Et pour cause, la capitale est la ville la plus embouteillée de France, devant Marseille et Toulon, rapporte Le Parisien, qui a eu accès à l’étude, alors que l’encombrement des routes est une importante source de pollution atmosphérique. Dans toute l’Île-de-France, les embouteillages étaient à l’origine, en 2021, de l’émission de 1,85 mégatonne (Mt) de dioxyde de carbone (CO2) sur les 13,8 Mt de CO2 émises par le trafic routier.
40.000 décès par an liés à la mauvaise qualité de l’air extérieur
Ces émissions de gaz polluants et de particules fines sont principalement le fait, d’après l’étude, des voitures, camions et bus roulant au diesel. Ils représentent 71% de la circulation routière et 11,1 Mt de CO2 rejetés dans l’atmosphère.
Un problème important d’autant plus que 40.000 décès par an en France sont imputables à la mauvaise qualité de l’air extérieur, indique l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). En plus de préconiser la réduction du trafic routier, le développement des mobilités douces, comme le vélo, et une meilleure accessibilité des transports en commun, l’Ademe donne également quelques conseils aux automobilistes coincés dans un embouteillage.
L’agence recommande notamment de ne pas accélérer brutalement lors de la reprise du trafic à la suite d’un embouteillage et de couper le moteur lorsque la circulation est arrêtée.
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