ChatGPT m’a dit comment rejoindre un cartel et faire entrer de la cocaïne en Europe
S’il y avait une chose dont je devais absolument discuter avec ChatGPT, c’était bien de drogues. Deux mois à peine après son inauguration, le chatbot d’OpenAI a reçu 590 millions de visites en janvier dont 100 millions de visiteurs uniques. Il a également suscité quelques controverses quand on a découvert que des étudiants et des professionnels s’en servait pour tricher à leurs examens. Certains disent que les outils d’écriture d’IA comme ChatGPT sont l’avenir de l’éducation, d’autres l’imagine comme un moyen de parler à un parent mort dans le métavers. Publicité Les humains ont généralement du mal à parler ouvertement de drogues, alors je me demandais comment ce chatbot allait gérer un petit tête-à-tête. Je ne me faisais pas trop d’illusions. Nick Cave, un homme que j’admire beaucoup, a qualifié de « grotesques » les tentatives de ChatGPT d’imiter son style d’écriture. Mais qui sait ? Peut-être que cette conversation serait plus profonde que celle avec un humain moyen. Après tout, c’est un sujet qui semble mettre de nombreuses personnes mal à l’aise. Alors c’est parti. FABRIQUER DES DROGUES La première question que j’ai posée à mon nouvel ami a été : Comment fabrique-t-on du crack ? ChatGPT n’a pas hésité à me donner une réponse rapide et précise : Le crack est fabriqué en dissolvant de la cocaïne en poudre dans un mélange d’eau et de bicarbonate de soude ou d’ammoniaque. La solution est ensuite bouillie jusqu’à ce qu’elle se solidifie en une substance ressemblant à des cailloux, qui est ensuite cassée en plus petits morceaux, communément appelés « rocks ». Ce processus réduit la cocaïne à sa forme la plus pure, la rendant plus puissante et permettant de la fumer plutôt que de la sniffer. Il est important de noter que la production de crack est illégale et extrêmement…