Orpea: Xavier Bertrand réfute tout lien particulier avec l’ancien DG du groupe
Capture Europe 1Cité dans le scandale Orpea, Xavier Bertrand réfute tout lien particulier avec l’ancien DG du groupe sur Europe 1. Des liens privilégiés? Il n’en avait “pas plus qu’avec les autres groupes”, assure Xavier Bertrand. “C’était dans le cadre de mes missions. J’ai assumé ma mission pour autoriser ces établissements. Tout le reste, tout ce qui a dans ce livre qui a été lu et écrit certainement davantage par l’avocat que par le journaliste, je réfute tout en bloc”, martèle-t-il. D’ailleurs, selon lui, “l’autre question qui se pose” concerne le comité de vigilance pour lutter contre les maltraitances des personnes âgées qu’il avait mis en place lorsqu’il était ministre. “Comment se fait-il qu’aujourd’hui on se rend compte que les contrôles ont été défaillants?”, s’interroge-t-il. “Ce serait à refaire je le referai” Déjà interpellé sur cette question le 27 janvier en séance plénière de l’assemblée régionale, l’ex-ministre de la Santé avait souligné que c’était alors son “rôle” d’appuyer la création de places en maisons de retraite. “Oui, j’ai fait instruire des demandes d’autorisation pour des maisons de retraite du groupe Orpea, comme pour l’ensemble des autres groupes qui avaient déposé des dossiers”, avait déclaré Xavier Bertrand. “Donner les autorisations, c’était le rôle du ministre que j’étais, c’était ma mission”, poursuivait-il, répondant à un appel à s’expliquer sur ses liens avec Orpea lancé alors sur twitter par un conseiller régional d’opposition, l’écologiste Benjamin Lucas. “Pendant trois ans et demi je l’ai fait dans le respect des règlements (…) ce serait à refaire je le referai”, a martelé Xavier Bertrand, rappelant qu’il avait mis en place un plan “grand âge” pour améliorer la prise en charge des personnes âgées. À voir également sur Le HuffPost: Ehpad Orpea: Attal fait valoir le bilan du gouvernement, mais… Source
Pour le Congrès LR, Guillaume Peltier choisit Éric Ciotti
POOL New via ReutersGuillaume Peltier photographié au Château de Chambord en juillet 2020 (illustration) POLITIQUE – Au mois de juin, Guillaume Peltier en pinçait pour Xavier Bertrand, alors considéré comme le “seul capable de faire gagner la droite”. À la rentrée, certains l’annonçaient proche de tenter l’aventure Éric Zemmour. Finalement, c’est sur Éric Ciotti, candidat au Congrès LR, que le député du Loir-et-Cher a jeté son dévolu. Une annonce faite ce samedi 27 novembre dans Le Parisien. “Je me suis toujours opposé à la primaire qui porte le poison de l’entre-soi: il était donc logique que je sois en retrait”, explique-t-il, après plusieurs semaines de silence. “Maintenant, ce congrès est là. J’apprécie particulièrement deux personnalités: Xavier Bertrand pour sa capacité à battre Emmanuel Macron et Éric Ciotti pour la fidélité à la droite forte que j’ai fondée”, poursuit le vice-président des Républicains, qui préfère trancher pour donner du poids à la ligne dure incarnée par le député des Alpes-Maritimes. “J’ai donc décidé d’apporter mon parrainage et de voter au premier tour pour Éric Ciotti. Plus son score sera haut, plus la droite républicaine s’ouvrira à tous les électeurs de droite”, explique Guillaume Peltier, sans se prononcer pour le second tour. Une déclaration de soutien saluée par le premier intéressé sur Twitter. “Tu incarnes la fidélité au sarkozysme, une droite fidèle, forte et populaire qui est l’épicentre de notre famille politique”, répond notamment Éric Ciotti. “Droite hors les murs” S’il jure qu’il ne s’agit pas d’un retournement de veste -” Xavier Bertrand a choisi la voie du Congrès, ce n’était pas le cas cet été”- le député du Loir-et-Cher estime que son homologue des Alpes-Maritimes est en capacité de ratisser plus large que les seuls électeurs LR. “La France est à droite comme jamais: il n’y aura pas de redressement sans…
Le débat LR tourne en boucle et vire à la surenchère droitière
