France en crise politique après qu'une motion de censure ait renversé le gouvernement

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France en crise politique après qu’une motion de censure ait renversé le gouvernement

La France a été plongée dans une crise politique après qu’un vote de censure a fait tomber le gouvernement, mettant fin à la coalition minoritaire assiégée du premier ministre de droite Michel Barnier après seulement trois mois. La motion de censure, portée par une alliance de partis de gauche, a été soutenue par des députés du Rassemblement national de Marine Le Pen, d’extrême droite et anti-immigration. Au total, 331 législateurs — une claire majorité — ont voté mercredi soir pour faire tomber le gouvernement. Barnier devra démissionner en tant que premier ministre, ayant averti avant le vote que la France serait “plongée dans l’inconnu”. Le renversement du gouvernement laisse le président, Emmanuel Macron, face à la pire crise politique de ses deux mandats. Il y a de l’incertitude sur la manière dont un budget 2025 peut être…

L'éco d'ICI - Une femme entrepreneuse crée une plateforme pour soutenir les employés touchés par des violences conjugales

HERAULT NEWS

L’éco d’ICI – Une femme entrepreneuse crée une plateforme pour soutenir les employés touchés par...

Cheffe d’entreprise de Montpellier, Vigdis Morisse-Herrera, a récemment développé la plateforme Opale Care. Ce service propose un diagnostic gratuit et un support pour les victimes de violences conjugales, ciblant notamment les entreprises. Une chronique réalisée en collaboration avec ToulÉco Montpellier. “Les violences conjugales impactent notre vie professionnelle”, déclare la cheffe d’entreprise montpelliéraine, Vigdis Morisse-Herrera, Fondatrice de la plateforme Opale Care. Ancienne victime, elle se remémore les obstacles rencontrés lorsqu’elle se rendait au travail sous l’influence de son ancien partenaire. D’après les dernières statistiques du ministère de l’Intérieur, 77 % des victimes de violences conjugales se situent dans la tranche d’âge de 25 à 59 ans et participent activement au marché de l’emploi. “Je devais encadrer mes équipes, mais il m’était impossible de me gérer moi-même.” La cheffe d’entreprise souhaite empêcher que d’autres vivent une telle situation et met en place une solution pour ces victimes. Opale Care, lancée depuis quelques mois, est une plateforme gratuite visant à sensibiliser sur la problématique, identifier les différentes formes de violences et soutenir les employés victimes tout au long de leur parcours.Un questionnaire et des aides concrètesLes victimes commencent par répondre à un questionnaire de 200 questions, afin de créer un profil personnalisé, toutes les réponses demeurant confidentielles. Ensuite, une liste des dispositifs d’aide et contacts disponibles dans leur entreprise ou parmi les associations est établie. “Les victimes nécessitent une réponse rapide. Nous sélectionnons les associations locales en fonction de leurs besoins. L’objectif est de fournir des informations claires et précises.”Pour sensibiliser les entreprises, Opale Care Pro propose un accompagnement payant. Dans un premier temps, un travail de dialogue, de réflexion et de sensibilisation est effectué avec les équipes RH. Vigdis Morisse-Herrera présente ensuite des suggestions d’initiatives complémentaires en rapport avec les budgets disponibles (certaines actions sont totalement gratuites). Parmi les initiatives recommandées par Opale Care : permettre des absences pour porter plainte, préparer ou assister à un procès, offrir un accès à des aides financières, ainsi que des solutions logistiques telles que des options de logement d’urgence.

AWS et GitLab s'associent pour intégrer les agents Amazon Q à l'Assistant Duo de GitLab | TechCrunch

TECHNOLOGIES

AWS et GitLab s’associent pour intégrer les agents Amazon Q à l’Assistant Duo de GitLab.

GitLab, la populaire plateforme de développement et de sécurité, et AWS, le service de cloud computing et d’IA populaire, ont annoncé aujourd’hui qu’ils s’étaient associés pour combiner l’assistant Duo AI de GitLab avec les agents autonomes Q d’Amazon.

Le but ici, disent les deux entreprises, est d’accélérer l’innovation logicielle et la productivité des développeurs, et contrairement à tant de partenariats dans ce secteur, il s’agit en réalité d’une collaboration assez profonde entre ces deux entreprises. Cela inclut un travail d’ingénierie conjoint pour intégrer les deux plateformes, mais aussi une équipe de vente dédiée.

