Le fiasco Volkswagen révèle les restrictions de la «codétermination» à l’allemande.
La dégringolade de l’empire Volkswagen marque également la fin d’un rêve qui a longtemps passionné les gauches européennes et américaines : celui d’une régulation du capitalisme par la cogestion. En effet, l’entreprise de Wolfsburg incarne l’exemple type de la cogestion la plus poussée du « capitalisme rhénan », censée contrecarrer les dynamiques du « capitalisme actionnarial » anglo-saxon. Or, son échec, actuellement en cours, qui se révèle être un échec économique, vient mettre à mal ces convictions.