“Ça m’est arrivé d’avoir des hallucinations à bord”
“Moi, le fait d’être seul, ça ne me dérange pas spécialement. Donc j’ai fait d’autres aventures avant. Entre autres avec ma fameuse poule Monique”, se souvient Guirec Soudée. Le jeune homme de 28 a déjà traversé deux fois l’Atlantique en solitaire, à la rame. “Si tu veux, OK, t’es seul, mais en fait, tu fais plein de rencontres. Il y a plein de choses de vivants dans l’océan. J’ai des requins blancs qui m’ont suivi. J’ai eu des baleines. J’ai eu des orques. J’ai eu des dauphins à gogo. J’ai eu des tortues. Et des dorades ! Je ne te parle pas de Paulette. Paulette, la dorade. Elle m’a suivi pendant des semaines.” Mais il avait peur de l’impact de ses aventures sur sa santé mentale, notamment en étant tout le temps seul. Il emmène sa fille de 2 ans sur les traces du loup dans les Alpes
Avant son voyage, on l’avait déjà prévenu des risques. “On m’avait dit : ‘Écoute, le seul truc qui est dangereux dans ton projet, c’est qu’à force de rester seul comme ça, tu peux devenir vraiment complètement taré.’ Je n’étais pas rassuré parce que déjà, en partant, je n’étais pas complètement net. Mais bon, au final, je pense que je m’en sors pas trop mal”, sourit-il. Il s’accrochait alors à chaque interaction qu’il pouvait avoir, même avec les animaux. “C’est vrai que je rêvais de pêcher du poisson, mais en fait, quand tu es seul comme ça et que tu as une dorade qui te suit… c’est difficile de l’attraper et de la manger. Parce que tu la vois, parce que tu lui parles. Parce que c’est une vraie présence, en fait”, se remémore l’aventurier. Ils ont voyagé nus
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.