Dans la pratique, cela signifie que les utilisateurs de GitLab pourront désormais utiliser la fonction de chat de Duo pour interagir avec Amazon Q Developer, qui est maintenant directement intégré dans l’interface de chat de GitLab. Cela signifie que les développeurs peuvent désormais utiliser…

Dans la périphérie de Kyiv, l'existence incertaine des habitants alentours de la centrale électrique

INVESTIGATIONS

Dans la périphérie de Kyiv, l’existence incertaine des habitants alentours de la centrale électrique

KyivKyiv, Pohreby (oblast de Kyiv), Ukraine.– C’est une journée de célébration à l’école de Pohreby. Sur la scène, une demi-douzaine d’élèves réalise une chorégraphie avec des écharpes colorées. L’établissement commémore la Saint-André, également connue sous le nom de fête de la Kalita, durant laquelle la coutume est de déguster un gâteau fait de farine de blé et de miel.

Le projet d'une mégabassine de 11,5 hectares, équivalent à 16 terrains de football, suscite des inquiétudes parmi les résidents au nord de Béziers.

HERAULT NEWS

Le projet d’une mégabassine de 11,5 hectares, équivalent à 16 terrains de football, suscite des inquiétudes...

Des voix se font entendre à Coulobres, dans le nord de Béziers, pour s’opposer à un plan du Conseil départemental de l’Hérault visant à remédier à la crise de l’eau affectant l’agriculture. Ce projet concerne une retenue hivernale de 11,5 hectares, capable de contenir 600.000 m3 d’eau. Que l’on soit pour ou contre ces grands réservoirs, la perception et les termes utilisés pour qualifier ces infrastructures divergent selon les opinions. “On dirait une mégabassine” dénoncent certains habitants. “Il ne faut pas provoquer la peur, ce terme est inapproprié, nous n’envisageons pas d’extraire les eaux souterraines” leur répond Yvon Pellet, vice-président du Conseil départemental, responsable de l’économie agricole. Pourtant, la taille de cette retenue se compare à celle de Sainte-Soline (16 hectares) dans les Deux-Sèvres. Pour donner un aperçu, la superficie du projet héraultais est équivalente à 16 terrains de football ou encore 150 piscines olympiques. loading “C’est une catastrophe pour l’environnement” – association Terre de Lène Une pétition a été lancée fin octobre sur Change.org pour contester ce projet, qui selon l’association Terre de Lène, met en danger la qualité de vie des résidents et celle des générations futures. L’association souligne le manque de transparence et l’absence de communication de la part de la mairie et du porteur de projet. “Nous n’avons pas de réponses aux interrogations soulevées, comme le nombre de paysans concernés” explique Sophie et Eric, vice-présidente et secrétaire de l’association. “Ce bassin de rétention constitue un risque pour la santé, favorisant la prolifération de moustiques et de bactéries.” “Nous sommes perdus, c’est un projet monumental pour une petite commune de 370 habitants. C’est véritablement une catastrophe pour l’environnement. Tous les agriculteurs ne soutiennent pas ce projet. Ce n’est pas exact. Nous en connaissons, mais ils craignent de se manifester par peur de répercussions.” loading L’association exige l’arrêt immédiat du projet Les riverains redoutent également une dévalorisation immobilière. Le projet initial était situé à moins de cinq mètres des premières maisons. Il a été déplacé à 220 mètres de plus. L’école du village, située allées des Condamines, est la plus proche du projet. “En plus d’un problème de sécurité, cela pose souci pour le bien-être des enfants” déplore l’association. loading Les résidents de Coulobres ont déjà été sondés par l’association. 