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Chaque jour ou presque, face aux magistrats de la 11e chambre correctionnelle de Paris, Marine Le Pen défend pied à pied les contrats d’assistant·es parlementaires européens litigieux du Front national (FN, devenu Rassemblement national, RN, en 2018), et ceux qu’elle avait signés lorsqu’elle siégeait elle-même à Strasbourg et à Bruxelles. Pour l’accusation, la valse des contrats au sein du parti d’extrême droite évoque un manège sans fin, une partie de chaises musicales dans laquelle les prétendu·es assistant·es changent d’employeur du jour au lendemain, sans avoir leur mot à dire, et où les député·es européen·nes signent les contrats que le parti leur a dictés, pour faire prendre en charge le maximum de salaires de permanent·es par le Parlement européen.