“Madame Le Pen est le loup déguisé en grand-mère et qui essaye de dédiaboliser son parti. Mais si on ouvre les placards (…), on s’aperçoit que les antisémites sont toujours là”, a souligné Valérie Pécresse.
La femme politique a cité le député européen Jean-François Jalkh “qui a tenu en 2000 des propos négationnistes sur les chambres à gaz” et le conseiller régional Axel Loustau “qui lorsque nous avons baptisé l’hémicycle du Conseil régional du nom de Simone Veil est sorti de l’hémicycle pour ne pas avoir à rendre hommage” à Mme Veil.
Pécresse en tête des sondages
Pour les régionales de juin en Ile-de-France, Valérie Pécresse fait la course en tête dans les sondages devant le numéro 2 du RN, Jordan Bardella, les trois candidats de gauche – Audrey Pulvar (PS), Clémentine Autain (LFI-PCF), Julien Bayou (EELV) – et le candidat LREM Laurent Saint-Martin.
“Je suis prise en étau entre deux extrêmes: l’extrême droite qui veut me faire perdre et une gauche qui est prête à s’allier avec des indigénistes, des islamo-gauchistes, des décroissants”, a estimé Valérie Pécresse qui a fait de sa réélection la condition d’une éventuelle candidature à l’Elysée en 2022.
Mais hors de question pour elle de s’allier avec LREM après le premier tour, même s’il y avait un risque qu’elle soit battue. “Ce sera au LREM de prendre ses responsabilités. Moi je pars avec mes équipes, au premier et au deuxième tour, il n’y aura pas d’alliance”, a-t-elle insisté.
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