Situé aux Halles, la boutique AliExpress est pour l’instant un “pop-up store” éphémère, ouvert du 24 au 26 septembre. Près de 300 produits de décorations, électroniques ou prêt-à-porter parmi les plus vendus du site y sont exposés, sans pour autant être directement proposés à la vente.
Un espace est notamment consacré aux essais de produits par des influenceurs rémunérés par la marque, afin de convaincre les clients. “La logique, c’est déjà de créer un évènement et de créer aussi une manière de voir un site internet en vrai. Mais c’est quelque chose qui est vraiment au croisement de trois choses, des produits, de pouvoir tester tous ces produits, c’est aussi au croisement de l’innovation technologique et ce lien entre le commerce et le divertissement, qu’on appelle le “shoppertainement”″, explique le DG au micro de BFMTV.
Ce premier essai doit permettre de redorer l’image d’AliExpress, souvent critiqué pour la piètre qualité des produits et des délais de livraison trop longs. Mais surtout, il s’agit d’un test de l’entreprise, qui entend bien profiter d’un marché français en pleine expansion.
“Il y a deux pays en Europe dans lesquels AliExpress s’est développé très vite: l’Espagne et la France”, explique Sébastien Badault. De l’autre côté des Pyrénées, AliExpress dispose déjà de deux boutiques permanentes ouvertes en 2019, à Madrid et à Barcelone.
En France, le e-commerce reste dominé par Amazon, CDiscount. Toutefois, selon une étude Médiamétrie publiée le 19 septembre, AliExpress a récemment intégré le top 15 des sites les plus fréquentés. “La France est devenue un marché de premier plan pour AliExpress”, confiait d’ailleurs au mois de juillet la directrice du service consommateur et des marchés internationaux au site Les Numériques.
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