Dans les Vosges, “le déficit pluviométrique global qui perdure a entraîné une baisse générale des débits de tous les cours d’eau dans les bassins versants de la Meuse, de la Moselle et de la Saône” et “un assèchement des sols assez conséquent tant en surface que, progressivement, en profondeur”, est-il expliqué dans un communiqué.
“Même si des précipitations significatives intervenaient dans les semaines à venir, ce que ne confirme pas Météo-France, elles ne permettraient pas de combler rapidement le déficit accumulé”, prévient la préfecture.
Un déficit en pluie depuis le printemps
Dans le département de la Meuse, “cinq bassins” ont été placés “en situation d’alerte et alerte renforcée”. “Un déficit pluviométrique observé depuis le printemps a entraîné une baisse générale des débits de tous les cours d’eau et a des incidences directes sur l’état de la ressource en eau superficielle”, annonce dans un communiqué la préfecture.
Par conséquent, les deux préfectures ont pris des mesures de restrictions de l’usage de l’eau concernant, entre autres, le remplissage des piscines privées, le lavage des véhicules ou l’arrosage des pelouses.
Dans les Vosges, où les restrictions sont en vigueur dans l’ensemble du département jusqu’au 30 septembre, “des mesures spécifiques sont également prises pour les usages industriels et commerciaux, pour la gestion des ouvrages hydrauliques, pour les activités agricoles, ainsi que pour les rejets dans le milieu naturel”.
Les contrevenants s’exposent à une amende de 1.500 euros, 3.000 euros en cas de récidive, prévient la préfecture. La région Grand Est connaît une sécheresse marquée, ce qui a déjà conduit les préfectures du Bas-Rhin, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle à décréter des restrictions similaires de l’usage de l’eau.
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