Pendant de nombreuses années, Biram Senghor s’est rendu au cimetière militaire de Thiaroye pour se recueillir, s’inclinant au hasard devant les tombes. Il ne pouvait pas savoir laquelle appartenait à son père, Mbap Senghor, qui avait perdu la vie le 1er décembre 1944, victime des balles de l’armée dont il faisait partie. Cet endroit, situé dans la banlieue de Dakar entre la route nationale 1 et une usine d’engrais, renferme des sépultures anonymes, dont certaines pourraient même être vides.
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