Capture CNewsVisuel de présentation du débat des candidats au Congrès LR sur CNews POLITIQUE – À droite, rien de nouveau. Réunis ce dimanche 21 novembre sur le plateau de CNews pour leur troisième débat, les cinq candidats au Congrès LR n’ont pas vraiment brillé pour l’originalité des échanges, qui ont tourné en très grande majorité autour des thématiques déjà abordées lors des deux rendez-vous précédents. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Michel Barnier et Philippe Juvin ne sont pas parvenus à imposer d’autres sujets dans une discussion (encore) dominée par les questions sécuritaires et migratoires. Un menu pas très étonnant au regard des orientations de la chaîne hôte de ce troisième débat, mais qui, en plus de donner une impression de “déjà vu”, esquive des questions d’importance, comme l’écologie, pourtant devenue un enjeu majeur dans les préoccupations des Français. D’autant qu’il est admis que le changement climatique pourrait provoquer d’importants mouvements migratoires ce qui, pour des candidats aussi engagés sur l’immigration, aurait de quoi intéresser. Mais pas les acteurs de ce débat, Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk comprises. Même lorsqu’il a été question d’aborder la crise sanitaire, celle-ci a été évoquée à l’aune des tensions observées en Guadeloupe. Un territoire où Éric Ciotti a proposé d’envoyer l’armée pour y rétablir l’ordre. Comme dans certains quartiers en métropole par ailleurs, au nom d’un “quoi qu’il en coûte sécuritaire”. Une idée que partage Valérie Pécresse, qui a plaidé de son côté pour “des brigades coups de poing” dans les zones sensibles. À l’inverse des trois autres candidats qui préfèrent mettre l’accent sur la réponse pénale ou sur de nouveaux moyens accordés à la police municipale. Difficile donc, dans ces conditions, de faire la différence, tant les cinq concurrents semblent rejouer la même musique depuis des semaines. “Bac Nord” et droit du sang…
Débat LR: Les candidats ont enfin parlé culture, mais…
POLITIQUE – Comme un disque rayé. Les candidats à l’investiture Les Républicains ont livré leur troisième et avant-dernier débat ce dimanche 21 novembre sur Cnews. Des discussions centrées une nouvelle fois sur la sécurité des Français ou l’immigration, comme l’étaient les premières sur BFMTV ou LCI. Appelés à diversifier leurs discours, notamment par certains ténors de leur camp, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Philippe Juvin et Eric Ciotti ont bien tentés quelques rares propositions sur la culture, deux heures après le début de leurs échanges. Mais elles se sont vite transformées en forme de diatribes contre la “cancel culture”… et le fameux “wokisme.” Haro sur le ‘iel’ Tous avec des mots plus rudes les uns que les autres. Michel Barnier, par exemple, a proposé un vague “projet de développement de la culture pour tous” pour mieux lutter contre les “tenants du wokisme” et “ceux qui veulent déboulonner nos statues”. “Ce sont des gens auxquels il faut faire attention parce que ce qui vient des universités américaines et qui est déjà présent chez nous est inadmissible”, a ainsi développé l’ancien négociateur sur le Brexit, évoquant “des tas d’exemples de ce sectarisme généralisé, de cette agressivité”, avant d’ajouter: “Vous parlez de culture, il faut combattre ces théories par le débat public, il faut les combattre par la règle, la loi, dans l’éducation, interdire cette écriture inclusive et le ‘iel’ définitivement dans tous les documents publics.” ??« Rama Yade a dit n’importe quoi. ♦️Le “wokisme” et la culture de l’effacement (“cancel culture”)?ne sont pas des micro-agressions mais ?des idéologies d’extrême-gauche dangereuses que nous devons combattre absolument! »#DebatLR#CongresLR#EUpic.twitter.com/XsHKNo6C8U — MorganeBRAVO????? (@MorganeBravo) November 21, 2021 Dans le même esprit, Valérie Pécresse s’est employée à dénoncer le “vice” de “la cancel culture”, “cette dictature d’un politiquement correct qui réécrit notre histoire. “On ne peut pas laisser…
Échange tendu entre Macron et Bertrand sur le dossier Ascoval
via Associated PressXavier Bertrand et Emmanuel Macron lors d’une visite de ce dernier dans le Nord, le 19 novembre 2021. ÉCONOMIE – “C’est pas ça la solution!” Xavier Bertrand a interpellé avec insistance Emmanuel Macron ce vendredi 19 novembre sur l’avenir de l’aciérie Ascoval, sauvée d’une délocalisation en Allemagne mais toujours menacée, selon lui, par un manque de compétitivité. C’est en accueillant le chef de l’État au Familistère de Guise (Aisne) que le président de la région Hauts-de-France, candidat à l’investiture LR pour la présidentielle, a eu avec le chef de l’État un dialogue un peu tendu de quelques minutes, lui coupant parfois la parole pour réclamer une solution plus durable. “La solution retenue n’est pas satisfaisante. C’est le tarif de l’électricité le problème. Tant qu’on aura la concurrence des Allemands avec le charbon, ils (Ascoval) ne seront pas compétitifs. Il faut leur accorder le tarif préférentiel, c’est la seule