“C’est une forme de maison d’édition sur internet” avec “des contenus salafistes qui appellent manifestement à la haine, qui appellent au jihad”, a déclaré le ministre de l’Intérieur dans l’émission “Zone interdite”.
La loi confortant le respect des principes de la République que le Gouvernement a fait voter est un texte important qui donne les moyens à l’Etat de se défendre face au séparatisme islamiste et à ceux qui veulent renverser les valeurs de la République. #ZoneInterditepic.twitter.com/TWpEDlvy25
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) January 23, 2022
Certains se demandent pourquoi je suis si ferme. Je leur réponds : regardez #ZoneInterdite ! Regardez le réel. Mesurez l’ampleur de l’islamisation de notre pays avec la complicité de certains élus.
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) January 23, 2022
Alors que depuis plusieurs semaines, l’Islam était plutôt absent de la sphère médiatique, #ZoneInterdite se lance corps et âmes dans une propagande à vomir. Ce reportage illustre à merveille comment les médias fabriquent « le problème musulman » pour servir le politique.
— Feïza Ben Mohamed (@FeizaBM) January 23, 2022
“C’est un site très important qui existe depuis 2012. On a réussi à prendre des dispositions qui font que dans quelques heures, dans quelques jours, on pourra faire fermer ce site et pénaliser les personnes qui continueront à le faire vivre”, a ajouté Darmanin après le reportage.
Cours et conférences
Le site “La voie droite” propose des cours audio, des conférences et des prêches délivrés notamment par l’ancien imam de Pantin, Ibrahim Abou Talha, écarté après l’assassinat du professeur d’histoire-géo Samuel Paty en octobre 2020.
La mosquée de Pantin avait été fermée pendant six mois par les autorités après avoir relayé sur sa page Facebook une vidéo du père de famille qui avait accusé l’enseignant de “discriminations” envers ses élèves musulmans pour leur avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours.
L’arrêté de fermeture rapportait que l’imam de Pantin, Ibrahim Doucouré pour l’état civil, était “impliqué dans la mouvance islamiste radicale d’Île-de-France”. Parmi les autres intervenants sur le site figure également le prédicateur Youssef Abou Anas, accusé fin 2016 par les autorités d’appeler à “la discrimination et à la haine, voire à la violence à l’encontre des femmes, des juifs et des chrétiens”.
La salle de prière salafiste quiétiste d’Ecquevilly (Yvelines), où il officiait comme imam, avait été fermée. En septembre, Gérald Darmanin avait prononcé la dissolution de la maison d’édition ariégeoise “Nawa”, en raison notamment de la diffusion de “plusieurs ouvrages légitimant le jihad”.
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