technique voyait son gagne-pain stoppé net, suite à un coup de filet de la police locale. En un peu plus d’un an, cet autre « gang des Clio » du 94 est soupçonné d’avoir dérobé entre 150 et 200 pare-chocs de Clio IV (produite depuis 2012 par Renault), qu’ils revendaient ensuite sur Le Bon Coin. D’après une source policière interrogée à l’époque par Le Parisien, ces modèles étaient visés notamment « parce que ça se démonte très vite », avant d’ajouter que « dans le secteur, c’est devenu un sport national. » Outre les pare-chocs, les banquettes arrière dérobées dans des Clio de diverses générations se sont aussi retrouvées sur Le Bon Coin. Toujours selon Le Parisien, dans un papier de janvier 2020, 220 victimes avaient été comptabilisées en région parisienne. Le réseau s’était peu à peu professionnalisé avec des préposés à la rédaction des petites annonces. Revendues 300 euros pièce, les…
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