L’homme, âgé de 35 ans, est soupçonné “d’avoir côtoyé l’auteur des faits la veille de l’attaque, comme le premier” suspect, âgé de 47 ans, qui est en garde à vue depuis jeudi soir, a précisé cette même source. Il a été interpellé entre 18h30 et 19h à Nice, selon la source judiciaire et une source proche de l’enquête.
L’assaillant, Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, n’avait, lui, toujours pas pu être entendu ce vendredi soir, son pronostic vital étant “toujours engagé”.
Si on ne connaît pas ses motivations, son parcours se précise.
De sources française et italienne, il est arrivé clandestinement en Europe par l’île italienne de Lampedusa, le 20 septembre. Puis il a débarqué sur le continent, à Bari (Italie), le 9 octobre, où il aurait reçu un ordre de quitter le territoire sous sept jours.
Sa trace est alors perdue, jusqu’à mercredi, quand il appelle son frère Yassine, à Sfax, en Tunisie. “Il est arrivé en France (mercredi) aux alentours de 20h. Il a dit qu’il allait en France car pour le travail c’est mieux”, a raconté ce vendredi Yassine Issaoui à l’AFP, incapable de comprendre la dérive de ce frère qu’il avait vu se tourner vers la religion depuis environ deux ans, après avoir lancé un petit débit d’essence informel.
De source proche de l’enquête, on table aussi sur une arrivée du jeune homme à Nice “24 à 48 heures avant l’attaque”.
Puis c’est à 8h29, jeudi, qu’il est vu entrant dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice. À 8h57, il est neutralisé par une équipe de la police municipale. En moins d’une demi-heure, il a tué trois personnes.
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