65,5 % d’entre eux se positionnent contre le projet, d’après l’association. Plus de 220 signatures ont été collectées. En lançant cette fois-ci une pétition en ligne, les riverains visent à toucher les communes voisines. Plusieurs projets de retenue hivernale en cours d’étude Cette retenue hivernale est actuellement au stade de planification. Sa réalisation n’est pas prévue avant 2030. D’autres sites sont prioritaires, comme Florensac, Pouzolles, et Magalas. Le comité stratégique de l’assemblée départementale devait se prononcer sur ces projets le 5 décembre prochain. Cependant, cette réunion a été reportée à la fin janvier 2025 pour des questions techniques. “Je ne comprends pas cette inquiétude” – Yvon Pellet du Conseil départemental Selon le Conseil départemental, l’eau ne sera pas extraite des nappes souterraines. Le futur bassin sera alimenté par les excédents d’eau du Rhône via le réseau BRL. “Il faut arrêter d’inquiéter, ce n’est pas une mégabassine” dit Yvon Pellet, vice-président du Conseil départemental de l’Hérault. “Ce terme est utilisé par les opposants pour alerter et inquiéter les citoyens. Ces individus sont arrivés il y a quelques années à Coulobres et ont été accueillis sur des terrains bon marché. Aujourd’hui, ils ne s’opposent pas à une retenue hivernale, mais pas chez eux, seulement chez le voisin.” “Les inquiétudes étaient similaires dans les années 60 autour du lac du Salagou”, rappelle Yvon Pellet. La petite rivière a été obstruée par un barrage pour faciliter l’irrigation des cultures. loading Permettre l’irrigation de 500 hectares de vignes “Nous ne dévions pas de cours d’eau. Chaque année, le Rhône évacue vers la mer 55 milliards de mètres cubes d’eau, que nous pouvons utiliser pour l’irrigation. Notre objectif est de stocker cette eau en utilisant les canalisations de BRL en hiver. L’eau serait ensuite distribuée aux agriculteurs qui en ont besoin et qui souffrent de la sécheresse estivale.” Durant cette période de crise, les projets ne seront pas tous mis en œuvre simultanément. Les créations seront étalées pour des raisons budgétaires. Un projet départemental soutenu par la mairie Ce bassin sera construit à l’emplacement d’un ancien étang asséché par les moines de l’abbaye de Cassan à Roujan. En effet, le projet initial était plus près des habitations, ce que confirme la mairie. Il a été déplacé depuis. “Je ne suis pas à l’origine de ce projet, mais il m’importe” dit Gérard Boyer, le maire de Coulobres. “Les agriculteurs traversent une crise sans précédent. Le manque d’eau est crucial. Je ne veux pas que, demain, nous nous retrouvions avec des terres en friche, laissées à l’abandon par les professionnels à cause de la pénurie d’eau.” L’aménagement des digues ne devrait pas se voir au fil du temps en raison de la végétalisation de l’espace, explique la mairie. La photo présentée par l’association sur le site de la pétition ne reflète pas la réalité du projet. loading “Nous préservons les nappes phréatiques” – maire de Coulobres “S’il y a un rejet total de la population, nous ne mettrons pas en place cette retenue hivernale”, conclut le vice-président du conseil départemental de l’Hérault, “mais il ne faudra pas, dans quelques années, dire, ‘ah, si nous avions su, nous l’aurions fait’, il ne faudra pas se plaindre.” En attendant le vote du dossier au Conseil Départemental, la mobilisation continue. Et contrairement à ce que prétend la mairie, les tensions autour de ce projet sont bel et bien réelles dans le village, comme nous avons pu l’observer. Témoin d’un événement dans l’ouest héraultais ou l’arrière-pays héraultais, une information à transmettre, appelez le 04.67.06.65.42 Gérard Boyer, maire de Coulobres © Radio France – Stéfane Pocher Projet de bassin de rétention Coulobres (34) © Radio France – Stéfane Pocher

Culture africaine : les événements de décembre 2024

CULTURE

Culture africaine : les événements de décembre 2024

À Clermont-Ferrand, Vic-le-Comte, Asunción, Paris, Dakar, Miami, Abidjan, Yaoundé, Kampala, Kisumu, Casablanca, Accra, Lagos, Tunis, New York, Genève… que ce soit dans une salle ou à ciel ouvert, voici 21 événements culturels d’inspiration afro ou africaine à ne pas rater en décembre 2024. N’hésitez pas à partager vos événements culturels « incontournables » pour 2025 à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.

