Netflix, Disney+, Amazon… Le streaming vidéo vert, c’est possible?
Tero Vesalainen via Getty ImagesQue ce soit pour regarder un match de foot en replay, un épisode de Demon Slayer ou de Walking dead sur Netflix, vous rejetez des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. NUMÉRIQUE- Peut-on rester allongé sur son canapé à regarder des vidéos en streaming, tout en faisant un geste pour la planète? La réflexion s’impose lorsque l’on sait que 189.999 tonnes de pollution ont été émises par Netflix pour les 64 millions de vues de la saison 3 de la série “Stranger Things”. Pour vous donner un ordre d’idée, cela représente l’émission d’une voiture essence parcourant 676 millions de km, selon une étude du site britannique Save on Energy, datant de mars dernier. En 2018, un autre rapport précisait que la consommation totale des vidéos en ligne avait généré, en 2018, plus de 300 millions de CO2 tonnes. De son côté, Netflix se défend de contribuer massivement aux émissions de gaz à effet de serre, s’appuyant sur l’une de ses études datée de 2015 affirmant que l’empreinte carbone moyenne de ses clients et usagers s’élevait à seulement 300 grammes de CO2 par an. Il n’empêche qu’en 2018, l’Ademe alertait sur le fait que la pollution numérique risquait de dépasser celle de l’avion C’est chose faite aujourd’hui, puisqu’en 2019, elle représente une part de 4% des émissions de gaz à effet de serre, selon “The Shift project”, devant le transport aérien (de 2 à 3%) mais loin derrière le secteur du textile et de l’habillement (entre 8 et 10%). Le premier responsable dans ces 4%? Le streaming vidéo, qui représente un cinquième de ces émissions, avec notamment les vidéos à la demande de films et séries (31%), les contenus pornographiques (27%), les vidéos de type Youtube (21%) et celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (18%). Alors, peut-on atteindre…