L’interprète de “Shake it Off” précise à la designer qu’elle admire son travail. Elle est “très heureuse de faire un don à [son] entreprise et de soutenir le Black Fashion Council [un Conseil visant à établir un indice d’égalité dans le milieu de la mode et dont le lancement est prévu au début du mois d’août, NDLR]”.
“Je partage mon histoire pour mettre en lumière, a-t-elle précisé, la tendance des grandes entreprises et des célébrités à copier le travail des petits propriétaires d’entreprises appartenant à des minorités.”
Au magazine de mode InStyle, elle ajoute: “Recherchez ‘The Folklore’ sur Google. Mon site apparaît immédiatement dans les résultats. Il est très difficile de croire que [son équipe] n’est pas tombée dessus. S’ils sont tombés dessus, ce que je crois, […] c’est encore plus décourageant pour moi car ils ont vu ce que notre entreprise faisait.” The Folklore est un site marchand de luxe qui regroupe les créateurs et créatrices africaines émergentes.
Amira Rasool n’en est pas restée là. Après avoir fait ce constat, elle et son avocat ont écrit une lettre à l’artiste. “Son équipe a rapidement agi”, indique-t-elle. Ce mardi 28 juillet, ils ont fait retirer le “The”, qui précédait le titre de l’album “Folklore”, de toutes les marchandises.
Les excuses publiques de ce jeudi et le don de Taylor Swift devraient permettre à l’entrepreneuse de couvrir les dommages, comme l’espérait cette dernière.
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