Comme le raconte l’édile sur les réseaux sociaux, la soixantaine d’invités se sont effectivement présentés très en retard à la mairie, après en plus avoir réalisé des rodéos urbains dans “de grosses cylindrées”. Raison pour laquelle le maire a pris la décision de sanctionner tout ce petit monde en réduisant le cortège à sa portion congrue.
Sauf que la décision n’est pas passée dans le camp des mariés. Ainsi, les polices national et municipale ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour empêcher les invités éconduits, entre deux salves d’insultes, de pénétrer de force dans l’hôtel de ville, dans des scènes totalement hors de propos pour un mariage qui ont profondément choqué au moins une adjointe au maire. Selon la famille, la mariée et des deux belles-mères auraient, elles, fait des malaises à cause des lacrymos.
Des règles strictes bientôt entérinées
Plusieurs représentants de la police ont d’ailleurs salué la résistance et la fermeté du maire de Bron face à la situation, espérant que les débordements soient ultérieurement sanctionnés par la justice.
Le maire, lui, compte bien tenir le cap. Dans son message publié sur les réseaux sociaux, il explique que face à ces comportements “contraires aux valeurs de la République”, des règles encore plus strictes seront édictées et qu’une charte encore plus ferme pourrait même être décidée en conseil municipal si nécessaire.
“Trente minutes de retard et on ne marie pas, des rodéos dans les rues risquant de provoquer des accidents et on ne marie pas”, écrit Jérémie Bréaud. “Le message est clair, quand on se marie à Bron, on ne fait plus ce que l’on veut.”
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