Pour son nouvel ouvrage, le célèbre journaliste américain d’investigation Bob Woodward s’est procuré les 25 lettres “jamais rendues publiques jusqu’à présent” que se sont échangés les deux dirigeants, selon la maison d’édition américaine Simon & Schuster.
“Nous sommes tombés amoureux”
Dans leurs missives, “Kim décrit le lien entre les deux leaders comme digne d’un ‘film fantastique’ alors que les leaders se lancent dans un menuet diplomatique extraordinaire”, a affirmé l’éditeur sur la page Amazon consacrée au livre.
Le livre, dont le titre est “Rage” et qui sortira le 15 septembre, est une suite de “Peur, Trump à la Maison Blanche” publié en 2018.
Donald Trump and Kim Jong Un se sont rencontrés à trois reprises, la première fois lors d’un sommet historique en juin 2018 à Singapour. Cependant, les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord n’ont guère progressé et elles sont même au point mort depuis le fiasco du deuxième sommet en février 2019 à Hanoï. Cela n’a cependant pas empêché le président américain de louer régulièrement ses relations avec Kim Jong Un, allant jusqu’à dire que les deux hommes étaient “tombés amoureux”.
“Il m’a écrit de belles lettres, ce sont de magnifiques lettres. Nous sommes tombés amoureux”, avait affirmé en septembre 2018 le président américain à ses supporters.
“Un très, très bon journaliste”
Bob Woodward est connu pour ses révélations dans l’affaire du Watergate, qui a entraîné la démission du président Richard Nixon en 1974.
Le président américain a tenté à plusieurs reprises de discréditer le précédent livre de Bob Woodward, le qualifiant de “plaisanterie” et d’“escroquerie”.
Donald Trump a cependant affirmé en janvier s’être entretenu avec le journaliste pour ce nouvel ouvrage.
“J’ai été interviewé par un très, très bon journaliste”, a affirmé le président sur Fox News.
“Je peux dire Bob Woodward. Il a dit qu’il avait fait quelque chose et cette fois j’ai dit, ‘Peut-être que je vais m’asseoir’.
À voir également sur Le HuffPost: Joe Biden et Kamala Harris plus complices que jamais pour “reconstruire” les États-Unis