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« Documenter les futurs ? » Du 1er au 7 décembre, le Festival du cinéma documentaire à Clermont-Ferrand et Vic-le-Comte proposera 38 films en compétition. Une vingtaine de pays, y compris l’Ukraine, le Tadjikistan, la Géorgie, le Rwanda, les USA, l’Espagne, l’Italie, la Chine, le Maroc… seront représentés. Du 2 au 7 décembre, le Comité de l’UNESCO pour la protection du Patrimoine culturel immatériel tiendra sa 19e session ordinaire à Asunción, au Paraguay, où 63 éléments seront proposés pour inscription sur les Listes de la Convention par 90 États (avec le Rwanda, la Tunisie, l’Algérie, le Soudan, la Zambie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Botswana). Du 4 au 8 décembre, la galerie Afriart présente lors de leur première à la foire Art Basel Miami Beach plusieurs artistes africains, y compris Sanaa Gateja. Né en Ouganda en 1950, il est décrit comme un « artiste visionnaire des techniques mixtes, reconnu pour ses talentueuses transformations de magazines de mode et de papiers glaces en perles complexes, préservant ainsi des fragments de textes et d’images comme archives de notre culture ». Par son imagination, Gateja redonne vie et sens aux matériaux comme le tissu d’écorce, le raphia ou la fibre de banane, naviguant entre installation, tapisserie et sculpture. Ses œuvres établissent « un lien plus intime entre la société et la communauté… tout en célébrant la beauté ».À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Restez informé des meilleures reportages et réflexions sur l’actualité culturelle internationale sans oublier l’Afrique.À partir du 5 décembre, la galerie parisienne Christophe Person présente Sur le papier. Cette exposition collective met en avant des œuvres originales et expérimentales autour d’une multitude de techniques, réalisées par les artistes Ghizlane Sahli (Maroc), Wilfried Mbida (Cameroun), Fally Sène Sow (Sénégal), Tsham (RDC), Mamady Seydy (Sénégal), Paul Ndema (Ouganda), Mouss Black (Burkina Faso), Céleur Jean Hérard (Haïti).Du 5 au 8 décembre se déroulera l’édition 2024 du Festival International de Poésie des Sept Collines à Yaoundé. Un hommage à l’élégance et la vigueur de la poésie africaine sous le thème « Vers une démarche tradiporaine dans la création artistique », avec la participation de poètes venant du Sénégal, Bénin, Tchad, Togo, Rwanda et Cameroun.Du 5 au 8 décembre, la Dakar Fashion Week se présente comme « l’une des plus prestigieuses semaines de la mode africaine dans un cadre exceptionnel ». Un défilé exceptionnel, flamboyant de couleurs et de créativité, mettant en avant des créateurs de talent venus de l’ensemble du continent.

“Maid of honor” (2022), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier sur tissu d’écorce, 205 x 98 cm. © Afriart Gallery

Les 6 et 7 décembre, la première édition du Salon Made in Africa Paris aura lieu. L’événement est centré sur la valorisation de l’innovation artisanale africaine avec des démonstrations de technologies modernes intégrées dans l’artisanat. Les visiteurs pourront explorer des expositions consacrées à la mode, aux bijoux et objets d’art, tous réalisés avec un savoir-faire traditionnel enrichi par des touches modernes et novatrices. Les 6 et 7 décembre, la septième édition de l’African Film Festival se tiendra à Kisumu, au Kenya. L’AFF se donne pour mission de promouvoir les nouvelles voix du cinéma africain tant sur le continent qu’au-delà. Du 8 au 10 décembre, la 3ᵉ édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme à Lagos mettra l’accent sur le thème de la « résilience ». Grâce aux éditions précédentes, l’AIHRFF se positionne aujourd’hui comme « une plateforme majeure pour les cinéastes et les défenseurs des droits humains ». Jusqu’au 10 décembre, tous les artistes peuvent soumettre leur candidature pour la 10e édition du Prix RFI Talents du Rire, créé en 2015 par l’humoriste et chroniqueur Mamane, en partenariat avec Gondwana-City Productions, visant à célébrer les nouveaux talents de l’humour francophone en Afrique, dans l’océan Indien et les Caraïbes. RFI annoncera le nom du gagnant le mercredi 22 janvier. Le ou la lauréat(e) se verra remettre son prix le dimanche 23 février 2025 sur la scène d’Abidjan Capitale du Rire, ainsi qu’une récompense de 4 000 euros.À Kampala, Afriart Gallery Kampala présente en ce moment la rétrospective Henry ‘Mzili’ Mujunga – 25 ans : 1999-2024. Cette exposition met en lumière de nombreuses pièces inédites ainsi que ses précédentes explorations dans les domaines de la gravure, de la peinture en techniques mixtes et d’autres, témoignant de ses influences tirées de ses déplacements à travers l’Afrique et l’Europe.

