VICE : Salut Gnomus, est-ce que tu peux te présenter ?
Gnomus : Salut moi c’est Gnomus le gnome, tout simplement ! J’habite sous terre dans l’inframonde (un monde caché parallèle au votre, constitué de galeries et cavernes souterraines). J’ai une peau verte ultra-sensible aux UV, ce qui me contraint à limiter grandement mes séjours à la surface. Tout ça fait que je suis un être assez désœuvré et solitaire (si l’on oublie mes potos les tarentules et les chauves-souris), et mon passe-temps favori étant la lecture de BD j’ai voulu tenter de m’y mettre moi aussi. Mais je n’ai aucun talent pour le dessin, à vrai dire je ne suis qu’un humble artisan de l’ombre, je m’occupe surtout de la compta. Zitrance est avant tout la création des artistes qui y participent je dois dire.
Qu’est-ce qui t’as poussé à te lancer dans l’édition de BD ?
Ma motivation initiale était de proposer un moyen à des jeunes artistes dont j’aime le travail de publier leurs travaux, car je me suis rendu compte que les magazines et revues de BD ayant presque totalement disparu, il est assez difficile pour des débutants bien motivés de trouver un endroit où faire leurs armes. Je me suis dit qu’un recueil annuel d’histoires complètes pouvait être une bonne solution.
Comment se fait la sélection des talents que tu publies ?
C’est assez varié, le plus souvent je contacte des artistes dont j’aime l’esprit, la vibe (je passe beaucoup de temps à surfer sur internet, c’est mon moyen de connexion principal avec votre monde de la surface, tu vois). Il y a ces camarades que j’ai rencontré lors de mes voyages et avec qui je me suis lié d’amitié, tels l’infâme Bakonet Jackonet, Félix Cobo ou encore Bérénice Motais de Narbonne. Certains d’entre eux, Lucas Bardoux ou Teo Stern par exemple, me font l’honneur de participer au recueil de manière récurrente.