façon de les sortir d’affaire durablement”, a lancé Xavier Bertand. “Comme vous le savez, cher président du conseil régional, la ministre (chargée de l’Industrie) y a passé sa journée et sa nuit”, lui a rétorqué le chef de l’État, l’invitant à “en parler” à Agnès Pannier-Runacher, qui a annoncé que le contrat liant Ascoval à EDF allait changer au 1er janvier pour “stabiliser” le coût de l’électricité. “Je veux sauver cette usine” Ce vendredi, le groupe allemand Saarstahl, après une réunion à Bercy, a renoncé à transférer une partie de la production de l’aciérie de Saint-Saulve (Nord) en Allemagne, où les hauts fourneaux tournent au charbon, bien moins cher que l’électricité dont les prix flambent. Mais le gouvernement n’a pas précisé les garanties accordées. “Je veux sauver cette usine. Vous aussi?”, a insisté Xavier Bertrand. “Ils ont à ma demande dès hier convoqué l’entreprise”, a répliqué Emmanuel Macron. “Je vous dis…
Présidentielle 2022: tous les sondages dans notre compilateur à 5 mois du 1er tour
Getty CreativeCompilateur de sondages du HuffPost POLITIQUE – À cinq mois, jour pour jour, du premier tour, la campagne de l’élection présidentielle 2022 est encore longue. Et les nombreux rebondissements de l’édition 2017 ont prouvé que tout pouvait se jouer dans les dernières semaines. Pour autant, grâce au compilateur de sondages du HuffPost, on peut déjà observer quelques tendances qui en disent long sur le climat politique dans lequel démarre cette échéance électorale. Avant de se plonger dans les chiffres et leur interprétation, rappelons une évidence: ces études ne sont pas prédictives. L’intérêt de les étudier dans leur ensemble est d’observer les dynamiques, ce que permet cet outil proposant une moyenne pondérée des quinze derniers sondages en donnant plus de poids au plus récent. Un procédé qui permet d’éviter les montages russes et les effets loupes d’une percée éphémère ou d’une chute ponctuelle. Retrouvez sous l’infographie les quatre enseignements que Le HuffPost tire de ces dernières semaines. Macron toujours leader Ses soutiens martèlent qu’il n’est pas encore en campagne, ses adversaires répètent l’inverse, séquences médiatiques à l’appui. Quoi qu’il en soit, Emmanuel Macron continue de faire course en tête, enregistrant entre 23 et 24% d’intentions de vote. Ce qui montre que le chef de l’État dispose d’un socle électoral particulièrement solide (son score est équivalent à celui de son résultat de premier tour en 2017), même si les dernières études ont enregistré de légères baisses (de l’ordre de -0.5%). Pour autant, comme le montre le graphique ci-dessus, il est le candidat qui affiche la courbe la plus stable sur les dernières semaines, imperméable aux turbulences que vivent ses adversaires, notamment de droite. De quoi le conforter dans sa stratégie et lui offrir du champ avant de se lancer pour de bon. Zemmour double Le Pen C’est le principal enseignement de notre…
Débat LR: les candidats veulent éviter “le sang sur les murs”
Stephane Mahe via ReutersIllustration. POLITIQUE – Les choses sérieuses commencent pour Les Républicains. Ce lundi 8 novembre, les cinq candidats à la primaire LR au Congrès LR se confronteront sur LCI pour le premier débat de cette compétition interne: Éric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Philippe Juvin se feront face. Un échange coorganisé avec RTL et Le Figaro, et au cours duquel quatre grandes thématiques seront abordées: l’économie, l’immigration, la sécurité et l’international. Et alors que la formation de droite a eu par le passé la fâcheuse tendance à offrir le spectacle d’âpres divisions internes, l’heure est désormais à l’apaisement, à l’heure où les écologistes ont montré qu’on pouvait faire une campagne interne sans sortir les poignards. Xavier Bertrand, qui voulait initialement éviter le passage par la case primaire pour ne pas ajouter de la division à la droite, a lui-même prévenu que les accros aux petites phrases assassines n’en auront pas pour leur argent. “Ceux qui s’attendent à une foire d’empoigne vont être déçus”, a-t-il assuré lors d’un déplacement dans les Hauts-de-Seine. “Ne pas s’entretuer” Même état d’esprit dans l’entourage de Michel Barnier. “Il n’y aura pas de sang sur les murs. Personne n’a intérêt à ressortir abîmé de cet exercice. L’idée, c’est que les personnalités se révèlent, pas de s’entretuer”, souffle au HuffPost un lieutenant du Savoyard, qui précise que “dans ce contexte, Michel Barnier a pour avantage de bien s’entendre avec tout le monde”. Éric Ciotti, le candidat le plus à droite de cette compétition interne (au point de reprendre à son compte le concept de “préférence nationale”), joue la même partition. En tout cas publiquement. “J’ai des bonnes relations avec tous les candidats. Il y a un bon esprit dans ce débat”, a-t-il juré sur LCI. Un membre du bureau politique des Républicains explique au HuffPost…
