“Ça ressemble beaucoup à l’extrême droite (…) avec des choses très organisées, on attaque et après on envoie devant d’autres personnes qui ne sont pas forcément identifiées”, a-t-il dit, citant également “les propos qui ont été prononcés, les insultes”.
Selon lui, la CGT pourrait avoir été prise pour cible en raison de ses “déclarations”, par exemple sur la tribune signée par des généraux dans Valeurs actuelles, ou en raison de son “combat pour les travailleurs sans papiers”.
Pour Philippe Martinez, les événements de samedi n’étaient pas fortuits: “pour qu’on en arrive à un tel niveau, il y a de la préparation”, a-t-il dit.
Le parquet a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour “violences volontaires” et “dégradations”. Le syndicat avait déploré samedi “21 blessés dont quatre graves” et la dégradation de plusieurs véhicules. Des sources au sein de la CGT et de la police avaient pointé la responsabilité de “Gilets jaunes”.
Une conférence de presse mercredi
Dans un communiqué, la centrale avait fait état d’“insultes homophobes, sexistes, racistes”.
Philippe Martinez a de nouveau dénoncé sur Public Sénat les techniques de maintien de l’ordre de la préfecture de police, regrettant que la manifestation ait été longuement “stoppée” au niveau de Saint-Ambroise, puis que ses camions aient été “bloqués” à Nation par la police.
La préfecture avait expliqué dans un communiqué que plusieurs véhicules syndicaux s’étaient engagés “sur la mauvaise sortie”.
La CGT a annoncé la tenue d’une conférence de presse mercredi sur ces événements.
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