“Oasis ponds” (2022), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier sur tissu d’écorce, 161 x 152 cm. © Afriart Gallery

À Casablanca, African Arty propose une rétrospective d’« Abderrahmane Rahoule, figure incontournable de la scène artistique marocaine et internationale ». Sous le titre 60 ans de création – L’école de Casablanca entre héritage et transmission, la galerie présentera à partir du 12 décembre de nombreuses œuvres de cet artiste multidisciplinaire né en 1944 à Casablanca, reconnu pour son approche novatrice mêlant peinture, sculpture et réflexion théorique. Le festival Mantsina sur Scène à Brazzaville a annoncé son édition 2024 du 13 au 22 décembre. « Des artistes originaires du Congo et des quatre coins du monde, fortement impliqués à révéler un potentiel artistique inédit, offriront un spectacle de créativité éblouissante et de performances inégalées. »À Tunis, du 14 au 21 décembre, la 35ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage sera présidée par le cinéaste Férid Boughedir et coordonnée artistiquement par Lamia Belkaid. Dans le cadre du Festival Impatience, Cédric Djedje et la compagnie Absent·e pour le moment présenteront le 18 et 19 décembre au Centquatre de Paris Vielleicht. Ce rituel polyphonique et pluridisciplinaire explore la mémoire et la réparation du colonialisme à travers les mobilisations d’activistes berlinois pour renommer des rues honorant des colons tortionnaires. Un dialogue puissant entre le passé et le personnel « suivant la bataille qui dure depuis 40 ans menée par des associations africaines et afro-allemandes pour rebaptiser ces rues, résonnant de noms moins connus, issus de résistances anticoloniales noires ».Jusqu’au 22 décembre, les artistes dans les arts visuels, âgés de 18 à 40 ans et résidant en Afrique de l’Ouest peuvent postuler pour le prix Kuenyehia, d’une valeur de « 10 000 dollars, des fournitures artistiques, une formation et du coaching ». Le Kuenyehia Trust, basé au Ghana, cherche à soutenir les artistes dans leur recherche d’une stabilité financière rapide.

“Change 2” (2021), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier. 265 x 300 cm. © Afriart Gallery

Le Metropolitan Museum of Art à New York propose actuellement une exploration multisensorielle de près de 150 ans de création artistique et culturelle : La fuite en Égypte : Les artistes noirs et l’Égypte ancienne, de 1876 à aujourd’hui. L’exposition retrace comment les artistes noirs, entre autres, ont envisagé l’Égypte ancienne à travers l’art visuel, la sculpture, la littérature, la musique, la recherche, la religion, la politique et la performance – du XIXe siècle à la Renaissance de Harlem, en passant par le Black Arts Movement des années 1960 et 1970 jusqu’à nos jours. La galerie Selebe Yoon à Dakar affiche en ce moment Dans le creux de la main, une exposition de Mélinda Fourn, artiste française et béninoise, lauréate de la Biennale de Biso à Ouagadougou en 2023, qui vit et travaille entre la France, le Ghana et le Sénégal. Ses bagues monumentales proposent une synthèse poétique de bijoux, conçus comme un condensé esthétique et social complexe. Jusqu’au 1er février, la galerie Cécile Fakhoury à Dakar expose Dègg naa tuuti Wolof (« Je comprends un peu le Wolof »). L’exposition de l’artiste sénégalaise et italienne Adji Dieye – qui vit et travaille entre Dakar au Sénégal, Milan en Italie et Zurich en Suisse – explore « les fondements de la notion d’archives, en relation avec l’histoire du Sénégal ». Ses sérigraphies forment un répertoire des gestes quotidiens et portent un intérêt particulier « à la manière dont l’action économique de certaines communautés et classes sociales influence la construction et la transformation de l’espace public ».En Suisse, Filafriques Gallery à Genève présente Stories from a Barn 2, une exposition centrée sur l’œuvre de Joseph Eze. Né en 1975, l’artiste nigérian rend hommage aux traditions et aux identités multiples à travers de personnages impressionnants et originaux, mis en valeur par des textures et matériaux dynamiques. Le musée Barbier-Mueller à Genève propose actuellement Boucliers d’Afrique, une immersion dans le monde fascinant d’objets provenant de plusieurs régions d’Afrique. « Véritables symboles de protection et de prestige, ces boucliers racontent une histoire riche à travers leurs diverses utilisations, guerrières, rituelles et sociales. »► Partagez-nous vos « incontournables » de la culture africaine en 2025 à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.