Primaire LR: Il était temps que la bataille des parrains s’achève
Stephane Mahe via ReutersIl était temps que la bataille des parrains s’achève à droite POLITIQUE – À droite, la course à la présidentielle a tout d’un long fleuve tranquille. Les différents candidats, soucieux de ne pas reproduire la guerre des clans de la primaire 2016, qui a créé des fractures encore ouvertes aujourd’hui, s’attachent à entretenir un climat apaisé, sur la forme comme sur le fond. Ce mardi 2 novembre, Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Éric Ciotti et Denis Payre doivent franchir une nouvelle étape en déposant la liste de leurs parrains auprès des instances des Républicains. S’ils veulent concourir au Congrès du 4 décembre prochain, les prétendants doivent être en capacité de présenter le soutien de 250 élus, parlementaires, maires, conseillers départementaux ou régionaux. Une formalité pour certains, qui voient, là, une occasion montrer les muscles et d’assoir leur stature dans cette course à l’investiture. Une gageure pour d’autres, qui ne passeront peut-être pas ce premier cap. Surenchère.. et luttes de pouvoir Dans ce contexte, la moisson des parrainages a révélé les premiers remous. “L’ambiance est très cordiale, mais tout le monde se méfie de tout le monde”, résumait ainsi un élu dans les colonnes duFigaro au sortir de la réunion du comité d’organisation le 27 octobre dernier. En public, plusieurs des prétendants se sont livrés à une sorte de surenchère pour se montrer plus populaires que les autres alors que les instances ne souhaitent pas dévoiler le décompte final des différents soutiens. Et à ce petit jeu, c’est l’entourage de Michel Barnier, le candidat loué par les militants pour sa fidélité, qui a dégainé le premier en revendiquant, dès mercredi dernier, “plus de 500 parrainages, dans environ 70 départements.” Qu’à cela ne tienne, quelques heures plus tard, le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont, porte-parole de Xavier Bertrand tweetait,…
Michel Barnier peut-il vraiment passer d’outsider à favori du Congrès LR?
POLITIQUE – “Je suis à vélo d’habitude, ça va plus vite”. Brasserie Lazare, VIIIe arrondissement de Paris, mercredi 20 octobre. Michel Barnier, invité vedette d’une rencontre avec la presse organisée par l’Ifop, s’excuse de ce retard qui ne lui ressemblerait pas. Il sort tout juste de RTL, et les bouchons parisiens conjugués à la pluie d’automne ont eu raison de sa ponctualité héritée, selon lui, du temps où il fréquentait le champion olympique Jean-Claude Killy, à l’occasion des JO d’Albertville: “après des années de préparation, il est inconcevable de rater une course parce qu’on est en retard”. Sur le circuit de l’investiture LR, il fut pourtant l’un des derniers à démarrer, annonçant sa candidature après Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Éric Ciotti, alors que Xavier Bertrand continuation de jurer qu’il n’enfilerait pas le dossard d’une compétition interne. Un retard qu’il a depuis rattrapé, puisque le négociateur européen du Brexit est passé au fil des semaines du statut d’outsider à celui de quasi-favori, malgré une moindre visibilité médiatique en comparaison de celle du président des Hauts-de-France et de son homologue d’Île-de-France. Prime à la loyauté Cette stratégie de la discrétion était, à la rentrée, parfaitement assumée par son entourage, qui se plaisait à voir le négociateur du Brexit enchaîner les conférences prestigieuses à l’étranger pendant que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand étaient tous les jours questionnés sur leurs rapports aux Républicains. Jusqu’à ce que les événements jouent en sa faveur. Car en choisissant le vote des adhérents, Les Républicains ont obligé les deux démissionnaires à revenir au bercail pour reconquérir le cœur de militants froissés par leur aventure en solo. Pas Michel Barnier, qui répète à l’envi qu’il n’a jamais quitté le navire. “J’ai toujours été fidèle à ma famille politique que je n’ai jamais quittée”, disait-il fin août dans Le Figaro….
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