De mystérieuses inscriptions à la craie sont apparues dans les rues de Toulouse. Cette initiative poétique, on la doit à ce botaniste, qui souhaitait mettre en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume. Brut l’a suivi.
Un botaniste inscrit le nom des plantes sauvages sur les trottoirs de Toulouse
Botaniste au Muséum de Toulouse, Boris Presseq s’amuse à écrire le nom des plantes sauvages sur les trottoirs de la ville. Son objectif est de faire prendre conscience aux citadins de l’importance de la nature qui les entoure.
Citadin et botaniste, Boris Presseq est passionné par la biodiversité citadine. Le botaniste raconte ne pas pouvoir s’empêcher de regarder les plantes, “c’est quelque chose de compulsif”, confie-t-il. Selon lui, poser un nom devant une plante permet à celle-ci d’avoir une histoire et une utilisation. Pour Boris Presseq, situées à la base de chaînes alimentaires les plantes ont une importance cruciale, tout particulièrement dans des endroits urbains.
“À partir du moment où l’on nomme quelque chose on lui donne une existence”
Cependant, au sein des grandes villes, très peu d’espaces sont réservés à la flore et à la faune sauvage. Selon Boris Presseq, “si on laissait les arbres pousser (…) on aurait une forêt urbaine”. En effet, le botaniste explique que la biodiversité s’implante dans chaque petit bout de terre. “Il ne faut pas grand-chose à la nature pour qu’elle se développe”, assure Boris Presseq.
17/11/2019 09:34