Nuit de long jour, le rêve sans fin.
Nuit chaude sur la véranda, coassement de grenouille, cri de cigale.
Nuit aigüe, une lumière nue, ta voix revient encore et encore.
Un hurlement secouant les fils tissés de la nuit.
Nuit de jour de chien, averse, grondement.
La nuit lève la tête.
Nuit de prunelles, sueur sur les lèvres, indigo profond.
L’incessant crépuscule de la nuit brillante, et le jour ne veut pas me reprendre.
Crépuscule, ni éveillé, ni endormi.
Nuit où le ciel s’est effondré.
Nuit de solstice heure après heure.
Éveillant et il fait encore nuit :
Trois heures moins le quart, le membre lourd de la nuit sur ma poitrine.
La nuit fermant ses robes spacieuses sur moi.
Nuit oubliée, la nuit où je t’aimais le plus.
Chanson du rossignol, tes boucles humides contre mon cou.
Nuit où ils t’ont mise dans mes bras.
Cette nuit d’hiver, l’obscurité précoce, ton souffle marquant l’air.
Le nom murmurant de la nuit.
Nuit du drone d’hélicoptère et d’une pluie punissante.
La rédaction de la nuit, et une maison se transforme en cendres et en tombe.
Nuit vigilante, main dans la main, pincement de flamme lointaine.
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