Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l’absence de gravité, est isolée à son domicile.
C’est confirmé : un premier cas de variole du singe a été recensé en France, en Île-de-France.
Il s’agit d’un homme de 29 ans, “sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus”.
Son état n’étant pas jugé grave, il est isolé à son domicile.@le_Parisien#monkeypoxpic.twitter.com/IEQn8tiqhF
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) May 20, 2022
Parmi les cas identifiés dans le monde, seul un homme aurait voyagé en Afrique, où la maladie appelée “Monkeypox” en anglais est endémique. “En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe”, mettait en garde Santé publique France jeudi.
“C’est pourquoi, en France, la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé. Les échanges se poursuivent par ailleurs avec les autres pays européens, l’OMS et l’ECDC (agence européenne de prévention des maladies)”, précisait l’établissement public.
La variole du singe reconnaissable aux éruptions cutanées
Selon le Parisien, le ministère de la Santé reconnaît que la situation actuelle est “inédite” et “inhabituelle”, bien que des épidémies de variole du singe ont déjà eu lieu en dehors du continent africain. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent avoir été transmis au sein de la communauté homosexuelle.
La variole du singe, ou “orthopoxvirose simienne”, est une maladie infectieuse surtout présente en Afrique de l’Ouest et centrale, près des zones tropicales. Les symptômes incluent la fièvre, le mal de tête, des douleurs musculaires, le mal de dos, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons, de la fatigue et des éruptions cutanées.
Il n’existe pas de traitement mais dans la plupart des cas, cette infection virale se guérit d’elle-même au bout de deux ou trois semaines. Dans 1 à 10% des cas, elle peut toutefois être mortelle en cas de forte exposition au virus, si le patient a une santé fragile ou si la maladie engendre des complications.
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